Dans son roman « Le Désastre de la maison des notables », l’autrice tunisienne réhabilite la figure du penseur et syndicaliste tunisien Tahar Haddad. Féministe avant l’heure et mort dans le dénuement en 1935. Le livre vient d’obtenir le Prix de la littérature arabe créé par la Fondation Lagardère et l’Institut du monde arabe.
La vidéo des abus sexuels sur une jeune fille en pleine rue de Tanger suscite depuis plusieurs semaines colère et indignation au Maroc. Quatre suspects ont été arrêtés pour « tentative de viol » et « tentative d’attentat à la pudeur ». Avocate et militante féministe, Ghizlane Mamouni, réagit à cette affaire, en analyse les causes et plaide pour une réforme conjointe de la Moudawana et du code pénal.
Le monde célèbre, ce 15 septembre, la 17e Journée internationale de la démocratie. À cette occasion, les jeunes ambassadeurs de la Fondation de l’innovation pour la démocratie invitent les décideurs à s’engager résolument dans de nouvelles initiatives en matière d’éducation, d’égalité des genres et d’écologie.
L’homme d’affaires camerounais est accusé de multiples viols et d’agressions sexuelles. Après avoir été arrêté fin janvier puis incarcéré à Douala, il a été libéré sous caution le 19 août.
À l’occasion de la célébration des droits de la femme en Tunisie, ce 13 août, retour sur deux initiatives qui méritent d’être soulignées, dans un contexte politique plus que tendu.
La boxeuse algérienne Imane Khelif aligne les victoires aux JO de Paris, mais c’est la controverse sur son genre qui retient l’attention. Une injustice déjà subie par d’autres athlètes femmes jugées trop masculines. Jeune Afrique republie ici une tribune de 2021 sur leur insoutenable mise à l’index, y compris par les instances sportives internationales.
La journaliste, qui présente l’émission « 66 Minutes » sur M6, fait une entrée remarquée dans l’univers de la musique avec « Nina », un opus qui reprend les plus célèbres morceaux de l’icône du jazz africaine-américaine.
Paroles de femmes à Mayotte, liens entre Afrique et flamenco, lutte contre l’esclavage… « Jeune Afrique » vous a sélectionné cinq spectacles à découvrir pendant le in et le off de cette incontournable manifestation théâtrale.
Depuis le 1er janvier 2024, les femmes doivent représenter au moins 30 % des membres des organes de gouvernance des sociétés marocaines cotées en Bourse. Cinq mois après l’entrée en vigueur de cette loi, les résultats sont mitigés.
En rappelant que les hôteliers ne sont pas autorisés à demander un certificat de mariage, le ministre de la Justice a suscité de nombreuses questions. Mais le Code pénal interdit toujours les relations sexuelles hors union officielle.
Après la fin des activités de la Mission de l’ONU dans la province du Sud-Kivu, la protection des habitants incombe désormais exclusivement au gouvernement congolais. Un défi qu’il devra relever en associant la population à ses projets à travers plusieurs mécanismes, dont la protection civile non armée.
En plein débat sur la réforme du Code de la famille, la polémique née d’une photo supposée représenter une ministre marocaine embrassant un homme en public a suffi à rappeler que les droits des femmes restent très inférieurs à ceux des hommes. L’avocate et féministe Ghizlane Mamouni décrypte le contexte juridique qui permet cette inégalité.
Un rapport publié début mai par plusieurs associations féministes fait état de 25 féminicides en Tunisie en 2023, et neuf depuis le début de 2024. Des meurtres de plus en plus médiatisés, mais qu’une partie de la société a encore trop tendance à banaliser.
Présidente de l’association Femmes et Citoyenneté au Kef, au nord-ouest de la Tunisie, cette professeure de français de 54 ans lutte contre la violence faite aux femmes depuis des années. Malgré les menaces et les difficultés.
Aujourd’hui encore, l’analphabétisme des femmes et l’inégalité d’accès aux études reste un problème en Tunisie. Il y a un siècle, pourtant, une jeune fille de Tunis a montré la voie en devenant la première à obtenir un diplôme dans le pays. Un événement salué par ses contemporains.
La romancière camerounaise a choisi de faire de la littérature une arme. En ligne de mire, les injustices que subissent les femmes et les enfants nés hors mariage.
Face au tollé soulevé par une proposition de loi autorisant l’excision, le Parlement gambien a décidé de suspendre les discussions. Une victoire en trompe-l’œil, qui illustre l’impuissance des dispositifs législatifs et politiques à contrer certains conservatismes.
Abidjan fait le point sur les dernières avancées en matière de santé des femmes, alors que se tient jusqu’au 22 mars la 68e session de la commission de la condition de la femme des Nations unies.
Journaliste, autrice, réalisatrice, Nesrine Slaoui est l’un des visages du féminisme français. La Franco-Marocaine évoque la réforme du Code de la famille en discussion dans le royaume et, plus largement, le féminisme décolonial et le poids du passé.
Bien que le législateur marocain ait durci les règles encadrant le mariage des mineures depuis 2004, il est encore possible pour un homme d’épouser une jeune fille. Beaucoup espèrent que la réforme du Code de la famille y mettra fin.
Avocate, opposante et femme de caractère, la patronne de l’Union pour le changement et le progrès (UCP) s’est lancée dans la course à la présidentielle de décembre 2024 et dresse un constat plutôt sévère de l’état du pays.
Les femmes tchadiennes doivent prendre leur juste place d’actrices du développement et de créatrices de richesses. Cela suppose, de leur part, une plus grande implication dans les grandes causes planétaires actuelles telle la lutte contre le réchauffement climatique.
L’affaire Bopda a ouvert le débat sur les violences basées sur le genre au Cameroun. Des militantes et associations documentent cette même violence au quotidien. Est-elle seulement chiffrable ?
Alors que son parti, La France insoumise (LFI), est attaqué en raison de certaines de ses déclarations sur la guerre à Gaza, l’élue francilienne est en déplacement au Maghreb et au Moyen-Orient. Jeune Afrique l’a rencontrée à Rabat.
Après une période d’intense prolifération, les fatwas semblent en perte de vitesse. Mais en réalité, à présent édictées par des instances officielles, elles prennent des allures de simples décisions juridiques ou administratives.
L’universitaire spécialiste des questions de gouvernance, de genre et de gestion de carrières n’a de cesse de déplorer la criante sous-représentation, voire l’invisibilité, des femmes aux postes de direction, au sein des institutions et de l’administration comme des entreprises.
Développée par l’ONG Women Environmental Programme, Yamaro sensibilise les Nigériennes à leur santé sexuelle et reproductive. Mais l’application n’a pas reçu les autorisations nécessaires du gouvernement.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.