Un pacte au sommet de l’athlétisme mondial pour couvrir des athlètes russes dopés: près de cinq ans après la révélation du scandale, la justice française vient d’ordonner un procès pour corruption contre l’ancien patron de l’IAAF Lamine Diack et son fils.
Mis en cause dans une vaste affaire de corruption dans le milieu de l’athlétisme, Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de la fédération internationale d’athlétisme, Lamine Diack, bénéficie-t-il de la complaisance des autorités sénégalaise? Les juges français qui désirent l’interroger à Dakar ont en tout cas, jusque-là, fait chou blanc…
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé lundi les suspensions à vie infligées par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) au Sénégalais Papa Massata Diack, fils de l’ancien président de l’IAAF, et deux anciens responsables russes, Valentin Balakhnichev et Alexei Melnikov.
La superstar du sprint a officiellement perdu la médaille d’or qu’il avait obtenu aux JO de 2008 après la disqualification de son coéquipier sur le relais du 4x100m, Nesta Carter. Selon le Comité olympique international (CIO) celui-ci s’est rendu coupable de dopage.
La suspension pour dopage de Rita Jeptoo, écartée depuis deux ans des compétitions, devait s’achever ce dimanche. L’ex-star kényane du marathon devra toutefois encore attendre : sa sanction a été doublée, mercredi, par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Nouveau scandale pour le Kenya et sa délégation partie défendre les couleurs du pays à Rio. Mercredi, la justice a officiellement accusé le chef de la mission olympique d’avoir volé 250 000 dollars, soit 223 000 euros, aux autorités.
Le ministre des Sports Hassan Wario, sous pression suite aux nombreux scandales et cafouillages qui ont miné la délégation kényane aux jeux de Rio, a annoncé jeudi la dissolution du Comité national olympique, qui a aussitôt opposé une fin de non recevoir indiquant que le gouvernement n’en avait pas le pouvoir.
Michael Rotich a été suspendu provisoirement par la commission d’éthique de la Fédération internationale d’athlétisme. Soupçonné de corruption en lien avec du dopage, il avait été renvoyé de Rio le week-end dernier.
Le vice-champion du monde en titre du javelot, l’Égyptien Ihab Abdelrahman, a été suspendu dimanche à titre temporaire par l’Agence égyptienne antidopage en raison d’un contrôle positif. Sa participation aux Jeux à Rio cet été pourrait être remise en cause.
Federico Rosa, un agent sportif italien installé au Kenya, a été inculpé jeudi par un tribunal de Nairobi qui le soupçonne d’avoir dopé son athlète phare, la marathonienne Rita Jeptoo.
Hooligans ultraviolents, soupçons de dopage à grande échelle, complaisance, voire complicité, des autorités… Ça commence à faire beaucoup. Résultat : les athlètes russes seront privés de JO.
L’entraîneur somalien Jama Aden, âgé de 53 ans, a été arrêté lundi matin par la police catalane dans le cadre d’une opération de lutte antidopage en Catalogne, dans l’est de l’Espagne.
La Ligue de diamant fait étape pour la première fois en Afrique dimanche à Rabat, où la fierté d’accueillir l’événement est néanmoins ternie par l’embarras de la récente mise au jour d’un large réseau de dopage dans le pays.
Les athlètes kényans pourraient bien être privés des JO 2016 à Rio. Comme attendu, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a déclaré jeudi le Kenya non-conforme avec ses règles antidopage, remettant la décision finale quant à la participation kényane entre les mains du Comité international olympique (CIO).
La sanction est tombée. L’international français Mamadou Sakho, contrôlé positif avec son club Liverpool, a été suspendu 30 jours à titre conservatoire par l’UEFA, a annoncé l’instance européenne jeudi.
Le royaume se montre-t-il trop laxiste avec ses sportifs ? La Fédération internationale d’athlétisme exige qu’il intensifie ses contrôles antidopage avant la fin de l’année.
Après avoir écopé de lourdes sanctions dans le championnat national pour dopage, trois joueurs algériens viennent également d’être suspendus au niveau mondial par la Fifa. Un coup dur pour le football algérien.
Jeudi, l’Agence mondiale antidopage (AMA) s’est dite « extrêmement troublée » par les révélations de deux athlètes kényanes. Elles accusent leur fédération de corruption dans la gestion de suspension pour dopage.
Une soixantaine d’athlètes kényans ont manifesté lundi à Nairobi dans les bureaux de leur fédération d’athlétisme. Leur objectif : obtenir le licenciement des officiels accusés de corruption ainsi qu’un examen approfondi des allégations de dopage.
L’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme a-t-il reçu de l’argent des Russes pour fermer les yeux sur un système institutionnalisé de dopage ? La justice française l’a mis en examen.
La retraite de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme, est en train de virer à l’aigre. Mis en examen par la justice française, le Sénégalais est soupçonné, comme deux de ses fils, d’avoir monté un réseau de corruption ayant couvert des cas de dopage d’athlètes russes.
Koki Manunga et Joyce Zakary, deux athlètes kényanes ont été suspendues provisoirement mercredi par la Fédération internationale d’athlétisme à la suite de contrôles positifs durant les Mondiaux de Pékin.
Alors que les championnats du monde débutent à Pékin le 22 août, l’athlétisme mondial est en pleine tourmente suite à un nouveau scandale de dopage. Le président de la Fédération internationale (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack, qui quitte ses fonctions à la fin du mois, répond aux accusations et dresse un bilan de seize années de présidence. Interview.
Accusé d’avoir mis en place un système de dopage généralisé, l’athlétisme kényan est actuellement au cœur de la tempête. Avant cela, des footballeurs ou encore des cyclistes du continent avaient déjà été suspendus pour cause de dopage.
Des athlètes kényans de haut niveau ont réclamé jeudi un renforcement des mesures pour mieux lutter contre le dopage, en réplique aux accusations de triche à grande échelle formulées par plusieurs médias européens à l’encontre du Kenya.
Un reportage diffusé dimanche 23 mars dans l’émission Stade 2 (France 2) jette une lumière inquiétante sur la légendaire équipe de rugby sud-africaine championne du monde en 1995. Le nombre anormal de maladies neurodégénératives au sein des anciens Springboks pourrait laisser croire à un dopage généralisé.
Dans les années 1980, ils ont fait les beaux jours de l’équipe nationale de football. Aujourd’hui, au moins neuf anciens Fennecs ont des enfants handicapés. Conséquence de traitements qui leur ont été administrés ? Après trois années de combat, ils n’ont toujours pas de réponse des autorités.
Le Mali n’enverra finalement pas de boxeur aux Jeux olympiques de Londres 2012. Mohamed Diaby a été disqualifié après avoir été contrôlé positif à un test anti-dopage.