Le 24 janvier, la RDC célébrait sa première passation de pouvoir pacifique entre deux présidents. Pendant que certains saluent un moment historique dans ce pays habitué aux rébellions et aux coups d’État, d’autres scrutent la stratégie du sortant, Joseph Kabila, qui, s’il a transmis le flambeau à Félix Tshisekedi, demeure le maître du jeu politique.
RDC, Zimbabwe, Cameroun, aide au développement… La ministre britannique chargée de l’Afrique fait le point pour JA sur les priorités du Royaume-Uni sur le continent.
Huit intellectuels congolais contraints à la clandestinité depuis plusieurs mois ont trouvé refuge auprès de l’Église catholique et sont sous la protection de la Monusco. Ils sont notamment membres du Comité laïc de coordination, organisateur de trois marches de chrétiens anti-Kabila.
L’année 2018 sera à quitte ou double pour l’avenir ou le devenir de certaines démocraties africaines. L’attention va se concentrer sur le Zimbabwe, pays en pleine refonte. Mais le Cameroun de Paul Biya, le Mali d’IBK ont aussi rendez-vous dans les urnes. Enfin le feuilleton des élections congolaises devrait connaitre son lot de rebondissements. Détails en infographie.
Au moins une personne est morte en République démocratique du Congo jeudi lors des marches de l’opposition contre le président Joseph Kabila interdites et réprimées par les autorités, a-t-on appris vendredi de sources policière et civile.
Ce 29 novembre, les Nations unies ont demandé aux autorités congolaises le « respect des libertés » à la veille d’une marche de l’opposition contre le président Joseph Kabila, toujours interdite par les autorités malgré une ultime réunion.
Un procureur canadien est arrivé le 28 novembre dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC) à la demande du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, pour appuyer l’enquête sur le meurtre de deux experts onusiens en mars.
Ce 27 novembre, l’influent épiscopat congolais a exhorté le président Joseph Kabila à prendre l’engagement public de ne pas se représenter à la présidentielle du 23 décembre 2018 en République démocratique du Congo (RDC) pour permettre la tenue d’élections dans un climat apaisé.
Le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, se rend ce lundi à Kinshasa. Une visite qui s’annonce délicate en raison de la crise en République démocratique du Congo (RDC) et des relations houleuses que le pays entretient avec l’ex-puissance coloniale.
La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a publié lundi un rapport qui présente un bilan d' »au moins » 56 morts lors des manifestations contre le pouvoir de Joseph Kabila.
Les autorités congolaises ont prévenu qu’elles disperseraient mercredi toute manifestation alors que l’opposition et des mouvements citoyens tentaient de mobiliser la population contre le calendrier électoral qui prolonge de fait de plus d’un an le pouvoir du président Joseph Kabila.
La République démocratique du Congo a tenté de rassurer ses partenaires occidentaux avec l’annonce ce 5 novembre d’un calendrier électoral qui prévoit des élections en décembre 2018.
En République démocratique du Congo (RDC), la Commission électorale (Céni) a annoncé ce 5 novembre un calendrier qui permet au président Joseph Kabila de rester au pouvoir jusqu’au début de 2019, fixant la date de la présidentielle au 23 décembre 2018. De son côté, l’opposition redouble d’ardeur pour demander son départ fin 2017.
Trois jours après l’attaque de son domicile, à Kinshasa, le président du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA), Joseph Olenghankoy, s’interroge sur l’absence d’intervention de la police. Celui qui est censé surveiller l’avancée d’un processus électoral très controversé ne cache plus ses divergences avec le pouvoir.
Le 15 octobre à Kinshasa, le président sud-africain Jacob Zuma a exprimé son « soutien au processus électoral en cours en République démocratique du Congo » après une rencontre avec son homologue congolais Joseph Kabila.
La Commission électorale indépendant (Ceni) a créé la surprise au travers d’un communiqué, publié mardi, induisant un report de l’élection présidentielle à 2019. Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement de l’opposition, a accusé jeudi le président Kabila et Corneille Nangaa, le président de la Ceni, de « forfaiture ».
Les seize militants arrêtés le 30 septembre à Kisangani, dans le nord-est du pays, alors qu’ils réclamaient la convocation de la présidentielle au plus tard le 31 décembre, ont été relaxés après 12 heures de détention.
Près d’une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés le 30 septembre dans deux villes de la République démocratique du Congo pour avoir réclamé la convocation de la présidentielle au plus tard le 31 décembre.
Le Dr Denis Mukwege a participé, le 1er septembre à Paris, à la première édition du Global Positive Forum, manifestation parrainée par l’économiste et écrivain français Jacques Attali.
Une fois de plus, ces 8 et 9 août, la principale plateforme de l’opposition congolaise avait appelé à la journée ville morte dans tout le pays. Objectif : réclamer la publication du calendrier électoral qui se fait attendre. Un appel plutôt bien suivi mardi, nettement moins ce mercredi.
Le 26 août, onze provinces congolaises doivent élire leur gouverneur. Malgré les polémiques, le processus est bel et bien lancé… sauf dans le Kasaï-Central et dans la province de Mongala, où il est suspendu depuis mercredi 2 août sur décision de la Commission électorale nationale.
Depuis décembre 2016, l’exécutif congolais est conduit par Joseph Kabila et un Premier ministre issu de l’opposition. Cette cohabitation peut-elle tenir jusqu’à la présidentielle ?
L’opposant Joseph Olenghankoy a été désigné samedi pour prendre la tête du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) de la Saint-Sylvestre, censé mettre un terme à la crise politique en République démocratique du Congo. Une nomination qui a fait bondir les membres du Rassemblement, la plateforme de l’opposition.
L’opposition congolaise a dévoilé samedi son calendrier d’actions « pour obtenir le départ » du président Joseph Kabila avec deux journées villes mortes les 8 et 9 août, des meetings le 20 août et un appel à la désobéissance civile à partir du 1er octobre, a constaté l’AFP.
Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise.
L’annonce faite ce vendredi 7 juillet, à Paris, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de reporter les élections présidentielle et législatives en République démocratique du Congo (RD Congo) au-delà de 2017 ne passe pas dans l’opposition. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti historique d’opposition congolaise, l’a qualifiée ce lundi de « provocation ». La Coalition de 33 ONG constituée en 2016 est aussi montée au créneau.
Les États-Unis et l’Union européenne ont pris des mesures drastiques à l’encontre de dix-sept personnalités proches du pouvoir afin de contraindre le président à organiser des élections. Face à la menace, Kinshasa appelle les Africains à la solidarité.
Alors que le 30 juin est habituellement marqué par la retransmission à la télévision d’un discours du président Kabila et par un défilé militaire pour célébrer l’anniversaire de l’indépendance de la RDC, aucun de ces deux événements n’aura lieu cette année.