L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Une deuxième enveloppe de 20 millions d’euros va être validée par Bruxelles pour aider l’armée rwandaise à contenir l’insurrection djihadiste dans le nord du Mozambique. L’octroi de cette somme suscite des réticences en raison de l’implication de Kigali aux côtés des rebelles du M23 en RDC.
Alors que le groupe jihadiste a de nouveau frappé le Tchad, le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé une nouvelle opération militaire. Mais la menace, présente depuis des décennies, semble impossible à éliminer.
La junte nigérienne, qui dirige le pays depuis le coup d’État de juillet de 2023, fait face à une situation sécuritaire encore plus dégradée qu’avant sa prise du pouvoir.
Dimanche 23 juin, les forces armées nigériennes ont déclaré, dans leur bulletin publié sur Internet, avoir tué un « membre » de l’État islamique, « influent » dans l’ouest du pays.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Dans cette province de l’extrême nord du pays, les efforts de l’armée et de ses alliés régionaux n’ont pas suffi à freiner les attaques des jihadistes de l’État islamique. Celles-ci se sont encore multipliées, tandis que Maputo semble sans solutions.
Les Forces démocratiques alliées ont mené en fin de semaine dernière de nouvelles attaques meurtrières contre des civils, conduisant les autorités locales à lancer un appel au gouvernement pour « rétablir la paix » dans le Nord-Kivu et en Ituri.
Depuis le début de l’année, des dizaines de civils ont été massacrés par le groupe armé Codeco en Ituri, province troublée et riche en or du nord-est de la RDC.
L’attentat du 22 mars dernier à Moscou a rappelé au monde que l’État islamique existe toujours. Et il ne fait aucun doute que l’organisation terroriste compte poursuivre son déploiement en Afrique. Son but : coordonner l’action de groupes locaux à l’échelle de régions, qu’elle considère comme ses « wilayas extérieures ».
Grâce à la mise en place d’une stratégie dont le dialogue religieux est l’une des spécificités, la Mauritanie est le seul pays du Sahel à ne plus déplorer d’attaques terroristes depuis 2011.
Près de 170 personnes ont été « exécutées » lors « d’attaques meurtrières massives » de trois villages au cours d’une seule journée la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, où les violences explosent.
Selon l’état-major, les forces armées maliennes auraient « infligé une sanglante défaite » à « plusieurs dizaines de terroristes » dans quatre villes du Nord, notamment à Ménaka, encerclée par l’EIGS.
Le leader du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) refuse de prendre les armes dans la guerre qui oppose les groupes indépendantistes du nord du Mali à la junte d’Assimi Goïta et continue à plaider pour l’application de l’accord de paix d’Alger. Interview.
Massacre imputé aux Forces démocratiques alliées, combats contre les rebelles du M23.. La province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a connu de nouvelles violences meurtrières ce mardi.
Leur véhicule a été retrouvé brûlé dans le parc national Queen Elizabeth, qui jouxte celui des Virunga. Tout indique que les ADF sont derrière cette nouvelle embuscade meurtrière.
Les Forces démocratiques alliées (ADF) avaient déposé des bombes devant des églises à Kibibi, à environ 50 km à l’ouest de Kampala, a affirmé le président ougandais.
Comment des organisations terroristes peuvent-elles financer leurs activités à partir de l’Afrique du Sud sans être inquiétées ? Pourquoi le pays semble-t-il lui même épargné par les attaques jihadistes ? Éléments de réponse avec Ryan Cummings, consultant en sécurité, basé au Cap.
Le groupe pétrolier français est accusé de ne pas avoir assuré la sécurité de ses sous-traitants sur son projet gazier de Cabo Delgado lors de l’attaque orchestrée par l’État islamique à Palma, en mars 2021. Plus de 1 400 personnes sont mortes ou disparues, dont 55 sous-traitants, selon un journaliste indépendant.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Après le Gatia, fin juillet, le MSA de Moussa Ag Acharatoumane a claqué la porte du CSP-PSD, la coalition qui regroupe les principaux mouvements armés signataires de l’accord de paix d’Alger.
Les autorités de transition maliennes ont appelé le 28 août les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger à renouer le dialogue, alors que la crainte d’une reprise des hostilités grandit dans le sillage du retrait de la Minusma, la mission de l’ONU dans le pays.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Soucieuses de tourner la page Boko Haram, les autorités camerounaises multiplient depuis quelques mois les initiatives pour relancer l’activité économique dans l’Extrême-Nord, région meurtrie par des années de guerre contre la secte nigériane. Mais les récentes attaques du groupe sèment le doute, et font planer la menace.
Dans son dernier rapport, publié le 19 juin, le groupe d’experts des Nations unies sur la RDC affirme que l’État islamique et les terroristes ougandais, accusés d’avoir fomenté l’attaque d’un lycée situé à la frontière congolaise, sont connectés depuis 2017.
Vingt personnes ont été arrêtées en lien avec l’attaque d’un lycée attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Le président Yoweri Museveni a promis d’en éliminer les responsables.
Du Mali au Soudan en passant par le Burkina Faso ou la Guinée, le retour des militaires au pouvoir semble désormais acquis au Sahel. Pas sûr que cette tendance soit à saluer…
Après avoir provoqué une crise diplomatique avec Ouagadougou, qu’il a accusé de collaboration avec le groupe paramilitaire russe Wagner, en décembre 2022, le président ghanéen a renoué les liens avec les autorités de transition burkinabè.