Le Kenya a annoncé mercredi le retrait de ses troupes au sein de la Minuss après le limogeage du commandant kényan des Casques bleus dans ce pays, accablés par un rapport onusien pour leur réaction « chaotique et inefficace » aux violences de juillet à Djouba.
Le nouveau vice-président sud-soudanais, Taban Deng Gai, qui a remplacé l’ex-rebelle Riek Machar, en fuite en RD Congo, a effectué sa première visite officielle dimanche à Khartoum pour discuter de plusieurs sujets bilatéraux en suspens depuis la scission entre les deux pays.
Les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU ont révisé mercredi 10 août un projet de résolution sur le déploiement de 4 000 Casques bleus supplémentaires au Soudan du Sud après le rejet du texte initial par le gouvernement de Djouba.
Les affrontements ont fait « plus de 300 morts depuis le 8 juillet », a indiqué un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, lors d’un point de presse à Genève. L’ONU ne dispose en revanche pas de chiffres sur les blessés.
En amont du sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA) qui s’ouvrira dimanche à Kigali, la présidente de la commission de l’UA a dénoncé les violents combats qui ont éclaté vendredi à Djouba, tuant des centaines de personnes et faisant fuir des milliers de civils.
Les armes étaient visibles mais silencieuses mercredi dans la capitale sud-soudanaise où un cessez-le-feu a été décrété lundi soir, après quatre jours de combats. Les ressortissants étrangers commencent à être évacués. Alors que l’ONU de dit très inquiète d’une possible reprise des combats, le président Salva Kiir a décrété l’amnistie pour les ex-rebelles qui ont pris les armes contre le gouvernement d’union.
Cinq ans après son accession à l’indépendance, le plus jeune État du monde est au bord du gouffre. Malgré la signature d’un accord de paix, en août 2015, suivie du retour à Djouba du vice-président, Riek Machar, huit mois plus tard, le climat est explosif.
Mardi, Riek Machar a prêté serment en tant que vice-président du Soudan du Sud. Cela faisait plus d’une semaine qu’il repoussait son retour à Juba. L’ancien chef rebelle a appelé à « l’unité » et à la « réconciliation » pour mettre fin à plus de deux ans de guerre civile.
Dans le cadre de la campagne de nettoyage qu’il a imposée en lieu et place des festivités annuelles de l’Indépendance, le nouveau président tanzanien, John Magufuli, s’est mêlé mercredi à la population pour ramasser les ordures à Dar-es-Salaam.
Selon des résultats provisoires, John Magufuli, du parti Chama Cha Mapinduzi (CCM) au pouvoir, a remporté l’élection présidentielle en Tanzanie. L’opposition rejette les résultats.
Le président sud-soudanais Salva Kiir a décidé de multiplier par trois le nombre d’États dans le pays, a annoncé samedi son porte-parole, mettant en danger un des piliers de l’accord de paix signé fin août pour mettre fin à la guerre civile.
À en croire des sources concordantes, d’intenses combats ont éclaté depuis mardi entre deux factions rivales des troupes progouvernementales sud-soudanaises à Makalal, dans le nord-est du pays. Qu’en est-il ?
Il y a un an, Kan Gueh Kan trouvait refuge sur la base de l’ONU de Djouba, en proie aux combats. Un an plus tard, comme des dizaines de milliers d’autres, il n’ose toujours pas sortir, alors que la guerre civile ravage son jeune pays.
Le gouvernement de Djouba et les rebelles sud-soudanais, qui s’affrontent depuis neuf mois dans une sanglante guerre civile, ont repris lundi les négociations de paix en Éthiopie. Sur le terrain, les combats se poursuivent.
Des agences humanitaires ont alerté jeudi sur la famine qui risque de frapper le Soudan du Sud dans les toutes prochaines semaines si une aide massive n’est pas mobilisée.
Le cabinet ECA International vient de publier son classement annuel des villes les plus chères pour les expatriés. Luanda et Djouba pointent respectivement à la troisième et à la neuvième place de ce classement mondial. Percée « remarquable » : en un an, Conakry est passée du 82e au 43e rang devant… Lagos et Londres.
Camille Lepage, une photojournaliste française de 26 ans, a été tuée alors qu’elle effectuait un reportage en Centrafrique. Son corps a été découvert par des soldats français dans la région de Bouar (Ouest).
Moins de vingt-heures après l’arrivée à Addis-Abeba du chef rebelle Riek Machar, le président sud-soudanais Salva Kiir a quitté Djouba vendredi pour la capitale éthiopienne où les deux hommes doivent se rencontrer.
Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a accepté vendredi l’ouverture de négociations directes avec le chef de la rébellion, Riek Machar, sur l’application d’un cessez-le-feu et la formation d’un gouvernement de transition, a annoncé le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, à Juba.
Le Kenya, l’Ouganda, l’Éthiopie et même la Chine et les États-Unis : tous ses partenaires se pressent au chevet du plus jeune État africain, ravagé par la guerre civile. Sans grand succès jusqu’ici.
Sur demande du gouvernement sud-soudanais, la justice a libéré vendredi quatre proches de l’ancien vice-président Riek Machar qui mène une rébellion contre le pouvoir. Ils étaient poursuivis pour tentative de coup d’État.
Les rebelles sud-soudanais, partisans de l’ancien vice-président Riek Machar ont été accusés lundi par les Nations unies d’avoir massacré de « centaines de civils » sur des bases ethniques à Bentiu, dans le nord du pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé vendredi du gouvernement sud-soudanais des « mesures immédiates pour assurer la sécurité de tous les civils et de toutes les bases de l’ONU » qui abritent des civils, à la suite d’une attaque meurtrière.
Riek Machar, chef des rebelles au Soudan du Sud, a annoncé lundi soir son intention de s’emparer de Djouba pour chasser du pouvoir le président Salva Kiir. Pour lui, la fin de la guerre ne passe que par le départ de son rival.
De violents affrontements aux causes encore incertaines se sont produits mercredi aux abords d’une caserne militaire de la capitale du Soudan du Sud, un pays en proie à un sanglant conflit armé depuis mi-décembre.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé samedi le démarrage d’une campagne de vaccination contre le choléra dans les camps au Soudan du Sud où les affrontements ont déjà fait quelque 900 000 déplacés.
L’armée sud-soudanaise a affirmé avoir repris samedi la ville stratégique de Bor aux rebelles menés par l’ex-vice président Riek Machar, l’un des principaux foyers des combats qui ravagent la jeune Nation depuis mi-décembre.