L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Le groupe terroriste État islamique (EI) a revendiqué mardi l’attentat contre une église au Caire dimanche. Le gouvernement égyptien avait précédemment accusé les Frères musulmans d’être les auteurs de l’attaque qui a fait 25 morts.
La coalition militaire menée par les États-Unis pour combattre le groupe État islamique a tué le 26 novembre un cadre de l’organisation jihadiste, Boubaker El Hakim, dans un bombardement aérien mené à Raqa, en Syrie, a indiqué le Pentagone samedi 10 décembre.
Un mois après le lancement de l’offensive dans la deuxième ville du pays, le régime de Bachar al-Assad contrôle désormais 90% des quartiers Est d’Alep. En revanche, les jihadistes du groupe terroriste État islamique, profitant de la mobilisation de l’armée syrienne à Alep, ont réussi à reprendre la cité antique de Palmyre, dans la province de Homs.
266 cadavres de combattants du groupe État Islamique ont été retrouvés dans les rues et bâtiments de Syrte après la reprise de la ville lundi par les forces loyales au gouvernement d’union nationale (GNA).
Des jihadistes qui se revendiquent du groupe État Islamique ont été chassés du port de Qandala, dans la région semi-autonome du Puntland, au nord de la Somalie, par les forces gouvernementales locales, ont indiqué ces dernières mercredi.
Le gouvernement d’union nationale a annoncé lundi la reprise totale de la ville de Syrte. L’ancien bastion de Mouammar Kaddafi était contrôlé depuis plus d’un an et demi par les jihadistes du groupe terroriste État islamique.
La Rabita Mohammadia des oulémas du Maroc, un think thank religieux placée sous la tutelle du roi du Maroc, a rendu publique mardi 22 novembre une série de travaux académiques qui déconstruisent le discours de Daesh sur le califat et « l’État islamique ».
Interrogé mardi sur la coopération sécuritaire entre la Tunisie et les États-Unis, le président Béji Caïd Essebsi a reconnu – pour la première fois – que des drones américains ont été autorisés à survoler le territoire tunisien. Une déclaration qui relance la polémique, en Tunisie et chez ses voisins, autour des agissements de l’armée américaine dans la région.
Huit soldats égyptiens ont été tués jeudi 24 novembre dans l’attaque à la voiture piégée d’un poste de contrôle dans le Sinaï, où la branche locale du groupe État islamique mène une insurrection, a annoncé l’armée.
Le terrorisme a fait 10% de morts en moins l’an dernier, notamment en raison du recul du groupe État islamique et de Boko Haram en Irak et au Nigeria, selon l’index du terrorisme mondial. Mais 2015 reste tout de même la deuxième année la plus meurtrière.
La police allemande a procédé mardi à une intervention sans précédent. 200 perquisitions simultanées dans tout le pays, destinées à démanteler un mouvement salafiste soupçonné d’avoir poussé et aidé 140 personnes à rejoindre les rangs de l’organisation État islamique.
Quatre caches d’armes ont été découvertes depuis samedi dans une région tunisienne frontalière de la Libye, et des dizaines de fusils ainsi que d’importantes quantités de munitions ont été saisies.
Les forces irakiennes ont annoncé dimanche avoir repris le site antique de Nimrod, un joyau de l’Antiquité, sur leur route vers Mossoul, où les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) opposent une forte résistance.
Des Syriennes ayant vécu sous la coupe du groupe État islamique (EI) racontent comment des couples ont été brisés dans leur village, où les jihadistes ont notamment empêché des maris travaillant à l’étranger de rentrer chez eux.
Ils ne contrôlent plus qu’un petit quartier mais les jihadistes résistent toujours à Syrte, six mois après le lancement de l’offensive de reconquête de la seule ville contrôlée par le groupe État islamique (EI) en Libye.
Le ministère tunisien de la Défense, Farhat Horchani, a annoncé mercredi que l’armée avait abattu Talal Saïdi, le chef du groupe terroriste Jund al-Khilafa. Ce groupuscule est notamment lié à l’organisation État islamique (EI), et est responsable entre autres de l’assassinat d’un militaire à son domicile le 5 novembre dans une région montagneuse du centre-ouest du pays.
Oussama Atar, alias Abou Ahmad, serait le cerveau présumé des attaques meurtrières dans les deux capitales européennes depuis la Syrie. Pour le moment, il est le seul coordinateur à avoir été identifié par les enquêteurs.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué dimanche l’assassinat, quelques heures plus tôt à son domicile, d’un militaire tunisien dans la région du Mont Mghilla, dans le gouvernorat de Kasserine.
La force arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis a lancé dimanche une grande offensive pour reprendre Raqqa, « capitale » du groupe Etat islamique en Syrie, accroissant la pression sur les jihadistes déjà acculés à Mossoul en Irak.
Au moins 232 personnes ont été tuées par l’organisation État islamique cette semaine près de Mossoul, en Irak, alors que les troupes irakiennes s’approchaient de la ville, a déclaré vendredi une porte-parole du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH).
Lors du discours d’hommage aux victimes de l’attentat de Nice, le Président français, François Hollande, a salué la mémoire de ceux qui sont morts pour que nous soyons vivants et libres. Or cette analyse, aussi belle soit-elle, ne peut être que contredite par les mesures politiques qui ont suivi les différents attentats en France.
Plusieurs médias, tunisiens et étrangers, évoquaient mardi l’arrestation de deux Américains à Jendouba, soupçonnés d’avoir planifié des attaques terroristes et prôné l’application de la Charia en Tunisie. Une information démentie depuis par les autorités locales, qui les ont simplement entendus, l’enquête préliminaire de la police ayant révélé que les deux individus n’avaient aucun lien avec des organisations terroristes.
Plusieurs dizaines de jihadistes somaliens se réclamant de l’État Islamique (EI) ont pris le contrôle mercredi matin de Qandala, petite localité portuaire du Puntland, en Somalie. C’est la première fois que l’EI revendique la prise de contrôle d’une localité dans le pays.
En Tunisie, le souvenir des attentats du Bardo et de Sousse est encore vivace, et le gouvernement encore prudent. Un an et demi après cette série d’attaques sanglantes, le président tunisien a prolongé mardi de trois mois l’état d’urgence.
Menée conjointement par les polices marocaine et espagnole, la dernière opération de démantèlement d’une filière de recrutement pour Daesh a abouti, le 12 octobre, à l’arrestation de quatre « gros poissons » marocains directement liés à la phalange Tariq Ibn Ziyad – un groupe de jihadistes originaires du royaume, sévissant dans la zone syro-irakienne contrôlée par l’État islamique.
Une « cellule terroriste » composée d’une soixantaine de membres a été démantelée en Tunisie alors qu’elle préparait des actions contre des « cadres sécuritaires », un « haut responsable de l’État » et une institution « de souveraineté », a indiqué lundi le porte-parole du pôle antiterroriste.
Pour traquer les sympathisants de Daesh, l’armée recourt de plus en plus à des informateurs anonymes. Lesquels en profitent parfois pour assouvir une vengeance personnelle.
Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif des moudjahidines en Irak proclamait l’ « État islamique d’Irak ». Dix ans après, celui-ci s’est développé bien loin de son berceau. S’il sévit toujours en Irak et en Syrie, il s’est lancé à la conquête de l’Afrique, avec plus ou moins de succès. Jeune Afrique fait le point.
Dix femmes, qui avaient fait allégeance à l’organisation État islamique (EI) et qui voulaient commettre des attentats-suicides dans plusieurs villes du Maroc, ont été arrêtées lundi par la police.