Nouveau « dialogue » politique en RDC, processus électoral en panne, éventuel rapprochement entre le président Joseph Kabila et Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS… Albert Moleka, l’ancien bras droit de l’opposant historique congolais, s’est confié à Jeune Afrique sur les sujets chauds de l’actualité congolaise.
L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) s’est dit mardi à Kinshasa frileuse au sujet du dialogue national convoqué par le président Joseph Kabila en vue d’élections apaisées en RDC.
Les deux principales coalitions de l’opposition congolaise, Le G7 et la Dynamique, ont annoncé lundi qu’elles ne prendront pas part au « dialogue national inclusif » convoqué par le président Kabila. Elles appellent également le peuple à se « lever et à marcher ».
En Belgique depuis plus d’un an pour des raisons de santé, l’opposant de 82 ans pourrait bientôt rentrer en RDC dans le cadre du dialogue national, a annoncé son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). À la condition, notamment, de se mettre d’accord avec le camp présidentiel sur l’ordre du jour du dialogue.
Le président Joseph Kabila a annoncé lundi aux ambassadeurs accrédités à Kinshasa l’ouverture « imminente » d’un dialogue national en vue « d’élections apaisées » en RDC.
Dans un communiqué publié dimanche, Étienne Tshisekedi, principal opposant congolais et leader de l’UDPS, a demandé « à ses délégués de se retirer, dès cet instant, de la table des négociations » avec les représentants du président Joseph Kabila. Les deux camps discutaient à Venise et à Ibiza notamment sur le format du prochain dialogue en RDC.
Fin juin, Joseph Kabila a précisé l’ordre du jour du nouveau dialogue qu’il préconise pour décrisper le climat politique en RDC. Pas suffisant pour convaincre Vital Kamerhe, l’un des leaders de l’opposition congolaise. Interview.
Le président congolais a semblé fermer la porte, lundi, à toute forme de médiation étrangère dans le « dialogue national » qu’il a proposé en vue de parvenir à des élections apaisées, alors que c’est une condition posée par une partie de l’opposition pour y participer.
Dans la perspective de la tenue prochaine d’un nouveau dialogue en RDC, le président Joseph Kabila s’est entretenu lundi avec les représentants des confessions religieuses, dont les évêques congolais. Qu’ont-ils recommandé au chef de l’État ?
Moins de deux ans après les « concertations nationales », le président congolais, Joseph Kabila, se dit ouvert à un nouveau dialogue avec l’opposition. Testez notre application pour faire le point sur les positions et les revendications des diverses formations de l’opposition congolaise.
Après avoir dépêché un émissaire – Kalev Mutond, le patron de l’Agence nationale de renseignements – auprès de ses opposants « radicaux » (Vital Kamerhe, les partisans d’Étienne Tshisekedi), Joseph Kabila a réuni le 13 mai dans sa ferme de Kingakati, près de Kinshasa, les membres du bureau politique de la Majorité présidentielle (MP).