« L’examen des politiques économiques volontaristes dans plusieurs pays africains laisse dubitatif sur la corrélation entre champions nationaux et développement inclusif », estime Alain Kouadio, qui plaide pour des « filières championnes nationales ».
« Made in China », « Made in America », « Made in France »… Tout le monde connaît ces appellations censées garantir l’origine des produits que nous achetons. Mais à quand un label pour l’Afrique ? Explications en vidéo.
La récente controverse sur l’appartenance – ou non – du Sénégal à la catégorie des pays pauvres ou à celle des « pays à revenu intermédiaire » est banalement vaine, déplore le journaliste économique Joël Assoko.
Nous devons nous poser la question, et trouver la réponse, de la prise en charge du surplus démographique en Afrique. Avec 2,1 enfants par femme, comme en 1960, le PIB par habitant serait par exemple multiplié par cinq.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, doit « oser le privé pour répondre à l’urgence en Afrique ». C’est l’avis défendu par l’ancien général français Bruno Clément-Bollée.
Le 2 avril 2018, l’Assemblée tunisienne a voté le Startup Act, destiné aux jeunes pousses du numérique et rédigée avec elles. Un modèle qui pourrait inspirer bien d’autres pays en Afrique subsaharienne, estiment Thomas Léonard, associé chez Okan, et Yahya et Amine Bouhlel, cofondateurs de la start-up tunisienne GoMyCode.
La carte des zones à risque publiée par le ministère français des Affaires étrangères condamne des régions entières à l’isolement, ce qui contribue à l’expansion de l’islam radical.
À l’ouest, Tanger, la perle du détroit, et sa petite sœur, Tétouan, riches et adulées. À l’est, Al Hoceima, pauvre et marginalisée. Si toutes trois forment désormais une seule région, elles n’ont clairement pas connu le même destin. Comment les unifier ?
Ilyas El Omari, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et le patron de la première formation de l’opposition, revient avec force sur les défaillances de la régionalisation avancée ou sur les erreurs de gestion du gouvernement.
Plus de 400 millions de dollars destinés à renforcer l’accès à internet ne sont pas utilisés, alors qu’ils sont à la disposition des gouvernements africains, selon un rapport produit par World Wide Web Foundation et Alliance for Affordable Internet.
Mamoudou Gazibo et Olivier Mbabia, deux chercheurs nigérien et camerounais de l’université de Montréal, viennent de publier leur tout premier « classement de l’émergence en Afrique », qui, outre les performances économiques, prend en compte les performances sociales et la stabilité politique et institutionnelle.
Comment faire pour que les taux de croissance permettent un vrai développement ? En misant sur la démographie, la santé et l’éducation, les femmes, la sécurité et l’apprentissage des langues.
Pour cet ingénieur général des Ponts et chaussées, l’important est moins de se demander combien il y aura d’habitants en Afrique dans vingt ans que de chercher à prévoir où ils seront.
Il n’existe pas de « pays de merde », comme l’aurait ainsi déclaré Donald Trump à la mi-janvier, mais des pays agressés et bouleversés par une poignée de nations cherchant à disposer de leurs richesses, selon Aminata Dramane Traoré.
Pour la deuxième année consécutive, le déficit commercial du Maroc s’est intensifié. Cette situation s’explique, notamment, par l’envolée de la facture énergétique, que ni les exportations de phosphate, ni celles de l’industrie automobile, n’ont pu couvrir.
À quelques semaines du 8e Salon international du tourisme d’Abidjan, les autorités ivoiriennes et acteurs privés comptent sur la bonne santé d’un secteur qui ne cesse de progresser depuis 2014.
De retour d’un festival littéraire au Brésil, Scholastique Mukasonga, écrivaine rwandaise, lauréate du Prix Renaudot 2012 pour Notre-Dame du Nil, a la conviction que l’avenir du monde est entre les mains des pays du sud.
La « conférence de la renaissance » du Niger, qui vient de se clore à Paris, a permis au gouvernement nigérien de récolter 23 milliards de dollars, dont 12,7 milliards de dollars (10,8 milliards d’euros) promis par les bailleurs internationaux en vue du financement du plan de développement 2017-2021. Le secteur privé a contribué à hauteur de 10,3 milliards de dollars.
Le groupe français lance ce 11 décembre son deuxième fonds I&P Afrique entrepreneurs, doté pour l’instant de 50,3 millions d’euros, et qui devrait atteindre à terme les 80 millions d’euros. Cette somme sera investie dans 30 à 40 PME africaines au cours des cinq prochaines années.
Selon la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), il est peu probable que les 47 pays les moins avancés (PMA) disposent en 2030 d’une électricité fiable, durable, moderne et à un prix abordable. Seul un effort politique et financier permettrait la réalisation de l’objectif numéro 7 du Programme de développement durable de l’ONU.
Avec le forum djiboutien sur l’intégration régionale, début décembre, la Chambre de commerce espère convaincre les investisseurs étrangers à aider à consolider la croissance de la région.
La 4e édition du Forum international sur la paix et la sécurité en Afrique s’est ouverte ce lundi à Dakar. Les présidents rwandais, Paul Kagame, et malien, Ibrahim Boubacar Keïta, ont fait le déplacement.
La Sierra Leone espère lever des millions de dollars pour financer des projets de développement en mettant aux enchères un immense diamant, parmi les plus grand du monde, à New York, en décembre prochain.
À la tête d’une trentaine de sociétés, Diadié Sankaré, le PDG de la Société africaine d’études et de réalisations (SAER), a l’art de repérer les créneaux porteurs et de réussir dans les affaires. En toute simplicité.
Le ministre de la Promotion des investissements et du secteur privé attend beaucoup du forum Invest in Mali 2017, qui se tiendra à Bamako les 7 et 8 décembre. Objectif : changer l’image du pays, montrer que le cadre et le climat des affaires sont propices aux capitaux étrangers, et persuader les investisseurs qu’il fait bon y travailler.