Des zones économiques spéciales restées lettre morte, des industries en perte de vitesse, l’émergence projetée à l’horizon 2030 de plus en plus hypothétique… Décidément, côté industrialisation, la RDC peine à redécoller. Non sans inquiéter les entrepreneurs privés regroupés dans le réseau « Makutano ».
Avec son « Agenda 5% », lancé ce lundi 18 septembre, le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) compte sur les fonds souverains pour tripler leur participation aux grands projets du continent dans l’énergie, les transports, l’eau et les technologies de l’information et de la communication.
Jeudi, dans un chic palace parisien, 500 bailleurs et investisseurs avaient répondu présent à la conférence de financement du Plan national de développement tchadien. À la clôture de la conférence vendredi, le pays estime que le total des engagements des secteurs public et privé s’établit à 20 milliards de dollars.
Le rapport 2017 sur les investissements en Afrique publié par le Financial Times analyse les grandes tendances des investissements directs étrangers réalisés sur le continent en 2016. Parmi les faits saillants, la place croissante de la Chine qui est devenue, pour la première fois depuis la création de ce rapport en 2003, le premier investisseur sur le continent en termes de capitaux investis. Quant aux États-Unis, ils restent l’investisseur le plus prolifique en terme de projets.
Fitch Ratings a annoncé dans un communiqué publié mardi 22 août avoir maintenu à « B+ » (catégorie « Très spéculatif) la note de la Côte d’Ivoire, avec perspective stable. L’agence s’inquiète des risques politiques croissants, mais estime que la croissance restera élevée et que l’endettement est maîtrisé.
La Banque mondiale vient de publier un rapport dans lequel elle constate que pour 38 des 54 pays du continent, la qualité des politiques et des institutions nationales a reculé. Or ce rapport sert de base à l’allocation des prêts et dons aux pays africains les plus pauvres.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord, Bamako lance un Plan de développement des régions du nord du pays, pour un coût global de 3,35 milliards d’euros. Le projet est ambitieux, mais pour l’instant seulement partiellement financé : 90% de l’enveloppe prévue reste à trouver.
À l’occasion de sa première tournée Africaine, le chinois Jack Ma, président et fondateur du site de e-commerce Alibaba, a annoncé la création d’un fonds de 10 millions de dollars pour les jeunes entrepreneurs africains.
Le dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales, publié lundi 24 juillet, prévoit un léger regain de croissance dans les économies émergentes, notamment en Afrique. Cependant, la rechute des cours du pétrole depuis mars 2017 et la forte croissance de la population entravent l’embellie économique dans de nombreux pays du continent. L’institution incite les économies en difficulté à mener leurs réformes structurelles tant que la croissance est encore bonne.
Un nouveau rapport confirme que les ressources naturelles africaines, souvent abondantes, ne profitent pas assez aux populations. Qui en bénéficie ? Et qui bénéficie du rapport ?
L’association Afruibana, qui regroupe des représentants de producteurs et d’exportateurs de fruits du Cameroun, de Côte d’Ivoire et du Ghana, a été officiellement lancée ce mercredi 19 juillet à Bruxelles, afin de « rassembler les intérêts de la filière fruiticole en Afrique ».
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
Plusieurs ONG ont fustigé ce mardi 11 juillet la réduction de l’aide au développement annoncée par le ministre français des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans le cadre des économies annoncées en vue d’atteindre l’objectif d’un déficit public n’excédant pas 3 % du PIB.
Depuis le début de l’année 2017, la diplomatie allemande multiplie les initiatives économiques en faveur du continent africain. Profitant de sa posture de Président en exercice du G20, dont le prochain sommet est prévu à Hambourg les 7 et 8 juillet prochain, Angela Merkel, en recevant neuf chefs d’État du continent à Berlin, a confirmé son attachement à un partenariat fécond avec l’Afrique, avec comme premier socle la mise en œuvre d’un plan que d’aucuns ont qualifié de « Plan Marshall pour l’Afrique ».
La Banque islamique de développement a annoncé, dans un communiqué publié lundi 3 juillet, avoir approuvé plusieurs prêts d’un montant total de 452,9 millions de dollars (398,68 millions d’euros) à destination de pays africains, afin de financer des projets de développement concernant la production d’électricité ou l’adduction d’eau.
Pour sa première édition, la Semaine africaine des sciences a lieu tout le mois de juin dans 13 pays du continent. Son but est de faire prendre conscience au grand public comme aux acteurs gouvernementaux de l’importance des sciences.
Angela Merkel reçoit lundi et mardi à Berlin bon nombre de dirigeants africains. L’Allemagne veut saisir l’opportunité de sa présidence du G20 pour attirer les investissements vers l’Afrique, étape nécessaire pour réduire les migrations vers l’Europe.
Quel rôle les gouvernements doivent-ils jouer pour favoriser le développement de leurs productions ? Patrons et ministres en ont débattu lors du Africa CEO Forum.
C’est à Ouagadougou que les deux institutions françaises ont annoncé le fruit de leur rapprochement : 600 millions d’euros, dont la moitié sera consacrée aux infrastructures sur le continent.
De nombreux experts pensent que la fin de la période d’une forte croissance africaine tirée par la Chine a été marquée par la chute des cours des matières premières et le ralentissement de l’économie chinoise.
Le président de la région actuellement la plus agitée du Maroc évoque tour à tour le chômage des jeunes, le cannabis et la contrebande. Sans langue de bois.
Une Tribune co-écrite avec Olivier Poujade, co-fondateur de East Africa Gate (cabinet de conseil dédié à l’accompagnement des investisseurs en Éthiopie et dans la Corne de l’Afrique).
Pour éviter l’impasse sur le sujet, le bureau français de l’ONG ONE veut pousser les candidats à l’élection présidentielle à prendre des engagements chiffrés et met en évidence les leviers qu’ils ont à leur disposition pour s’engager dans le développement.
Commerce (Agoa), santé (Pepfar), énergie (Power Africa Fund)… Les trois anciens présidents américains Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont tous lancé leur programme de développement à destination des pays les moins avancés. Mais le tout nouveau locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, menace, lui, de couper dans les budgets.
La Banque africaine de développement publie un nouveau rapport sur l’économie du continent. Au menu : une kyrielle de bonnes nouvelles théoriques étouffées par un constat déprimant…
Croissance forte, exportations en hausse, réformes constructives… Les résultats sont très positifs. Pourtant, beaucoup sont encore loin d’en percevoir tous les bénéfices.
Depuis 2002, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) publie des rapports spécifiques sur le développement humain au Maghreb et au Moyen-Orient. Le dernier en date n’est pas pour rassurer. Décryptage.
Dans son dernier rapport, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement constate que les 49 pays les moins avancés du monde, majoritairement africains, peinent toujours à profiter des fruits de leur croissance.
Géré par l’institution panafricaine, le Fonds africain de développement (FAD), dédié aux 38 pays d’Afrique à faibles revenus, reconstitue ses ressources pour les trois prochaines années. Mais ses moyens continuent de baisser…