Un tribunal sud-africain a demandé vendredi au ministre de la Justice de se prononcer sur l’extradition de l’ancien ministre mozambicain des Finances. Manuel Chang avait été arrêté en 2018 à Johannesburg pour sa participation présumée au scandale de la dette cachée du Mozambique.
Cet expert de l’agence de notation américaine, responsable de l’Afrique francophone, pointe les risques d’un endettement trop important en devises. Et juge peu probable le lancement effectif de l’eco dès 2020.
Tant que les États-Unis n’auront pas retiré le Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce pays ne pourra obtenir un allègement de la dette de plus de 150 milliards de dollars qui l’étrangle.
La Chine, loin d’avoir poussé l’Afrique dans le piège du surendettement comme certains l’en accusent, œuvre concrètement à la sortir du sous-développement.
Le procès de Jean Boustani, un homme d’affaires libanais présenté comme le « cerveau » d’une opération à deux milliards de dollars, avec des pots-de-vin en cascade et qui a mis le Mozambique au bord du précipice financier, s’est ouvert mercredi à New York.
La Tunisie a émis un eurobond le 10 juillet dernier. Elle a obtenu 700 millions d’euros à rembourser sur sept ans à un taux de 6,375 %. Que disent ces chiffres de la situation financière du pays ? Décryptage.
L’Afrique du Sud a annoncé le 13 juillet avoir mis un terme à son projet d’extrader vers son pays d’origine l’ancien ministre mozambicain des Finances, Manuel Chang, arrêté l’an dernier à Johannesburg pour son implication présumée dans un vaste scandale de corruption.
L’Afrique du Sud a annoncé, le 22 mai, sa décision d’extrader vers le Maputo l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, arrêté fin 2018 sur son territoire dans le cadre du vaste scandale de la dette cachée qui ébranle son pays.
Après avoir obtenu, en novembre 2018, un accord de principe pour la restructuration de son eurobond, Maputo annonce être proche d’un accord avec un autre de ses créanciers, la banque russe Vnechtorgbank (VTB), proche du Kremlin.
Annoncé en conseil des ministres, l’accord de restructuration de la dette congolaise signé le 29 avril avec la Chine pourrait ouvrir la voie à la conclusion d’un programme d’aide du FMI.
Le groupe de construction navale Privinvest, mis en cause dans le scandale de la dette cachée du Mozambique, a décidé de passer à la contre-attaque, mi-mars. S’estimant injustement accusé, il réclame des centaines de millions de dollars de réparations à l’État mozambicain.
C’est une histoire de pots-de-vin faramineux et d’une dette de près de 2 milliards de dollars que Maputo est dans l’incapacité de rembourser. Une histoire de navires français, de banquiers suisses et d’intermédiaires libanais dont la justice a fini par se saisir, mais qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.
La France a-t-elle fermé les yeux sur un contrat douteux en 2013, dans le cadre du deal mozambicain qui a permis de sauver des centaines d’emplois des Constructions mécaniques de Normandie (CMN) ?
Il n’y a pas encore d’annonce officielle mais plusieurs sources du ministère des Finances confirment, sous couvert d’anonymat, l’imminence d’une émission d’obligations sur le marché international. Une première incursion du Bénin sur les marchés obligataires en dehors de la zone Franc.
Des négociations entre la Chine, Exim Bank et la République du Congo ont été axées sur l’annulation ou le rééchelonnement de la dette congolaise, dont 35% sont détenus par Pékin. L’annonce de l’ambassadeur chinois à Brazzaville devrait permettre au pays de conclure un accord avec le FMI.
En remontant la piste des 2 milliards de dollars de sa dette cachée, le gouvernement du Mozambique a porté plainte devant la Haute Cour de justice de Londres contre le Crédit suisse, trois ex-employés de la banque et le constructeur naval Privinvest. Tous sont soupçonnés d’être impliqués dans les montages financiers occultes à l’origine du scandale.
Le Libanais Jean Boustani, arrêté à New York dans le cadre de l’affaire de la « dette cachée » du Mozambique, a également collaboré avec l’Angola. Notamment dans le cadre de la visite du président João Lourenço en France, en mai dernier.
Le fils de l’ex-président mozambicain Armando Guebuza a été arrêté samedi dans le cadre de l’enquête sur un réseau de corruption ayant profité de deux milliards de dollars de dette publique cachée, a-t-on appris de sources judiciaires et dans les médias.
La justice sud-africaine a refusé vendredi la libération de l’ex-ministre mozambicain des Finances Manuel Chang, détenu depuis la fin 2018 dans le cadre d’une affaire de corruption, qui a engendré l’arrestation de cinq autres personnes le 14 février.
Cinq interpellations ont eu lieu, entre le 29 décembre 2018 et le 3 janvier 2019, dans le cadre de l’enquête sur la « dette cachée » du Mozambique, emprunts réalisés en 2013 et 2014 par trois entreprises publiques qui avaient précipité le pays dans une grave crise financière.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Une lueur d’espoir pour l’économie mozambicaine : deux ans après que le pays a fait défaut sur son obligation internationale, le gouvernement vient de conclure un accord de principe avec une partie de ses créanciers sur la renégociations des termes de cet emprunt.
Le gouvernement tunisien vient de lever 500 millions sur les marchés internationaux. Une entrée de devise qui arrive à point nommé, dans un contexte où les réserves de change se sont considérablement réduites en un an.
L’agence Fitch a révisé à la hausse la perspective attachée à la note « B » qu’elle attribue à la dette gabonaise en la faisant passer de « négative » à « stable », le 5 octobre.
Face à la montée rapide de la dette publique des États africains, le FMI a fixé des priorités pour maintenir la confiance entre prêteurs et emprunteurs.
Élu il y a près de deux ans, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, n’a pas manqué de rigueur dans sa gestion. Mais le poids de la dette et la faillite des banques limitent sa marge de manœuvre et compromettent ses promesses de campagne.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
Le titre de l’étude publiée le 17 mai dernier par l’agence de notation Standard & Poor’s est éloquent : la résurgence des risques sur le remboursement de la dette en Afrique subsaharienne suggère un échec de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Le point avec l’auteur du rapport, Ravi Bhatia.
Le Fonds monétaire international prévoit 3,7 % de croissance en Afrique subsaharienne pour l’année 2018, après 3,4 % en 2017. S’inquiétant de la hausse des vulnérabilités économiques dans un contexte de progression de l’endettement public, l’institution internationale recommande aux pays africains de mieux maîtriser leurs budgets, d’améliorer la collecte de l’impôt et de créer un cadre favorable à l’investissement.