L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, les soldats de l’opération Barkhane ont arrêté Oumeya Ould Albakaye, haut responsable de l’EIGS, très actif dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
Au pouvoir depuis un peu plus d’une année, le chef de l’État doit composer avec les impératifs sécuritaires, les effets de la crise malienne et un sentiment antifrançais grandissant. S’il a fait le choix d’apparaître comme l’allié des Occidentaux au Sahel, il sait aussi que ce pari est risqué.
Une loi permettant de nouvelles implantations « plus près des théâtres d’opération » a été votée à l’Assemblée nationale. Le pays gouverné par Mohamed Bazoum bénéfice déjà du soutien de plusieurs forces occidentales, notamment françaises et américaines.
Redéploiement de Barkhane, arrivée de Wagner au Mali… Avec la nouvelle donne au Sahel, le président nigérien doit repenser sa stratégie. Et ménager une armée au sein de laquelle la grogne n’est jamais loin.
Depuis un mois, plusieurs villages des environs de Gao ont été ciblés par les jihadistes de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS). Entre 300 et 500 personnes ont été tuées, principalement des civils. C’est le bilan le plus lourd jamais enregistré depuis le début du conflit.
Le suspect, d’origine marocaine, a été mis en détention par la justice belge. Cette affaire est liée à l’arrestation le 2 mars dans le sud du Maroc d’un « extrémiste » marocain affilié à l’organisation jihadiste État islamique.
Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.
L’armée américaine a mené un raid dans la province d’Idleb, dans la nuit du 2 au 3 février. Sa cible n’était autre que le leader de l’organisation jihadiste.
Alors que la traque des Forces démocratiques alliées (ADF) s’intensifie, Benjamin Kisokeranio a été arrêté dans l’est de la RDC, selon des sources militaires congolaises. Il était chargé du renseignement, des finances et de la logistique de ce groupe rebelle avant d’entrer en dissidence en 2019.
L’ACTU VUE PAR. Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter des sujets d’actualité. À l’issue de la première étape du procès des auteurs des attentats du Bataclan et du Stade de France, en 2015, consacrée à l’audition des parties civiles, l’une des avocates de ces dernières, Samia Maktouf, livre sa vision des enjeux de ces audiences.
À l’occasion de la publication de son nouveau roman, « L’Amour au temps des scélérats », l’écrivain franco-algérien passe en revue les grandes thématiques qui agitent l’actualité du monde arabe.
La « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui par l’armée française est l’épilogue d’une longue traque. Depuis des mois, toutes les armées de la région étaient à ses trousses. Mais le chef de l’État islamique au grand Sahara demeurait insaisissable.
Emmanuel Macron a annoncé, le 16 septembre, la « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe État islamique au grand Sahara, qu’il avait créé en 2015. Il était depuis l’un des jihadistes les plus recherchés en Afrique de l’Ouest.
Après plusieurs semaines de rumeurs, Emmanuel Macron a confirmé la mort du chef du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS). Jeune Afrique retrace la traque des forces françaises.
Depuis cinq ans, pour se financer, les groupes terroristes font main basse sur les sites d’orpaillage dans des zones où l’État burkinabè est quasi absent. Enquête.
Alors qu’Iyad Ag Ghali a salué la prise du pouvoir des talibans en Afghanistan, quel impact ce retour aura-t-il sur les groupes jihadistes au Sahel ? Eléments de réponse avec le spécialiste Adib Bencherif.
Après leur retrait d’Afghanistan, les États-Unis vont appuyer l’armée congolaise dans sa traque d’un groupe affilié à l’État islamique. Nouvelle intervention militaire périlleuse…
Succès militaires au Mozambique, renforcement de la coopération sécuritaire et économique avec la Centrafrique… Depuis plusieurs mois, le Rwanda se déploie sur des théâtres d’opération sortant de son champ d’action habituel. Décryptage d’une stratégie.
Autorité religieuse respectée à travers le monde arabe, ce chef religieux mauritanien est depuis quelques années un ambassadeur officieux de son pays dans le Golfe. Portrait.
Les chefs d’État de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont décidé d’intervenir militairement dans le pays. Cependant, ce soutien extérieur risque de ne pas suffire.
Paris annonce la capture de Dadi Ould Chouaïb, plus connu sous le nom d’Abou Dardar. Ce cadre de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) faisait partie de l’échange de prisonniers qui a permis la libération de Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin.
Déjà déclaré mort à cinq reprises entre 2009 et 2016, Abubakar Shekau aurait été tué le 19 mai dans son fief de la forêt de Sambisa, dans le nord-est du Nigeria. Cette fois, l’information semble cependant crédible.
Prix Albert-Londres en 2007, la réalisatrice Anne Poiret consacre un documentaire aux enfants de Daech, ces fils et filles de combattants qui paient le prix fort des horreurs commises par leurs parents. Il sera diffusé le mardi 18 mai à 20h50 sur France 5.
Pour endiguer le fléau extrémiste dans cette partie du Niger où les islamistes exploitent les tensions interethniques, l’État doit y restaurer sa légitimité. À défaut, les attaques et les contre-attaques risquent de se répéter.
Détenus dans des camps mal sécurisés, au sein de territoires contrôlés par des forces diverses, des membres de Daech réussissent à gagner l’Europe, l’Afrique du Nord ou la Turquie. Comment s’y prennent-ils ? Quelles routes empruntent-ils ? JA a mené l’enquête.
Lutte contre le radicalisme religieux, débat sur « l’islamogauchisme », politique identitaire… Les fractures de la société française sont nombreuses. Entretien avec le politologue Olivier Roy, spécialiste du jihadisme.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
La prise du port stratégique de Palma par des jihadistes affiliés à l’État islamique marque un tournant sans précédent en Afrique australe. Retour en infographies sur les origines du conflit.
Depuis le 24 mars, les terroristes du groupe Al-Shabab mènent une vaste offensive contre la ville de Palma, dans le Cabo Delgado. L’État islamique a revendiqué l’attaque et des milliers de personnes cherchent toujours à fuir la zone.