L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Les autorités marocaines ont annoncé dimanche avoir démantelé une cellule terroriste qui planifiait des attaques contre des personnalités politiques, civiles et militaires.
L’algérien Mounir Bouchenaki dirige aujourd’hui le Centre régional arabe pour le patrimoine mondial. Après les destructions opérées par l’État islamique au musée de Mossoul, il revient la situation dramatique du patrimoine culturel d’Irak et de Syrie.
Qui est Al-Mahdi, « le sauveur de tous les musulmans » dont de nombreuses vidéo de propagande jihadiste prophétisent la venue prochaine ? Décryptage de l’islamologue Soheib Bencheikh.
Un jeune Sud-Africain, se présentant sous le nom d’Abu Hurayra Al-ifriki, assure avoir rejoint les rangs de l’État islamique en Syrie. Une information qui n’a pas encore été confirmée par les autorités de son pays. Mais le récit de l’intéressé se révèle d’une impeccable crédibilité.
D’un côté, un pays déchiré par les milices, squatté par l’État islamique et sur lequel prétendent régner deux gouvernements. De l’autre, des voisins africains et des Occidentaux divisés sur les moyens d’agir. Et pourtant, en Libye, il y a urgence.
Une série de coups de filet opérés récemment par la DGST d’Abdellatif Hammouchi a révélé une évolution préoccupante des cellules jihadistes dans le nord du Maroc.
Des centaines de manuscrits, des œuvres antiques et de vieux journaux ont été détruits et incendiés, courant janvier, par les combattants de l’organisation de l’État islamique (Daesh) à Mossoul en Irak, selon des témoins.
Après quatre mois de violents combats, l’État islamique (EI) a été chassé de la ville syrienne de Kobané par les forces kurdes. C’est la plus importante défaite du groupe jihadiste sur le terrain. Elle marque la fin de son expansion en Syrie, selon des experts.
Le groupe Etat islamique a revendiqué dimanche l’exécution d’un otage nippon, réclamant que soit relâchée une jihadiste en échange de la libération du deuxième Japonais aux mains du groupe dont les actes suscitent une vague d’indignation internationale.
Ennemies au Moyen-Orient, les deux grandes mouvances de l’islamisme radical ont tendance à s’imbriquer à mesure que l’on s’éloigne du foyer syro-irakien.
Nommé chef d’état-major dans un contexte politique et sécuritaire tendu, Gadi Eizenkot, général expérimenté, s’est toujours montré implacable. Sans pour autant être un va-t-en-guerre.
Les combattants marocains de l’État islamique (EI) ont leur star. Son nom : Fatiha Mejjati, veuve de Karim Mejjati, membre d’Al-Qaïda tombé en Arabie saoudite en avril 2005. Véritable icône du jihadisme au féminin, elle a fait allégeance au « calife » Abou Bakr al-Baghdadi le 1er juillet… sur Twitter. C’était juste avant de plier bagage pour la Syrie.
Plus d’un millier de Marocains ont décidé de rejoindre les rangs de l’État islamique. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs motivations ? Comment sont-ils recrutés ? Comment les autorités font-elles face à la menace potentielle qu’ils représentent ? Enquête.
Le groupe terroriste le plus actif en Égypte, Ansar Bayt al-Maqdis, vient de prêter allégeance à l’État islamique (Daesh). Une alliance qui est tout sauf anecdotique. Décryptage avec Agnès Levallois, consultante spécialiste du Moyen-Orient, et Sophie Pommier, professeur à l’Institut d’études politique de Paris et spécialiste de l’Égypte.
Dans l’intérieur de la Tunisie, électeurs et formations politiques se croisent, entre désillusions des uns et ambitions électorales des autres. Reportage.
Partenaire privilégié des Occidentaux dans leur guerre contre l’État islamique, le gouvernement autonome kurde n’en manoeuvre pas moins habilement pour tirer son épingle du jeu. Reportage.
Fondateur des Scouts musulmans de France, le chef spirituel de la confrérie soufie Alawiya n’a pas de mots assez durs pour condamner les atrocités jihadistes.
Qui sont les terroristes de Jund al-Khilafa, qui ont exécuté l’otage français Hervé Gourdel ? Leur chef, Abdelmalek Gouri, a fait allégeance à l’État islamique.
Comment la force de État islamique a-t-elle jailli du chaos en Irak et en Syrie ? Laurent Touchard* revient en deux billets sur la naissance d’une armée jihadiste assez puissante pour supplanter Al-Qaïda et mettre sur le pied de guerre les plus grandes puissances occidentales.
Pour annihiler les jihadistes de l’État islamique, en Irak comme en Syrie, le président américain, Barack Obama, doit s’appuyer sur une large coalition internationale. Pas évident, car les intérêts des uns et des autres ne concordent pas toujours…