L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Au lendemain des attentats de 2003, alors que le rouleau compresseur sécuritaire se met en branle, visant en priorité les milieux “salafistes”, le roi Mohammed VI opte pour une approche politique afin de reprendre la main dans le champ religieux.
Moins d’un mois après l’arrestation des responsables de la mort d’un policier à Casablanca, le Bureau central d’investigations judiciaires a annoncé celle de treize autres individus se revendiquant également de Daech.
Depuis décembre dernier, 485 civils ont été tués dans cette province du nord-est de la RDC, où l’« état de siège » a été instauré il y a près de deux ans.
La grande ville du nord-est du Mali est cernée par les jihadistes de l’EIGS qui contrôlent la région. Sur place, les réfugiés affluent et ni les Fama, ni Wagner, ni la Minusma ne parviennent à rétablir un semblant de stabilité.
Après la prise du village de Tidarmène, la filiale sahélienne de l’État islamique encercle la plus grande ville du nord-est du Mali, déjà confronté à une situation humanitaire très préoccupante.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
Depuis son coup de force, Kaïs Saïed voit dans la moindre critique émanant de l’extérieur une atteinte grave à la souveraineté nationale. Pourtant, le pays a subi dans son histoire contemporaine des attaques bien plus destructrices.
Alors que la menace jihadiste croît dans le Sahel et se propage aux pays limitrophes, et tandis que la Russie gagne de plus en plus de terrain, l’auteur de « L’Afrique, le prochain califat ? » pointe les erreurs stratégiques de la France.
Dans l’est de la RDC, les rebelles affiliés au groupe État islamique ont exécuté au moins quarante personnes. Le bilan de leurs attaques s’élève à près de 150 tués depuis le début de l’année.
L’ambassade américaine à Kinshasa a annoncé jeudi 2 mars être prête à verser une récompense pour toute information susceptible de mener à Musa Baluku, le chef des Forces démocratiques alliées (ADF).
En appelant, le 21 février, à des mesures radicales contre les « vagues de migration », Kaïs Saïed a rendu la vie des ressortissants subsahariens en Tunisie très difficile, quel que soit leur statut légal. Témoignages.
Arrivé à Gao le 17 février, le Premier ministre malien ne s’est finalement rendu ni à Ansongo – dont il est originaire – ni à Bourem. Une annulation qui fait grand bruit et que l’intéressé peine à justifier.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Les armées nationales sont déjà régulièrement critiquées pour les exactions qu’elles commettent dans le cadre de la lutte antiterroriste. L’arrivée des militaires à la tête du Burkina Faso, du Mali ou du Tchad pourrait aggraver la situation.
Du parcours de Rachel Khan au conflit syrien, en passant par des souvenirs d’enfance à N’Djamena, la BD s’empare de plus en plus de sujets d’actualité. Notre sélection.
Les Forces démocratiques alliées, affiliées au groupe État islamique, ont mené des attaques simultanées contre trois villages d’Ituri. Au moins quinze personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire.
Enlevées dans le nord du pays il y a une semaine, ces femmes ont été libérées vendredi par l’armée, ainsi que leurs quatre bébés. Mais une série d’attaques jihadistes a fait en parallèle une trentaine de morts.
Quelques jours après l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes dans le nord du pays, le président de la transition s’est exprimé au sujet des attaques de jihadistes qui se multiplient contre les civils.
De plus en plus visible, la présence des Émirats arabes unis au Sahel ne se traduit pas, ou pas encore, par un déploiement militaire. Mais le souci de contrer l’expansion des groupes jihadistes est très clairement affiché.
Une dizaine de personnes ont été tuées et au moins vingt autres blessées à la suite de l’explosion d’une bombe dans une église pentecôtiste de Kasindi, dans le Nord-Kivu, le 15 janvier. Une organisation proche de l’État islamique serait derrière l’attaque.
De nouvelles images de propagande font état d’importants rassemblements de combattants en divers endroits du continent. Une démonstration de force qui résonne particulièrement au Mali, où la nébuleuse gagne du terrain.
Abou al-Hussein al-Husseini al-Qourachi succède à Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi, d’après un message audio du porte-parole du groupe État islamique.
Pour contrer la menace jihadiste, les pays de l’Initiative d’Accra veulent collaborer davantage en matière de sécurité et de renseignement. Une réunion ministérielle a eu lieu ce 17 novembre, en vue d’une rencontre la semaine prochaine.
Dans la région de Ménaka, les affrontements se poursuivent entre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Le premier a reçu le soutien de plusieurs groupes armés touaregs, signataires des accords d’Alger.
Pour affronter les turbulences géopolitiques et l’instabilité qui règne dans la sous-région, le haut représentant de la Coalition pour le Sahel plaide pour des actions concertées, tout en évitant l’instrumentalisation par des acteurs internationaux.
Le pays, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis janvier, fait face à une recrudescence d’attaques jihadistes ces derniers mois. Dans la région, la situation sécuritaire s’est aggravée et se propage aux pays voisins.
Le bilan s’alourdit à la suite des attaques perpétrées le 7 août dans le camp militaire et la commune de Tessit, dans le nord-est du pays. L’armée malienne incrimine l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et « une expertise extérieure ».