Avant Edem Kodjo, facilitateur de l’Union africaine pour le dialogue politique en cours en RD Congo, plusieurs personnalités sont venues, ces deux dernières décennies, à la rescousse du pays. Objectifs : aider la RDC à sortir d’une crise politique ou sécuritaire. Retour dans le temps.
L’Église catholique de RDC a menacé mardi de se retirer du dialogue national si ce forum politique devait tourner à des tractations pour un « mandat déguisé » au profit du président Joseph Kabila.
Le jeudi 1er septembre s’ouvre à Kinshasa le « dialogue national politique inclusif », sous la facilitation du Togolais Edem Kodjo. Qui a finalement décidé de prendre part à ces nouveaux pourparlers et quels sont les résultats escomptés ? Jeune Afrique fait le point.
Le « dialogue politique national » voulu par le président Joseph Kabila débute jeudi en RD Congo. La majeure partie de l’opposition, notamment Étienne Tshisekedi et Moïse Katumbi, a choisi de le boycotter.
Christopher Ngoy de Synergie, Fred Bauma et Yves Makwambala de Lucha ont été libérés lundi soir de la prison centrale de Makala, à Kinshasa, en RD Congo.
C’était il y a trois mois, dans le salon d’un hôtel de Brazzaville. Tapi au fond d’un fauteuil trop grand pour lui, Edem, né Édouard Kodjo, 78 ans, égrenait les aléas de ce qu’il qualifiait lui-même de « mission impossible ».
Le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, participe finalement aux travaux préparatoires du « dialogue politique » voulu par le président Joseph Kabila. Les opposants Vital Kamerhe et José Makila ont été exclus de leurs plateformes respectives pour leur participation aux mêmes pourparlers.
Comme annoncé et malgré la journée ville morte décrétée par le « Rassemblement » de l’opposition congolaise, les travaux préparatoires du dialogue politique ont démarré mardi à Kinshasa. Non sans la présence de certains opposants au régime du président Joseph Kabila.
Les travaux préparatoires au dialogue national ne s’ouvrent pas sous les meilleurs auspices pour le facilitateur de l’Union africaine Edem Kodjo. Une partie de l’opposition a en effet annoncé qu’elle boycotterait l’ouverture, ce mardi 23 août, des négociations censées préparer le dialogue entre la majorité et l’opposition avant l’élection présidentielle congolaise.
La coalition des forces d’opposition congolaise, le « Rassemblement » récemment créé à Bruxelles, a annoncé samedi son refus de participer aux travaux préparatoires du « dialogue national », convoqués mardi par le facilitateur de l’Union africaine (UA), en vue d' »élections apaisées » en République démocratique du Congo (RDC).
La délégation de l’Union européenne en République démocratique du Congo (RDC) a exhorté mardi les autorités congolaises et l’opposition à créer des conditions favorables au démarrage rapide du « dialogue national » en vue d' »élections apaisées ».
Une résolution votée par les députés belge mercredi et soumise à l’exécutif propose de couper l’aide bilatérale directe à la RD Congo, si le pays n’organisait pas l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, avant la fin 2016.
L’opposition congolaise a appelé lundi à une journée de mobilisation nationale le 31 juillet alors que se réunissait pour la première fois le groupe de travail de la médiation organisée par l’Union africaine en faveur de l’instauration d’un dialogue national en RDC.
À Bruxelles, mercredi, la première journée du conclave de l’opposition a été marquée par le discours d’ouverture d’Étienne Tshisekedi, mais elle n’a pas permis d’aplanir toutes les divergences. Loin s’en faut.
Pointé du doigt comme celui qui bloque la mise en place du comité préparatoire du dialogue politique en RDC, Étienne Tshisekedi a répondu mardi à Edem Kodjo, reprochant à la médiation menée par l’ancien Premier ministre togolais de n’avoir pas toujours satisfait à ses préalables.
Le chef de l’État congolais a chargé un « conseil des six » de mettre en œuvre certains éléments de sa stratégie, notamment le dialogue avec l’opposition. Qui en fait partie ?
En avalisant le « dialogue » voulu par le président Kabila, le facilitateur de l’Union africaine affaiblit la Constitution et des institutions dans lesquelles la communauté internationale a beaucoup investi.
Le facilitateur de l’Union africaine (UA) pour le dialogue national en RD Congo a estimé lundi à Kinshasa que le respect du délai constitutionnel était un problème pesant sur l’organisation de la présidentielle. Pas sûr que ce simple constat d’évidence soit suffisant pour mener à bien sa mission…
L’opposant Étienne Tshisekedi a pris acte dimanche soir de la désignation d’Edem Kodjo comme facilitateur du dialogue politique en RD Congo, tout en exigeant des garanties sur le respect de la Constitution d’ici le 24 avril. Mais le front anti-Kabila maintient, lui, son refus de prendre part à ces pourparlers.
Officiellement, les discussions en vue de l’ouverture d’un « dialogue » entre le gouvernement et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été suspendues par Étienne Tshisekedi, le leader de ce parti d’opposition, en septembre 2015.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
C’est LA grande question qui agite le Tout-Kinshasa depuis que le président Kabila a annoncé l’ouverture d’un nouveau cycle de discussions, en novembre dernier. Manière de retarder le processus électoral ou garantie que les scrutins seront pour une fois apaisés ? J.A. ouvre le débat.
Comme il l’avait promis, le Togolais Edem Kodjo, désigné par l’UA pour relancer le processus de dialogue politique en RD Congo, s’est rendu jeudi à Bruxelles pour rencontrer Étienne Tshisekedi. Mais le médiateur n’a pas pu infléchir la position de l’opposant historique congolais.
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée. Interview.
Dans une lettre adressée jeudi à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi précise enfin sa position : il ne participera pas au dialogue politique tel que convoqué par le président Joseph Kabila.
De source diplomatique à Kinshasa, Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, est arrivé lundi soir dans la capitale congolaise pour entamer des « préconsultations » en vue du dialogue politique préconisé par le président Joseph Kabila. Un forum boudé par une frange d’opposition dite « radicale ».
En convalescence à Bruxelles, l’opposant historique Étienne Tshisekedi a annoncé samedi, une fois de plus, son retour imminent en RDC. Le leader de l’UDPS a également préconisé, dans son message de voeux, le rassemblement de « toutes les forces acquises au changement » pour exiger notamment la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Ban Ki-moon a dépêché mercredi à Kinshasa Saïd Djinnit, son envoyé spécial pour les Grands Lacs. Si le diplomate algérien n’est pas officiellement nommé facilitateur du nouveau dialogue politique convoqué par Joseph Kabila, Kinshasa espère tout de même qu’il ramènera l’opposition à la table des discussions.