L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
Lors de son investiture, le nouveau président Mohamed Bazoum a dénoncé les « crimes de guerre » commis dans son pays par Al-Qaïda et l’État islamique au Grand Sahara, deux groupes dont il a jugé qu’ils menaient leurs attaques au Niger depuis des bases installées au Mali.
La prise du port stratégique de Palma par des jihadistes affiliés à l’État islamique marque un tournant sans précédent en Afrique australe. Retour en infographies sur les origines du conflit.
Depuis le 24 mars, les terroristes du groupe Al-Shabab mènent une vaste offensive contre la ville de Palma, dans le Cabo Delgado. L’État islamique a revendiqué l’attaque et des milliers de personnes cherchent toujours à fuir la zone.
Si les États-Unis ont placé les Forces démocratiques alliées (ADF) sur la liste des groupes terroristes ayant prêté allégeance à l’État islamique, la réalité des liens entre les deux mouvements reste difficile à définir, explique Jason Stearns, directeur du Groupe d’étude sur le Congo (GEC).
En quelques semaines, la France a annoncé avoir neutralisé plusieurs des chefs du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Choix stratégique ou tactique conjoncturelle ?
Dotée d’un nouvel émir depuis quelques mois, l’organisation terroriste cherche à tirer profit des crises dans le monde arabe pour s’implanter à nouveau.
Guerre civile algérienne, camps sahéliens, réseaux saoudiens… L’universitaire américain décrit un jihad nigérian à vocation régionale, bien avant l’émergence de l’État islamique en Afrique de l’Ouest.
Au moins 92 soldats tchadiens ont été tués lundi 23 mars dans des affrontements avec Boko Haram à Boma, dans la province du Lac. Sur place, le président Idriss Déby Itno a revêtu les habits de chef de guerre pour mener la riposte.
Le ministère de la Défense du Niger a annoncé ce jeudi avoir éliminé le jihadiste nigérian Ibrahim Bakoura*. Portrait de ce chef de faction de Boko Haram.
Le groupe État islamique a revendiqué jeudi l’attaque contre le camp d’Inates, dans l’Ouest du Niger, qui a fait au moins 71 morts et des disparus mardi.
La collision entre les deux hélicoptères lundi soir au Mali, qui a causé la mort de 13 soldats français, n’est pas due à des tirs ou à une action des jihadistes qu’ils combattaient, a affirmé vendredi le chef d’état-major de l’armée française, contrairement à la revendication la veille de l’État islamique.
Si le nombre d’attentats et de victimes a globalement diminué dans la zone Afrique-Monde arabe, le Global Terrorism Index (GTI) 2019 considère toujours cette dernière comme la plus affectée par le phénomène.
En l’absence de justice et de réelles solutions pour la Syrie et le Moyen-Orient, le désespoir et la misère alimenteront une nouvelle explosion, à côté de laquelle les précédentes paraîtront des épiphénomènes.
Le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attaque dans laquelle 49 soldats maliens sont morts vendredi dans la région de Ménaka, ainsi que celle d’un militaire français, victime d’un engin explosif samedi lors d’une opération.
L’organisation État islamique a annoncé jeudi la désignation d’un successeur, Abi Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, et menacé les États-Unis de venger la mort du « calife » Abou Bakr al-Baghdadi.
Quel avenir pour l’organisation État islamique (EI ou Daech, suivant son acronyme arabe) après la mort, ce week-end dans le nord-ouest de la Syrie, de son chef auto-proclamé Abou Bakr al-Baghdadi ? Réponse avec Hisham al-Hashimi, chercheur irakien spécialiste des groupes armés.
Le chef de Daesh a été tué, le 27 octobre, lors d’une opération américaine dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé le président américain Donald Trump, ce dimanche.
Une attaque contre des fidèles qui priaient vendredi soir dans une mosquée a fait au moins 16 morts dans le nord du pays. Un millier de personnes se sont rassemblées le lendemain contre le « terrorisme » et pour dénoncer la présence de forces armées étrangères dans le pays.
Plusieurs soldats nigérians ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes au passage d’un convoi militaire dans le nord-est du pays, ont indiqué mercredi des sources sécuritaires.
Depuis avril dernier, l’organisation État islamique (EI) a revendiqué plusieurs attaques en RDC. Mais la réalité de son implantation est mise en doute par les experts.
Le double attentat du 27 juin à Tunis témoigne, paradoxalement, du relatif affaiblissement des jihadistes. Quelle est la stratégie du gouvernement pour les annihiler ? Que doit-il encore améliorer ? Enquête.
Sept personnes, dont un policier, ont été tuées dans le nord du Mozambique lors d’une attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique, a-t-on appris le 6 juillet de sources locales.
Un civil a succombé à ses blessures, portant à deux le nombre de personnes tuées dans le double attentat suicide perpétré à Tunis le 27 juin, a annoncé jeudi le ministère de l’Intérieur.
C’est la grande question du moment : que faut-il faire des enfants dont les parents jihadistes sont morts ou sont emprisonnés en Irak et en Syrie ? Faut-il les autoriser à rentrer au pays de naissance de leurs parents ou les laisser sur place ?
Laisser la justice irakienne exécuter les jihadistes français détenus sur son sol est risqué, la peine de mort n’étant pas une sanction exemplaire. La solution pour un procès authentique, équitable, et humain : un tribunal international spécial.
La Libye, l’Irak, le Yémen, la Syrie et la Somalie figurent parmi les 10 pays les moins pacifiques au monde, selon l’édition 2019 du Global Peace Index. Si la tendance est à la diminution générale des conflits, la zone Afrique du Nord-Moyen-Orient (MENA) demeure celle où la paix est la moins garantie.