L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
L’État islamique a publié dimanche une vidéo mettant en scène neuf des auteurs des attaques du 13 novembre à Paris. Le président François Hollande a réagi en déclarant qu’« aucune menace ne fera douter la France ».
Sept personnes ont été tuées, 13 autres blessées, dans l’explosion d’un appartement piégé, jeudi soir au Caire, pendant qu’avait lieu un raid de la police égyptienne visant des suspects appartenant à la confrérie des Frères musulmans. La branche égyptienne de l’État islamique (EI) a revendiqué l’attentat.
Deux jours après la création d’un nouveau gouvernement libyen d’union nationale, la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique (EI) a lancé, ce jeudi, une nouvelle attaque contre des installations pétrolières dans la ville de Ras Lanouf, un vaste site pétrolier, dans le nord de la Libye.
« Hasna Aït Boulahcen est une victime du terrorisme, elle n’est pas une kamikaze », affirme à Jeune Afrique Me Fabien Ndoumou, avocat de trois membres de la famille de la jeune femme, tuée lors de l’assaut des forces de l’ordre à Saint-Denis (banlieue parisienne) le 18 novembre, cinq jours après les attentats qui ont tué 130 personnes à Paris.
L’attaque barbare contre le Splendid Hotel à Ouagadougou, le 15 janvier, et celle contre le Radisson Blu Hotel de Bamako le 20 novembre. La boucherie ignoble du 13 novembre à Paris, celles – nombreuses – au nord-est du Nigeria, au Tchad, en Somalie, au Kenya…
Quelle mouche a donc piqué les dirigeants du royaume wahhabite ? En exécutant un chef chiite respecté, ils ont provoqué une crise majeure avec l’Iran. Pas vraiment utile, et très imprudent.
Un ressortissant belge d’origine marocaine qui serait en lien direct avec les auteurs des attentats de Paris du 13 novembre, a été arrêté vendredi dernier à Mohammedia, ont indiqué les autorités marocaines, par communiqué. Il sera déféré devant la justice du pays, sitôt l’enquête achevée.
Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a enlevé au moins 400 civils, dont des femmes et des enfants, après un assaut sur la ville de Deir Ezzor en Syrie où il a tué samedi au moins 135 personnes, a rapporté une ONG dimanche.
Soutenues par les frappes aériennes de la coalition conduite par les États-Unis, les forces de sécurité irakiennes contrôlent désormais 80 % de Ramadi, capitale de la province sunnite d’Anbar, tombée en mai 2015 entre les mains des jihadistes de l’organisation État islamique.
Les gardes des installations pétrolières (GIP) ont affirmé avoir repoussé dimanche une tentative d’incursion du groupe jihadiste dans le terminal de Zueitina, dans le nord de la Libye, a indiqué l’un de leurs responsables.
Le coordinateur d’un attentat meurtrier perpétré en novembre dans une banlieue de Beyrouth et revendiqué par le groupe État islamique (EI) a été arrêté dimanche, a indiqué à l’AFP une source des services de sécurité.
Un touriste suédois blessé lors d’une attaque au couteau contre un hôtel d’une station balnéaire égyptienne a quitté l’hôpital, tandis qu’un couple d’Autrichiens âgés est toujours hospitalisé, ont indiqué dimanche des responsables hospitaliers.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué vendredi l’attentat au camion piégé qui a fait la veille plus de 50 morts dans un centre de police à Zliten, à 170 km à l’est de la capitale libyenne, Tripoli.
L’assaillant du commissariat du 18e arrondissement qui a été abattu par des policiers jeudi était connu des services de police. D’après un document retrouvé sur lui, il avait prêté allégeance à l’Etat islamique, justifiant son acte par une vengeance contre « les attaques en Syrie ».
Le bourreau présumé de l’organisation État islamique a été condamné ce jeudi à 15 ans de prison au procès à Paris pour son rôle dans l’acheminement de jihadistes en Syrie.
De source sécuritaire, plus de 50 personnes ont péri jeudi dans un attentat suicide contre un centre de la police dans la ville de Zliten, située dans l’ouest de la Libye. Le même jour, un autre kamikaze s’est fait exploser dans la ville pétrolière de Ras Lanouf, entraînant la mort d’au moins six personnes.
Au moins quatre réservoirs de brut ont pris feu mercredi autour des ports d’Al-Sedra et Ras Lanouf, dans le nord de la Libye, conséquence des attaques de l’État islamique (Daesh, selon son acronyme arabe). L’émissaire des Nations unies, Martin Kober, a lancé un avertissement aux autorités libyennes.
Les affrontements se poursuivaient mardi en Libye entre les combattants de la filière libyenne du groupe jihadiste État islamique et les gardes des sites pétroliers autour du port d’al-Sedra, au nord du pays.
La filiale libyenne du groupe jihadiste État islamique a mené lundi deux attaques à proximité d’importantes installations pétrolières dans les villes d’Al-Sedra et de Ras Lanouf au nord du pays.
Deux chasseurs-bombardiers Mirage 2000 de l’armée française basés en Jordanie ont frappé tôt vendredi des sites pétroliers du groupe Etat islamique (EI) à Raqqa dans le nord-est de la Syrie, a annoncé le ministre français de la Défense.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a validé mercredi l’accord de Skhirat qui prévoit la formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye. Il espère que ce dernier pourrait contrer la montée de l’État islamique dans le pays.
Les discussions entre les deux autorités rivales ont débouché sur… deux textes concurrents, l’un élaboré sous l’égide de l’ONU, l’autre négocié directement entre Libyens.
Après le saccage de Palmyre, en Syrie, et de Nimrod, en Irak, quel sort attend le site antique de Sabratha, où rôdent les vandales iconoclastes. Destruction ou pillage ? Les deux, sans doute, hélas.
En proie aux bombardements de la coalition internationale dans sa matrice irako-syrienne, l’État islamique se redéploie en Libye et menace directement ses voisins maghrébins et sahéliens. Exclusif : nous vous livrons la carte de ses positions au Sahel.
Pour contrebalancer ses défaites en Irak et en Syrie, Daesh tente de gagner du terrain dans le pays. Au sein de l’ancien fief de Kadhafi, à Syrte, il fait déjà régner la terreur.
Deux jours avant la signature au Maroc d’un accord de sortie de crise sous l’égide de l’ONU, les chefs des deux Parlements libyens rivaux se sont rencontrés mardi à Malte. La première depuis la division du pays.