Les eurobonds émis par le gouvernement ivoirien ont été très largement sursouscrits, permettant aux caisses de l’État de récolter 1,7 milliard d’euros en deux tranches, pour des maturités respectives de 12 et 30 ans.
Le Sénégal a émis ce mardi des obligations souveraines (eurobonds) pour un montant de 2,2 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à des taux « très favorables », a annoncé le gouvernement. C’est le cinquième emprunt international du pays après 2009, 2011, 2014 et 2017.
Le gouvernement ivoirien confirme l’émission d’un quatrième eurobond au mois de mars 2018, dans un contexte marqué par le resserrement des conditions de financement au niveau régional et d’un endettement public limité à 46 % du PIB.
Après huit mois de négociations, Glencore a fini par lâcher du lest. Le Tchad et la société de négoce suisse, qui exploite le pétrole tchadien depuis 2013, ont trouvé un accord ce mercredi sur la restructuration de la dette étatique s’élevant à 1,36 milliard de dollars vis-à-vis de la société.
Devant la frilosité du marché sous-régional, Abidjan a décidé de se tourner vers les marchés internationaux. Objectif : réaliser une partie des 1 310 milliards de FCFA d’obligations qui lui sont nécessaires pour financer les dépenses de fonctionnement de l’État.
L’inflation est maîtrisée, le déficit budgétaire contenu, la croissance soutenue. Reste à réduire l’énorme dette publique, que les investissements réalisés pour relancer la machine ont fait monter en flèche.
Les trois entreprises publiques mozambicaines impliquées dans l’affaire de la dette cachée, qui avait conduit le FMI et d’autres grands bailleurs de fonds à suspendre leur aide budgétaire aux pays, ont contesté des conclusions de l’audit réalisé par le cabinet Kroll LLC, rapporte Bloomberg.
La dette publique de la République du Congo s’élevait à quelque 9,14 milliards de dollars américains fin juillet, représentant 110% du PIB, a annoncé mercredi le Fonds monétaire international à l’issue d’une mission menée dans le pays.
Le FMI a annoncé que son conseil d’administration avait révisé le cadre d’évaluation de la viabilité de la dette pour les pays à faibles revenus. Un cadre que l’institution partage avec la Banque Mondiale et qui conditionne les politiques de prêts de nombreux bailleurs de fonds.
À l’issue d’une mission de contrôle à Dakar, du 7 au 19 septembre 2017, le FMI s’est inquiété de l’endettement du pays. Le service de la dette – soit la somme que le Sénégal doit payer chaque année pour honorer sa dette -, qui s’élevait à 24% des recettes de l’État en 2014, devrait passer à 30% en 2017.
L’imbroglio s’épaissit autour de l’affaire Commisimpex, du nom de la société qui réclame au Congo de vieilles créances impayées. Elle a connu un nouveau rebondissement, fin juin. La justice américaine, qui avait donné raison à Commisimpex, a gelé un versement congolais destiné au remboursement de la dette extérieure du pays. Dans la foulée, l’agence de notation S&P a dégradé la note de cette dette, arguant que le pays avait fait défaut.
La troisième émission d’euro-obligations de la Côte d’Ivoire, finalisée en fin de semaine dernière, va permettre au pays de financer son budget, mis à mal, entre autre, par la chute des cours du cacao.
Le Mozambique et ses partenaires financiers attendent avec impatience l’audit censé faire toute la lumière sur la « dette cachée » par le gouvernement, au cœur d’un scandale qui menace le président Filipe Nyusi.
Le Sénégal s’apprête à émettre ce mois-ci un eurobond − un emprunt obligataire international − afin de financer une série de projets d’infrastructures qui doivent tirer la croissance du pays à 7% à partir de l’an prochain, rapporte l’agence Reuters.
Le Mozambique a annoncé lundi qu’il ne serait pas en mesure de régler mercredi 18 janvier, comme prévu, les 60 millions de dollars d’intérêts d’un emprunt souverain.
Une délégation du Fonds Monétaire international (FMI) séjourne depuis jeudi à Lomé. La mission doit parvenir à la conclusion d’un programme de facilité élargie de crédit (FEC) avec le Togo, censé permettre au pays de maintenir son taux de croissance.
Le gouvernement nigérian a annoncé la découverte de l’équivalent de 6,9 milliards de dollars de créances supplémentaires dans les comptes publics. Selon Abuja, cette dette a été accumulée sous l’administration précédente.
Pour son emprunt obligataire international de 750 millions de dollars, émis jeudi, le Ghana a récolté jusqu’à 4 milliards de dollars de souscriptions. L’eurobond a été émis à un taux de 9,25 %, inférieur au taux d’intérêt exigé à Accra par les marchés internationaux, il y a un an.
Les autorités congolaises ont procédé à un paiement estimé à 21 millions de dollars pour l’échéance de fin juin 2016 de son emprunt international de 2007. Une « erreur administrative » a empêché la réalisation de ce paiement à temps, entraînant la dégradation de la note du pays.
Pour nombre d’observateurs, c’est avant tout une question politique. Pour se libérer de ses créanciers, l’État doit relâcher sa tutelle sur l’économie. Comprendre : privatiser.
Le gouvernement tunisien compte émettre un emprunt obligataire international de 500 millions de dollars avant la mi-juin, après avoir obtenu une garantie américaine. L’émission d’un eurobond de 1 milliard d’euros, prévue ce mois-ci, a été en revanche repoussée au semestre prochain.
Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé de suspendre son aide au Mozambique, suite à la découverte de l’existence d’environ un milliard de dollars de dettes non intégrées dans les statistiques officielles, a indiqué l’institution financière.
Alors que la question de la soutenabilité de la dette revient au goût du jour, Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, publie une analyse passionnée et originale sur les antécédents et la viabilité de l’endettement des États africains.
Les déficits se creusent, les monnaies se déprécient, la croissance ralentit… Le surendettement est encore loin, certes, mais les pays subsahariens doivent ajuster sans tarder la structure de leur budget : moins de matières premières, plus d’impôts.
La mesure a été approuvée par les députés le 23 décembre. Ces ressources serviront à financer le budget 2016 et rembourser une partie du premier eurobond de l’histoire du pays qui arrive à maturité en 2017.
Des analyses préliminaires à la première émission d’obligations de la RDC sur les marchés internationaux sont en cours, selon le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, cité par l’agence « Bloomberg ».
Le Ghana a pu lever 1 milliard de dollars avec cette opération, au taux assez élevé de 10,75 % et pour une maturité plus longue que celles de ces précédents emprunts sur les marchés internationaux.