Nouvelle démonstration du très net rafraîchissement des relations entre la RDC et la France. Lors d’une conférence de presse jeudi à Kinshasa, le porte-parole de la Majorité présidentielle congolaise a estimé que le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, manifestait « de façon violente son antipathie » à l’égard du président congolais Joseph Kabila.
Au lendemain de son adoption en plénière, un accord politique a été signé mardi entre le camp du président Joseph Kabila et une frange de l’opposition congolaise. Jeune Afrique a pu consulter le document.
Les rues de Kinshasa étaient inhabituellement calmes ce mercredi matin, alors que le front de l’opposition avait appelé à une opération « ville morte ». Objectif : protester contre le report des élections d’ici à avril 2018, officialisé lundi avec l’adoption de l’accord entre la majorité et une frange de l’opposition.
La Majorité présidentielle et une frange de l’opposition congolaise conduite par Vital Kamerhe ont adopté lundi l’accord politique pour une gestion consensuelle du pays. Le texte valide le report des élections d’ici à avril 2018, ce qui ne « règle pas le problème » en RDC pour le ministre français des Affaires étrangères.
Alors que le dialogue politique en cours à Kinshasa se heurte à plusieurs blocages, le président Joseph Kabila a réuni dimanche ses lieutenants dans l’est de la capitale congolaise. Objectif : accélérer les pourparlers pour obtenir un accord politique avant le sommet international de Luanda, prévu le 26 octobre.
La République démocratique du Congo (RDC) est au seuil d’une crise politique profonde et historique, à l’issue très incertaine et aux conséquences sûrement imprévisibles pour la paix et la stabilité dans la sous-région d’Afrique centrale.
En raison de la situation politique actuelle en RDC, le ministre belge des affaires étrangères, Didier Reynders, a décidé de limiter à six mois la durée des visa accordés aux responsables de la République démocratique du Congo (RDC), porteurs de passeports diplomatiques.
Parallèlement au dialogue politique convoqué par le président Joseph Kabila, le « Rassemblement » de l’opposition, regroupement politique rangé derrière Étienne Tshisekedi, a tenu mardi son conclave à Kinshasa. Une grande messe visant à dessiner les lignes de l’après Kabila.
Dans une interview accordée à TV5 Monde lundi dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères et du développement international français, Jean-Marc Ayrault, est revenu sur la situation en République démocratique du Congo. Il reproche au président Joseph Kabila de « ne pas respecter la Constitution pour garder le pouvoir » et de créer les conditions d’une guerre civile.
La Commission électorale de la République démocratique du Congo (Ceni) a préconisé samedi la convocation du corps électoral en novembre 2017, renvoyant par ailleurs à une année plus tard la tenue de la présidentielle en RDC. Soit deux ans après la fin du second mandat du président Joseph Kabila.
Le dialogue national a repris vendredi après dix jours de suspension suite aux violences en marge de la manifestation de l’opposition des 19 et 20 septembre à Kinshasa.
Après les nombreux heurts qui ont éclaté en RD Congo, de Kananga à Kinshasa, le département d’État américain a demandé jeudi aux familles du personnel diplomatique américain de quitter le pays par mesure de sécurité.
Entre le processus de dialogue qui s’enlise et le climat politique de plus en plus tendu en RD Congo, Germain Kambinga soutient que seule la voie du consensus pourra sortir le pays de l’impasse. Le ministre de l’Industrie et ancien porte-parole du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba s’est confié mercredi à Jeune Afrique.
Les affrontements meurtriers des 19 et 20 septembre ont isolé encore davantage le président Kabila sur la scène internationale : les Occidentaux s’entendent désormais sur une ligne dure, et l’inquiétude grandit dans la sous région.
La haute commissaire adjointe aux droits de l’homme a demandé mercredi qu’une enquête soit ouverte pour faire la lumière sur les nombreuses violences qui ont émaillé les manifestations en RD Congo. Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice, a quant à lui cherché à rassurer sur la tenue des prochaines élections présidentielles.
Le pape François a reçu lundi matin au Vatican le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila. Le rendez-vous avait été pris avant les violences meurtrières qui ont secoué son pays il y a une semaine.
Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
Les réactions continuent à Kinshasa après les violences qui ont eu lieu lundi et mardi en marge d’une manifestation de l’opposition demandant la convocation des élections présidentielles dans les délais constitutionnels. La procureure de la Cour pénale internationale a lancé vendredi un appel au calme. L’opposition a, quant à elle, porté plainte auprès de la justice congolaise.
À la demande de toutes les parties, le nombre des participants au « dialogue politique national » est passé de 200 à 280 dès la première séance plénière, le 5 septembre.
Selon un bilan provisoire communiqué mercredi par la police, trente-deux personnes ont été tuées lundi et mardi dans les violences entre manifestants et forces de l’ordre à Kinshasa. De son côté, l’opposition a donné un nouveau bilan de 100 morts, et de plus de 1000 blessés.
Interpellé lundi à Kinshasa lors de la manifestation de l’opposition exigeant la convocation de la présidentielle dans les délais constitutionnels, Moïse Moni Della est introuvable. L’opposant serait détenu dans un cachot à Ndolo, selon ses proches.
Dans un communiqué publié mardi, l’Église catholique a annoncé la suspension de sa participation aux pourparlers en cours à Kinshasa. Une décision qui intervient au lendemain des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait au moins 17 morts.
En début de journée, le calme n’était toujours pas revenu dans la capitale congolaise selon l’opposition, qui affirme que plusieurs sièges de partis politiques ayant appelé à manifester ont été attaqués au petit matin. La veille, une manifestation appelant à la convocation des élections dans les délais constitutionnels avait fait au moins 17 morts.
Au moins seize personnes opposées à l’idée d’un maintien au pouvoir du président congolais Joseph Kabila au-delà du terme de son mandat ont été arrêtées jeudi et vendredi à Kinshasa, selon l’ONU.
Rapporteur de la Majorité présidentielle au dialogue politique en cours à Kinshasa, le sénateur Léonard She Okitundu revient sur les dernières avancées de ces pourparlers et sur l’éventuel « accord politique » qui pourrait être conclu dans les heures suivantes.
L’opposition participant au dialogue politique en cours en RD Congo a pu obtenir mercredi que la séquence électorale à venir débute par la présidentielle. Vital Kamerhe, le chef de la délégation, se sent ainsi conforté dans son choix de participer à ces pourparlers et espère obtenir un départ pacifique du président Joseph Kabila du pouvoir. Interview.
Les tractations se sont poursuivies mardi à Kinshasa après la suspension la veille de la participation de la composante opposition au dialogue politique. Au cœur du blocage : l’ordre des élections à venir en RDC.
Le 29 août, au nom de la « décrispation politique », le gouvernement congolais a libéré plusieurs prisonniers d’opinion – les militants de la société civile Christopher Ngoy, Fred Bauma et Yves Makwambala notamment.
Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), principal parti d’opposition ayant accepté de participer au dialogue avec le pouvoir, a suspendu sa participation, a-t-on appris lundi d’un député de l’UNC. Il proteste contre la volonté du pouvoir de repousser la présidentielle après les élections locales. Une information confirmée par un communiqué signé de Vital Kamerhe lui-même.