L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Présent au Tchad à l’occasion du sommet des chefs d’État du G5 (Niger, Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad), le 20 novembre, Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
Quelle est la réalité de l’implantation des jihadistes en Afrique ? Comment les États peuvent-ils se protéger ? Après la prise d’otages meurtrière qui a eu lieu vendredi 20 novembre à Bamako, Jeune Afrique dresse un état des lieux en 20 pages de la menace terroriste sur le continent.
Les États-Unis, la Russie et la France ont décidé de passer à une étape supérieure dans la lutte contre l’État islamique. Ils s’attaquent désormais davantage aux revenus pétroliers de l’organisation, en frappant leurs camions citernes et leurs raffineries.
La Tunisie a assuré lundi que le jeune berger décapité par des jihadistes n’avait pas servi d’informateur aux forces de l’ordre, contrairement aux affirmations du groupe ayant revendiqué la veille son meurtre au nom de l’État islamique.
Dans une vidéo diffusée dimanche 22 novembre, un groupe jihadiste a revendiqué au nom du groupe État islamique (EI, dont l’acronyme en arabe est Daesh) la décapitation d’un jeune berger tunisien, l’accusant d’avoir informé l’armée sur ses mouvements dans la région de Sidi Bouzid, au centre-ouest de la Tunisie.
Selon une source sécuritaire marocaine, les huit Marocains expulsés le 17 novembre par la Turquie n’ont aucun lien avec Daesh. Il s’agirait de migrants clandestins voulant rallier l’Europe.
Deux jours après l’assaut lancé à Saint-Denis, au nord de Paris, le procureur de la République a fait savoir ce vendredi que trois personnes avaient été tuées, parmi lesquelles Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attaques et sa cousine, Hasna Aitboulahcen.
Les autorités turques ont expulsé jeudi huit Marocains arrêtés à l’aéroport d’Istanbul et présentés comme des militants de l’État islamique qui voulaient se rendre illégalement en Allemagne.
L’arsenal de l’État islamique vient, encore, de s’étoffer. L’armée française a en effet annoncé jeudi qu’une de leurs bombes pourrait être tombée entre les mains du groupe terroriste à Raqqa.
Le commanditaire présumé des attentats de Paris, le Belgo-Marocain Abdelhamid Abaaoud, a été tué lors de l’assaut donné par les forces de l’ordre françaises à Saint-Denis, au nord de Paris, mercredi.
Entre 2003 et 2004, Yasar Yakis a été le premier ministre des Affaires étrangères de l’ère Erdogan. Proche du président turc dont il reste critique – il est aussi l’un des fondateurs historiques du parti AKP (au pouvoir) -, il revient sur la récente volte-face turque vis-à-vis de Daesh.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé jeudi tous les pays musulmans à présenter un front uni contre l’État islamique (EI), dont il a rendu le président syrien Bachar al-Assad responsable de la montée en puissance.
Abdelhamid Abaaoud a-t-il été tué mercredi dans l’assaut de Saint-Denis ? Est-il en fuite en France ? Au lendemain de l’assaut de Saint-Denis, au nord de paris, l’incertitude plane toujours jeudi sur le sort du cerveau présumé des attentats du 13 novembre.
Au lendemain des attentats terroristes du 13 novembre à Paris, la France a demandé une assistance militaire aux autres États membres de l’UE. Dans ce cadre, un déploiement des troupes européennes – allemandes et irlandaises a priori – en Afrique de l’Ouest paraît désormais plus que probable. Décryptage.
Nigeria, Égypte, Paris, Beyrouth : alors que l’État islamique et ses franchises multiplient les attentats, le chef de la diplomatie libyenne tire la sonnette d’alarme : la Libye pourrait bientôt devenir « le nouveau sanctuaire » de l’EI, prévient-il.
Cinq jours après les attentats de Paris, un assaut policier de grande ampleur a été lancé mercredi 18 novembre vers 4h30 du matin à Saint-Denis, commune limitrophe de la capitale française. L’opération visait Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des tueries qui ont fait au moins 129 morts vendredi dernier.
Pour la deuxième nuit consécutive, l’aviation française a bombardé le fief du groupe État islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi. Un centre de commandement et un centre d’entraînement ont été détruits, selon le ministère français de la Défense.
Quarante-huit heures après les attentats de Paris, l’armée française a annoncé avoir largué dimanche 20 bombes dimanche sur le fief de l’organisation État islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie.
Le corps d’un deuxième kamikaze, retrouvé dans la salle de spectacles du Bataclan à Paris, a été identifié, a-t-on appris dimanche auprès de source proche de l’enquête.
Les États-Unis ont pour la première fois vendredi bombardé le groupe État islamique en Libye, éliminant dans une frappe aérienne l’Irakien Abou Nabil, présenté comme le chef du groupe extrémiste dans le pays.
État d’urgence, écoles fermées, manifestations interdites : la France était samedi en état de choc, au lendemain des attentats les plus meurtriers de son histoire, revendiqués par le groupe jihadiste État islamique (EI), qui ont fait au moins 128 morts.
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué samedi les attentats ayant fait au moins 128 morts à Paris, dans un communiqué publié sur internet, affirmant que la France restera une de ses principales cibles.
Ashraf Ali Ali Hassanein al-Gharabli, présenté comme un des plus dangereux terroristes de la branche égyptienne de l’État islamique, a été tué lors d’un échange de tirs alors que la police tentait de l’arrêter au Caire, a annoncé lundi le ministère de l’Intérieur.
Les autorités britanniques ont annoncé mercredi avoir « de nouvelles informations » laissant craindre qu’une bombe ait été responsable du crash, samedi dernier, de l’avion russe dans le Sinaï égyptien.