L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
La plupart des jeunes jihadistes qui se sont récemment illustrés n’étaient pas en situation d’échec social et scolaire. Une exception tunisienne profondément dérangeante.
Après les attentats sanglants du Bardo et de Sousse, le doute n’est plus permis : la « daéshisation » de la jeunesse est désormais une réalité tragiquement palpable. Comment en est-on arrivé là ?
La coalition dirigée par les États-Unis a mené des raids aériens sans précédent sur Raqa, la capitale de facto du groupe Etat islamique en Syrie, faisant au moins 30 morts et endommageant des infrastructures utilisées par les jihadistes.
Trois civils, dont deux enfants, ont été tués dans la chute d’un obus sur leur maison durant des affrontements entre l’armée et des jihadistes dans le nord de la péninsule égyptienne du Sinaï, ont affirmé des responsables.
Huit personnes, dont une femme, « en relation directe avec l’exécution » de l’attentat qui a fait 38 morts la semaine dernière dans un hôtel en bord de mer en Tunisie, ont été arrêtées.
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a lancé mercredi une série d’attaques sans précédent contre l’armée égyptienne dans le Sinaï. Ces affrontements meurtriers ont fait des dizaines de morts.
Pays le plus poreux à la pénétration jihadiste dans la région, la Libye est aussi celui où, paradoxalement, les logiques locales mettent un frein aux ambitions expansionnistes de Baghdadi.
Le 29 juin 2014, Abou Bakr al-Baghdadi proclamait la naissance d’un « califat », qui, par sa barbarie, fera rapidement l’unanimité contre lui. Un an après, la large coalition censée le détruire est loin d’avoir atteint son objectif.
Au moins 70 soldats et civils égyptiens ont été tués ce mercredi dans une série d’attaques simultanées contre cinq positions de l’armée dans le nord du Sinaï, selon des responsables. Le groupe terroriste État islamique a revendiqué ces actions sur Twitter.
Plusieurs personnes soupçonnées de liens avec Seifeddine Rezgui, l’auteur de l’attentat de Sousse, ont été interpellés, a fait savoir ce lundi le ministère de l’Intérieur.
Une attaque contre une usine en Isère, près de Lyon, a causé la mort d’une personne et blessé plusieurs autres. Un corps décapité a été retrouvé à proximité du site.
« Le centre du monde est partout », dit-on depuis quelques années pour souligner qu’il ne se trouve plus en Europe et que les États-Unis eux-mêmes n’en sont plus que l’un des pôles de puissance.
Les dix fonctionnaires du consulat tunisien de Tripoli, enlevés le 12 juin par une milice armée libyenne, ont été libérés vendredi matin. La Tunisie a annoncé la fermeture de son consulat en Libye.
Daesh a revendiqué mardi une attaque contre la garde nationale tunisienne dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest), qui a fait trois morts et douze blessés la veille.
Des rebelles en Syrie ont repoussé les jihadistes de l’Etat islamique (EI) d’un village de la province d’Alep (nord) proche de la frontière turque où le groupe tente de couper un point d’approvisionnement clé des insurgés, affirme samedi une ONG.
Le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé jeudi le démantèlement d’une « cellule terroriste », composée de sept personnes, qui projetait notamment l’« enlèvement » et la « liquidation » de touristes au Maroc.
Après s’être emparé en mai de l’aéroport de Syrte, ainsi que d’une centrale thermique voisine, l’État islamique (EI) affirme désormais avoir pris le contrôle de l’ensemble de Syrte, ville côtière du centre de la Libye, a rapporté mardi le Centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.
Trois clandestins, contraints de partir d’Israël l’an passé pour éviter la prison, font partie du groupe de vingt-huit chrétiens d’Éthiopie assassinés par Daesh – notamment par décapitation -, le 19 avril, en Libye.
Le seul nom de Daesh, auteur de violentes exactions, suscite la terreur. Mais sur les territoires conquis, le groupe tente aussi de gagner les coeurs et les esprits et de s’imposer en tant qu’État.
D’Aqmi à l’EI, il n’y a qu’un pas, franchi par le groupe Jund el-Khilafa en septembre. Au nom du califat, ils ont kidnappé et exécuté le guide français Hervé Gourdel en Kabylie, avant d’être arrêtés.
Comme Boko Haram, l’État islamique est friand de jeunes Africaines. Mais contrairement à l’organisation terroriste basée au Nigeria, Daesh essaie d’en attirer des consentantes. Une Sud-Africaine de quinze ans vient d’être interceptée in extremis au Cap.
Renforcé par le ralliement de jihadistes de la région jusqu’alors affiliés à Al-Qaïda, l’État islamique menace l’Afrique du Nord. Mais alors qu’en Libye, comme en Irak et en Syrie, le califat se nourrit du chaos et des conflits confessionnels, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte ne sont pas si vulnérables…
D’un côté, une rébellion houthiste, soutenue par l’Iran. De l’autre, Tempête décisive, une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite. Au milieu de ce champ de bataille entre chiites et sunnites, un État au bord de l’explosion.
Pendant des mois, les Occidentaux ont fait du départ de Bachar al-Assad un préalable. Mais après quatre ans de guerre, son régime est toujours debout et sa cruauté est éclipsée par la menace Daesh. Faudra-t-il se résoudre à négocier avec lui ?