À l’affiche de « Que sur toi se lamente le Tigre » – l’histoire d’une femme victime d’un crime d’honneur –, la comédienne revient sur sa carrière et sur ses choix.
Des habitantes de Conakry ont bloqué les accès au centre-ville de la capitale guinéenne avant d’être rejointes par d’autres protestataires lors d’un mouvement de contestation spontané.
Les témoignages de dizaines de femmes affirmant avoir subi des violences sexuelles de la part de l’homme d’affaires n’ont pas suscité de vives réactions des autorités camerounaises. Une posture pour le moins frileuse qui interroge au vu de l’ampleur de l’affaire et du nombre de personnes potentiellement concernées.
Dans un pays où les cas de harcèlement sexuel sont fréquents et les procédures judicaires très rares, une collaboratrice du président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun a porté plainte contre ce dernier. Des accusations dont James Mouangue Kobila se défend.
Porter la voix des femmes algériennes, raconter leurs parcours, échecs compris, faire découvrir des personnes qui se distinguent dans leur activité… C’est le pari de ce podcast lancé en 2019 par deux amies.
Vingt ans après l’adoption du code marocain de la famille, qui a représenté une grande avancée vers l’égalité entre hommes et femmes dans le pays, une nouvelle réforme de la Moudawana est en préparation et suscite l’espoir des mouvements féministes locaux qui s’organisent sur le terrain et en ligne.
Dans un ouvrage collectif, l’universitaire, écrivaine et militante s’interroge sur l’histoire du féminisme, ses ramifications et ses combats, toujours terriblement d’actualité.
Il aura fallu que Mohammed VI fixe un délai pour que le gouvernement Akhannouch se penche sérieusement sur la réforme de la Moudawana, annoncée depuis son entrée en fonction.
Censé promouvoir un humanisme universel, l’ordre mondial né au lendemain de la guerre de 1939-1945 montre plus que jamais ses limites. En cause, encore et toujours : la volonté de quelques pays de se poser en gendarmes et en censeurs.
Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.
Présents dans la plupart des formations politiques du continent, à l’instar du Sénégal ou du Cameroun, les mouvements de femmes, archaïques, consacrent l’assujettissement de ces dernières aux hommes et brident leurs ambitions.
Au moins une femme est assassinée chaque semaine en Algérie, souvent par un proche. Un chiffre probablement sous-évalué. Plusieurs associations réclament une évolution de la loi, encore trop favorable aux agresseurs.
Une ancienne ministre zimbabwéenne plaide pour la reconnaissance légale des métiers du sexe, avec un nouvel argument : préserver les foyers de « l’effondrement ».
La clémence des peines infligées en première instance, intervenant dans le contexte du procès des violeurs de la petite Sanaa, avait scandalisé l’opinion publique.
Promoteur, entrepreneur, ex-entraîneur de Francis Ngannou et de Cédric Doumbé, ce grand manitou du MMA s’est imposé dans un sport longtemps interdit en France. Rencontre avec le controversé Fernand Lopez.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Si le roi du Maroc ne s’est jamais départi de sa fibre progressiste, les autorités chargées de réformer la Moudawana restent assez conservatrices. À l’image de la majorité de la société marocaine.
Conflit israélo-palestinien, séisme, réforme de la Moudawana… Laminé lors des législatives de 2022, le parti islamiste tente de revenir sur le devant de la scène en surfant sur l’actualité. Et se trouve débordé… sur sa droite.
Un projet de loi criminalisant les violences faites aux Mauritaniennes est jugé contraire aux préceptes de l’islam par les imams et les oulémas. Or, ce texte s’apprête à être examiné en conseil des ministres. Décryptage d’un débat très sensible.
Le monde célèbre ce 15 octobre la Journée internationale des femmes rurales. L’occasion de rappeler que l’accès à la propriété foncière est un droit que le continent dénie toujours à l’immense majorité d’entre elles, alors même qu’elles sont les piliers de l’économie paysanne.
Si de nombreuses voix au Maroc demandent une évolution du droit de la famille, la réforme attendue tarde à se dessiner. En appelant le gouvernement à s’emparer du sujet, le roi Mohammed VI a redonné espoir à ceux qui réclament, notamment, une plus grande égalité femmes-hommes.
Libre, instruite, curieuse, l’écrivaine voyageuse Alexandra David-Néel s’est imposée comme une femme d’une modernité déroutante. Si son nom est à jamais lié au Tibet, on ignore parfois qu’elle a vécu plus de dix ans à Tunis, où elle a opéré une métamorphose.
Entre la montée des conservatismes et la primauté des questions du genre sur le droit, les femmes se retrouvent prises en étau entre deux formes d’invisibilité.
Jeune femme libre, miséricordieuse et parfois provocatrice, celle que l’on appelle aussi Saïda Manoubia ne craignait pas de concurrencer les hommes. Elle reste vénérée par beaucoup, mais aussi exécrée par les salafistes.
En promulguant le Code du statut personnel, le 13 août 1956, Habib Bourguiba s’appuyait sur l’émancipation féminine pour revitaliser la société. Une démarche sans équivalent dans le monde arabe. Pourtant, les Tunisiennes n’ont pas fini de devoir défendre leurs droits.
Alors que le pays s’apprête à célébrer les 67 ans du Code du statut personnel, la Constitution adoptée en juillet 2022 suscite bien des appréhensions. Entretien avec l’universitaire Salsabil Klibi.