C’est une catastrophe écologique majeure qui est passée sous silence. Sur les cinquante dernières années, la pollution pétrolière en continu qui affecte le Delta du Niger représenterait 2 à 3 fois le volume de pétrole déversé dans le golfe du Mexique après l’explosion de la plateforme Deepwater Horizon.
La proposition d’amnistie des rebelles du delta du Niger est toujours valable, a fait savoir le nouveau président nigérian Goodluck Jonathan lors d’une visite dans la région. Cette proposition avait été faite par son prédécesseur, Umaru Yar’Adua, et visait à mettre fin à des attaques coûteuses pour le secteur pétrolier.
Le chef du Niger Delta Vigilante et ses 5 000 ont accepté de déposer les armes dans le cadre de l’amnistie offerte par le gouvernement nigerian. Ateke Tom a cependant prévenu que les attaques reprendraient si les autorités ne tenaient pas leur promesse de développer la région.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a proposé le soutien des Etats-Unis pour ramener la paix dans le sud pétrolifère du Nigeria, lors d’une visite mercredi dans cette puissance africaine avec laquelle Washington souhaite resserrer les liens.
La pollution causée par un demi-siècle d’exploitation du pétrole dans le sud du Nigeria est l’un des exemples les plus dérangeants de la « malédiction » que peuvent constituer des ressources naturelles, a annoncé mardi Amnesty International dans un rapport accablant.
Les employés locaux de la compagnie pétrolière française Total dans le sud du Nigeria ont décidé d’entamer une grève de trois jours, pour protester contre les violences récurrentes dans la région, a-t-on appris de source syndicale.
Un navire en provenance de Singapour a été détourné ce week-end avec son équipage par des hommes armés dans le delta du Niger, région pétrolière du sud Nigeria, a annoncé lundi un porte-parole de l’armée.