L’État islamique, appelé également « Daesh » en arabe, est un mouvement terroriste d’idéologie salafiste et jihadiste. Le 29 juin 2014, par la voix de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, elle annonçait le rétablissement d’un califat dans les territoires sous son contrôle, en Syrie et en Irak. Certains groupes terroristes en Afrique lui ont fait allégeance.
La montée des attaques au Burkina Faso est en grande partie imputable à l’affaiblissement de l’État, lui-même provoqué par un contexte politique très instable depuis le début de la décennie.
Huit membres des forces de police égyptiennes ont été tués mercredi dans l’attaque d’un checkpoint dans le Nord-Sinaï, où sévit une branche locale du groupe État islamique (EI), a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Le chef présumé d’une cellule jihadiste a reconnu jeudi son rôle dans l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l’État islamique (EI).
Le procès des assassins présumés de deux jeunes touristes scandinaves, décapitées mi-décembre dans le sud du Maroc au nom du groupe État islamique (EI), a repris jeudi à Salé, près de Rabat, après deux renvois successifs.
La Tunisie a renforcé la sécurité de sa frontière sud, après le signalement par la coalition internationale de la possible présence en Libye du calife autoproclamé de l’organisation jihadiste État islamique, dont le territoire en Syrie a presque été réduit à néant.
Un temps en perte de vitesse, les jihadistes de Boko Haram sont de nouveau à l’offensive au Nigeria. En cause, notamment, le renfort des combattants de l’État islamique qui ont fui le Moyen-Orient pour la zone sahélienne.
Le procès des assassins présumés de deux touristes scandinaves, décapitées en décembre près d’Imlil, dans le massif du Mont Toubkal, reprend jeudi à Salé. Les principaux suspects, natifs de la région de Marrakech, risquent la peine de mort.
À la Une du numéro 83 du bimestriel « La Revue », en vente dans les kiosques, un dossier spécial sur l’acte II de l’indépendance algérienne, une enquête sur les femmes russes auxquelles Vladimir Poutine a donné le pouvoir, ou encore le récit de Kamal Redouani, journaliste en infiltration dans des groupes jihadistes.
Si certains la considéraient vaincue en Libye après sa défaite à Syrte en 2016, l’organisation État islamique (EI) s’est en réalité réfugiée dans le sud du pays et réorganisée en plus petits groupes pour mener une guerre de guérilla. Ses attaques se sont multipliées depuis le début de l’offensive du général Haftar dans l’ouest du pays. Analyse.
Depuis la proclamation, très médiatisée, de la défaite de l’État islamique en Syrie et en Irak, seul le retour des jihadistes étrangers dans leurs pays d’origine semblait occuper les débats. Revendiquées par le groupe extrémiste, deux récentes attaques terroristes nous rappellent que cette mouvance demeure vivace et prospère aux quatre coins de la planète, et qu’il faudra l’affronter pendant encore de longues décennies.
Le rapport d’avril 2019 de l’institut de recherche Egmont compare les stratégies mises en place par les autorités de Tunisie, d’Égypte et du Maroc pour faire face au retour des jihadistes partis à l’étranger. Si la réponse dans ce dernier pays est plus globale, celle des deux premiers est trop axée sur la sécurité, selon le coordinateur de l’étude.
Le chef de l’organisation État islamique (EI) a déclaré dans une vidéo diffusée lundi que les attentats menés le dimanche de Pâques au Sri Lanka ont été fomentés en représailles à la perte de la ville de Baghouz, en Syrie.
L’Irak a proposé aux pays membres de la coalition internationale antijihadistes de juger leurs ressortissants soupçonnés d’avoir rejoint le groupe État islamique (EI), en échange d’au moins deux milliards de dollars.
Entre la fin du mandat d’Abdelaziz Bouteflika, le report du Brexit ou la reconnaissance américaine de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, le mois d’avril s’annonce chargé en événements.
Pouvoir réel et fantasmé de l’armée, situation des Frères musulmans, place de l’Égypte en Afrique… Le chercheur et spécialiste de la vie politique égyptienne Baudouin Long nous dit tout de la nouvelle Égypte.
L’assaut décisif contre l’ultime poche du groupe État islamique (EI) en Syrie a repris, le délai donné à l’organisation pour la « reddition » de ses combattants ayant expiré, ont annoncé dimanche les forces antijihadistes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington.
Avocate de victimes du terrorisme, Samia Maktouf dit entendre la volonté de ses clients de voir les jihadistes répondre de leurs actes, qui ne constituent pas de simples associations de malfaiteurs terroristes, même criminelles, mais qui doivent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Deux villages ont été attaqués le 15 janvier par des hommes armés apparentés à l’État islamique dans le Grand Sahara, qui ont exécuté des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad et des civils parmi lesquels ils ont ciblé exclusivement des membres de la communauté daoussak.
La chute est sensible. Depuis 2016, le nombre de morts liés à des actes de terrorisme a baissé de 27 %, pour atteindre 18 814 en 2017. C’est le fait saillant qui ressort de la sixième édition de l’Indice du terrorisme mondial, publié mercredi 5 décembre par le think tank « Institute for Economics and Peace ».
Douze personnes soupçonnées d’appartenir au groupe jihadiste État islamique ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur un attentat-suicide perpétré en octobre à Tunis, a annoncé vendredi 30 novembre le ministère de l’Intérieur.
Après « Hedi », primé en 2016 au festival de Berlin, le réalisateur tunisien Mohamed Ben Attia revient avec « Mon cher enfant », un film original sur le désarroi d’un père dont le fils a sombré dans l’extrémisme.
Forte de 400 à 700 éléments, l’organisation État islamique est en pleine restructuration en Libye. De Syrte, les jihadistes sont descendus plus au sud, délaissant leur stratégie d’expansion territoriale au profit de méthodes de guérilla.
Les Égyptiens votent à partir de lundi pour élire leur président dans un scrutin sans surprise qui devrait donner à l’homme fort du pays, Abdel Fattah al-Sissi, un deuxième mandat de quatre ans.
La prise d’otages de ce vendredi dans un supermarché de Trèbes, dans le sud de la France, s’est soldée par la mort d’au moins trois personnes. Le suspect, qui se réclamait de l’État islamique et qui serait un Marocain d’une trentaine d’années, a été abattu lors de l’assaut des forces de l’ordre.
Abou Walid al-Sahraoui, le chef de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), a réussi à échapper à une offensive menée le 22 février par des soldats français de la force Barkhane, des combattants du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) et du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), dans le sud-ouest de Ménaka.
Un document confidentiel des Nations unies rapporte une hausse du trafic d’êtres humains en Libye. D’après les experts onusiens, les forces libyennes aident les groupes rebelles dans leur contrôle des routes migratoires.
La biographie d’Abou Hafs, ancien compagnon d’Oussama Ben Laden est une plongée dans l’évolution du jihadisme contemporain. Lancement de la guerre de la communication, positionnements géostratégiques sous couvert de décisions religieuses… Le Mauritanien a été témoin et acteur de la naissance du logiciel jihadiste.
Dans son dernier ouvrage, paru fin novembre à Londres, le professeur et ancien ministre mauritanien présente le mouvement terroriste comme une organisation moderne qui se nourrit de la violence contemporaine.
Que reste-t-il du vent de contestation populaire qui s’est levé en 2011 dans les pays arabes, du Maroc au Yémen ? Alors que les rêves de changement ont été balayés par des crises politiques profondes et par l’hydre jihadiste, l’heure est à la « reprise en main » contre-révolutionnaire.