Trafics d’êtres humains et de drogues, cyberfraudes, crimes violents… L’un des plus puissants réseaux cybercriminel transnational africain a été la cible de « Jackall III », vaste opération d’Interpol, qui a conduit à l’interpellation de 300 personnes sur les cinq continents. Décryptage en infographies.
En 2013, alors âgé de 24 ans, il est extradé de Thaïlande vers les États-Unis où la justice l’a condamné à quinze ans de prison pour avoir hacké 217 banques et causé près de 1 milliard de dollars de dommages financiers. Libéré en octobre, il vient de rentrer dans son pays natal.
Vladimir Poutine annonçant sa démission, Volodymyr Zelensky déclarant la reddition de son pays : ces vidéos ont été vues des millions de fois sur les réseaux sociaux. Moscou comme Kiev mène une guerre informationnelle sans relâche pour frapper les opinions publiques, estime l’analyste en géopolitique à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Christine Dugoin-Clément, sur le site The Conversation.
Les cyberattaques évoluent en Afrique. Les hackeurs n’hésitent pas à exploiter les fuites de données pour orchestrer de nouvelles attaques, tandis que les réseaux sociaux fourmillent d’escroqueries en ligne.
Avec sa société de cybersécurité Cybastion, ce docteur en ingénierie des systèmes passé par l’US Navy entend bien conquérir un marché africain en plein boom.
Si l’adoption de documents d’identité biométriques pose des problèmes techniques, elle soulève aussi la question de la protection des données. Pour Chawki Gaddes, ancien patron de l’Instance nationale de protection des données personnelles, le projet de loi actuel n’offre pas de garanties suffisantes.
Depuis quelques jours, des centaines de gigaoctets d’images intimes circulent parmi les internautes. Dans le lot, des « nudes » fuités, mais aussi des images qui seraient issues de comptes, voire de caméras de surveillance, piratés. Sauf que la crédibilité de l’influenceur qui a rendu l’affaire publique est sujette à caution.
Marrakech a été choisie pour accueillir, en 2025, la 93e session de l’assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle. Un signe de la bonne coopération entre le royaume – qui vient d’organiser à Tanger la Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité – et l’institution sécuritaire.
Cybercriminalité, formation des futurs talents de la tech africaine, développement de l’écosystème numérique… Ouanilo Medegan, patron du pôle sécurité numérique au sein de l’Agence béninoise des systèmes d’information (ASIN), livre ses analyses à Jeune Afrique.
Une faute de frappe dans des adresses e-mails de l’armée américaine redirige depuis dix ans des messages – parfois sensibles – adressés au Pentagone vers le domaine internet du Mali, dont le gouvernement de transition reprend le contrôle ce lundi.
Bianlian, Karakurt, Medusa… De nombreux groupes de hackers ont revendiqué des raids contre des entreprises privées comme BGFI Bank et Bank of Africa, ou des institutions publiques à l’instar du gouvernement sénégalais. Pour quelles raisons leurs attaques se multiplient-elles à travers le continent ?
Traqueur dévoué des criminels d’Internet, ce spécialiste en cybersécurité a fait ses premières armes en France. Et rêve désormais de devenir l’homme qui murmure à l’oreille des décideurs du continent africain.
Benin City, Palerme, Marseille… Les groupes criminels nigérians ont réussi à développer leurs trafics en Afrique, mais aussi en Europe. Les journalistes Célia Lebur et Joan Tilouine ont mené l’enquête, parue début mars chez Flammarion.
Infrastructures et services numériques, entreprenariat, cybersécurité… Le ministre ivoirien de l’Économie numérique détaille pour Jeune Afrique sa feuille de route et lève le voile sur ses ambitions.
Réunis à Abidjan, acteurs publics et privés s’activent pour sécuriser la transformation numérique face à des pirates motivés et à des attaques de plus en plus sophistiquées.
L’organisation de défense des droits humains Human Rights Watch a dénoncé une loi entrée en vigueur en septembre 2022 et qui stipule comme l’un de ses objectifs la défense de l’ordre public et des mœurs, sans les définir.
Depuis 2020, les institutions gouvernementales marocaines et algériennes sont régulièrement attaquées par des collectifs d’« hacktivistes ». Une guerre numérique à la lisière de l’espionnage et de la cybercriminalité.
Deux cyberattaques ont ciblé des ministères marocains début décembre. La piste de hackers algériens est évoquée, et un groupe surnommé les « Moroccan Black Knights » semble s’être donné pour mission de rétorquer.
Au Maroc comme ailleurs, l’espace numérique est devenu le terrain d’expression de toutes les violences, notamment à l’égard des femmes. Si la loi de 2018 a permis certaines avancées, on est encore loin du compte. Comme est venue le rappeler une nouvelle campagne de communication.
Au lendemain du Forum de Dakar sur la paix et la sécurité, l’expert en cybersécurité Franck Kié insiste sur la nécessité pour les États de se préparer à l’augmentation de la cybercriminalité sur le continent.
Plusieurs gigaoctets de données issus des boîtes mails des collaborateurs de l’ARTP ont été mis en ligne le 17 octobre par un groupe de hackers baptisé Karakurt. L’attaque met en lumière les défaillances de Dakar en matière de cybersécurité. Décodage.
Au tournant des années 2010, face à la prolifération des arnaqueurs en ligne, un écosystème dévolu à la cybersécurité s’est constitué à Abidjan pour répondre aux menaces toujours plus nombreuses et sophistiquées.
Ecobank, Huawei, Cybastion, ESET Africa, décideurs économiques, ministres… Les 9 et 10 mai, acteurs publics et privés se donnent rendez-vous à Abidjan pour réfléchir à la façon de faire face aux nouveaux risques en matière de cybersécurité, véritables freins à la croissance en Afrique.
Rançongiciel, phishing, spam… Sur le continent, à l’heure où les tentatives d’arnaque virtuelle se multiplient, banques, opérateurs de télécoms et institutions publiques organisent la riposte. Une bataille quotidienne et coûteuse.
Lors du premier sommet continental sur la cybercriminalité, le chef de l’État togolais a appelé à harmoniser les politiques de lutte contre un fléau qui coûte à l’Afrique plusieurs milliards de dollars par an, et ralentit sa croissance.
En Afrique, le marché des « grandes oreilles » est en pleine expansion. Chefs d’État, opposants, hommes d’affaires : nul n’est à l’abri des hackers, et s’en prémunir est une vraie gageure. Enquête sur une très lucrative guerre de l’ombre.
Alors que 28 millions de cyberattaques ont eu lieu sur le continent entre janvier et août 2020, le hacker franco-sénégalais SaxX presse les États et les entreprises d’agir pour assurer leur sécurité numérique.