L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Montrant sa volonté de rester un partenaire crédible dans la lutte contre le terrorisme, l’Arabie Saoudite a formé une coalition islamique antiterroriste de 34 pays, a annoncé mardi l’agence officielle Spa. En font partie l’Égypte et le Sénégal parmi de nombreux autres États africains.
S’ils parviennent à se rapprocher et à intensifier leur coopération, les deux groupes affiliés à l’organisation Etat islamique (EI) en Afrique, l’un en Libye et l’autre au Nigeria, pourraient représenter un danger majeur pour le continent, estiment des experts américains.
L’armée américaine a annoncé jeudi que la coalition avait tué, en novembre, Abu Salah, le trésorier du groupe État islamique lors des frappes aériennes.
Avant une conférence internationale décisive prévue dimanche à Rome, les protagonistes de la crise libyenne se sont réunis jeudi à Tunis pour tenter de faire avancer le projet contesté de gouvernement d’union nationale parrainé par les Nations unies.
Une femme qui souhaite rencontrer Omar El Haddouchi doit se voiler et ne pas le fixer du regard. Par pudeur, ce cheikh salafiste ne regarde jamais son interlocuteur et ce dernier doit en faire autant.
Fin novembre, quelque part en Afrique subsaharienne. Confidences d’un chef d’État du continent, fin connaisseur de la France et de ses acteurs politiques, après les attentats de Paris : « François Hollande n’a pas réagi comme il aurait dû. Il n’a utilisé que le bâton, le discours martial, soulignant sa volonté d’éradiquer le terrorisme par tous les moyens, policiers et militaires, sur le territoire national comme en Syrie et en Irak. Il a oublié la carotte, comme, par exemple, un vrai plan Marshall dans les banlieues et les poches de pauvreté pour assécher ce terreau du terrorisme qu’est l’« apartheid territorial, social et ethnique » décrit par son Premier ministre peu après les attentats des 7 et 9 janvier. Tant qu’on ne se posera pas la question, à Paris comme ailleurs, de savoir pourquoi les internationales jihadistes recrutent aussi facilement, partout, des jeunes prêts à mourir kalach à la main ou une ceinture d’explosifs autour du torse, on ne réglera rien. »
Après le Bardo en mars et El-Kantaoui (Sousse) en juin, l’attentat de l’avenue Mohammed-V, à Tunis, pose la question de l’efficacité de la lutte antiterroriste.
Après l’attentat du 24 novembre visant la garde présidentielle, la stratégie des jihadistes apparaît clairement : s’attaquer à un État déjà affaibli par la révolution et les tiraillements partisans.
Une semaine après l’attaque kamikaze en plein cœur de Tunis, et alors que Paris accueille la COP21 en plein état d’urgence, Jeune Afrique vous emmène sur la piste des jihadistes marocains. À découvrir dans le J.A. n° 2864, en kiosques du 29 novembre au 5 décembre.
Selon plusieurs déclarations d’experts et d’acteurs sur le terrain, le groupe État islamique (EI) ne cesse de se renforcer en Libye. De nouvelles recrues étrangères affluent vers Syrte, à l’heure où l’attention du monde est focalisée sur la Syrie et l’Irak.
Pourquoi la majorité des attentats perpétrés en Europe ces dernières années ont-ils été préparés dans les banlieues déshéritées du « plat pays », ce véritable hub de l’islamisme radical ? Tentative d’explication.
Réunis mardi à Alger, les ministres et représentants des pays voisins de la Libye ont appelé à l’intensification et la coordination des efforts pour lutter contre l’expansion du terrorisme.
Alors que les attentats de Paris ont révélé les failles sécuritaires de l’Europe, comment le continent, qui conjugue à la fois une grande habitude et une vraie impuissance, lutte-t-il contre les groupes jihadistes ?
À cette même place, la semaine dernière, j’ai fait le constat suivant : « Aucun pays n’a osé engager de troupes au sol contre « l’État islamique » et aucun ne veut courir le risque de le faire.
Abdelhamid Abaaoud, les frères Abdeslam, Tarik Chadlioui, Bilal Hadfi … Au lendemain des attentats parisiens du 13 novembre, l’existence d’une filière belgo-marocaine émerge.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Noumouké Sidibé a survécu et a sauvé plusieurs vies.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Parmi eux, Mohamed Amine Ibnolmobarak.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Certains écoutaient le groupe américain Eagles of Death Metal au Bataclan. D’autres fêtaient l’anniversaire d’une amie au restaurant La Belle Équipe, pas très loin de la place de la Bastille. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, qui aimaient la vie, sortir, s’amuser, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Parmi eux, Ludovic Boumbas.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Parmi, eux Hyacinthe Koma.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Certains écoutaient le groupe américain Eagles of Death Metal au Bataclan. D’autres fêtaient l’anniversaire d’une amie au restaurant La Belle Équipe, pas très loin de la place de la Bastille. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, qui aimaient la vie, sortir, s’amuser, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française. Parmi eux, Halima Ben Khalifa Saadi Ndiaye.
Ils étaient burkinabè, tunisiens, algériens, maliens, congolais ou « français d’origine » ; chrétiens, musulmans, juifs ou athées. Certains écoutaient le groupe américain Eagles of Death Metal au Bataclan. D’autres fêtaient l’anniversaire d’une amie au restaurant La Belle Équipe, pas très loin de la place de la Bastille. Vendredi 13 novembre, une dizaine d’entre eux, jeunes pour la plupart, qui aimaient la vie, sortir, s’amuser, sont morts à Paris lors des attentats perpétrés dans le nord-est de la capitale française.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé jeudi 26 novembre le démantèlement d’une « cellule terroriste » dont les membres sont liés au groupe extrémiste sunnite État islamique et planifiaient des attentats.
À la suite d’un entretien avec François Hollande, Matteo Renzi a apporté jeudi 26 novembre son soutien à la France et à son offensive diplomatique et militaire contre l’État Islamique, en insistant sur l’urgence de stabiliser la Libye.
Le groupe État islamique a revendiqué, dans un communiqué diffusé mercredi sur des comptes djihadistes, l’attentat de la veille contre un bus de la sécurité présidentielle à Tunis. Au moins treize personnes ont été tuées dans l’explosion du bus.
Le bilan de l’attaque suicide perpétrée mardi par le groupe terroriste État islamique dans un hôtel de la péninsule du Sinaï en Égypte s’est alourdi à sept morts, dont deux juges et quatre policiers, a annoncé le ministère de la Santé mercredi.
Muhammad Abu Abdalla, bras droit de feu Ahmed Abdi «Godane », « émir » suprême des Shebab tué en septembre 2014, a menacé mardi d’« égorger » les membres du mouvement qui seront tentés de s’allier avec l’État islamique (EI).