Pour le 25e anniversaire de la fête du Trône, lundi 29 juillet, le roi Mohammed VI a consacré son discours à deux sujets touchant de près les Marocains : la problématique de l’eau et la situation au Proche-Orient. Un peu avant, dans la soirée, ce sont les traditionnelles grâces royales qui ont suscité la surprise des médias et le soulagement d’une partie de la société civile marocaine. Revue de détail.
La politique marocaine des barrages contribue-t-elle à l’assèchement « systématique » du voisin de l’est, comme le prétend le ministre algérien de l’Hydraulique ? Alors que la sécheresse frappe les deux pays, leur interdépendance dans ce domaine mériterait une stratégie concertée que leurs mauvaises relations rend, à ce jour, impossible.
Dans un contexte de forte concurrence et après huit années difficiles, la Société des Eaux Minérales du Cameroun (SEMC), une filiale du groupe Castel, annonce un bénéfice record.
Essentielle pour l’économie tunisienne, la récolte d’olives n’a pas été satisfaisante cette année. La majorité des régions ont été touchées par la sécheresse de 2023 et les pluies tardives de décembre n’ont pas suffi à sauver la saison. Reportage.
Grâce aux importantes précipitations de ces dernières semaines, les barrages affichent des taux de remplissage records, ce qui laisse augurer d’un été sans pénurie d’eau.
Le royaume enregistre depuis début janvier une pluviométrie en baisse de 44% par rapport à début 2023, avec en parallèle une hausse moyenne des températures.
Six mois après le coup d’État d’Abdourahamane Tiani, le groupe spécialisé dans la gestion de l’eau vient de plier bagages sans la moindre indemnité d’éviction. Une perte sèche à laquelle risque de s’ajouter une plainte de l’un de ses actionnaires pour « fautes de gestion ».
Solvabilité des clients, fourniture en quantité et en qualité suffisantes… La croissance démographique et urbaine pose sans cesse de nouveaux défis aux producteurs et distributeurs d’eau potable, comme ici au Cameroun.
Cela fait plus de quatre mois qu’il n’est pas tombé une goutte d’eau sur le pays, et les conséquences sur l’agriculture se font cruellement sentir. En attendant la pluie, les autorités encadrent strictement l’utilisation de l’eau.
Le tout premier tronçon opérationnel de ce mégachantier d’interconnexion entre bassins hydrauliques, prévu dans le Plan national de l’eau lancé en 2020, a été inauguré le 28 août. Son ambition : améliorer la gestion des ressources en eau, dans un contexte de stress hydrique qui touche toute la région.
Au Maghreb, le réchauffement climatique n’est plus une vue de l’esprit mais une réalité tangible dont les conséquences se font déjà cruellement sentir.
Réunis pour le sommet régional concernant la crise soudanaise, Égyptiens et Éthiopiens se sont mis d’accord pour relancer les négociations concernant le remplissage du barrage. Si la marge de manœuvre est faible, il s’agit d’un vrai signe de détente.
L’Afrique n’est pas suffisamment préparée au changement climatique, et son inaction pourrait coûter 2 000 milliards de dollars à son PIB en 2070. Les membres de l’Africa Financial Industry Summet (Afis) recommandent au secteur financier africain de s’engager dès maintenant, sans attendre que la législation ne l’y oblige
Dans la foulée de l’annonce faite par les autorités tunisiennes, la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux a mis en place un système de rationnement.
Face aux problèmes croissants de pénurie d’eau, le président tunisien ressort des cartons un vieux projet de canal acheminant de l’eau de mer du golfe de Gabès jusqu’au sud-ouest du pays. Une douce utopie…
Le patron de l’institution britannique de développement British International Investment (ex-CDC Group), analyse les perturbations des marchés financiers et la crise macroéconomique en Afrique. Et revient sur les vraies priorités du développement, dans un contexte géopolitique instable.
L’Éthiopie s’apprête à lancer la quatrième et dernière phase de remplissage du Barrage de la Renaissance… sans concertation ni accord avec le Soudan et l’Égypte, situés en aval.
Confronté à des problèmes de sécheresse et de pénurie d’eau plus aigus que jamais, le Maroc compte sur le savoir-faire israélien en matière de gestion de l’eau pour en atténuer les effets. Une coopération rendue possible par la normalisation des relations entre les deux États.
Barrages peu remplis, nappes phréatiques surexploitées, pluviométrie au plus bas… Il est grand temps que les pays d’Afrique du Nord prennent la mesure des pénuries d’eau qui les guettent. Et agissent en conséquence.
Les conflits liés à l’eau potable ont explosé ces dix dernières années, 30 % de la population mondiale n’y ayant toujours pas accès. En cause, plus que des raisons techniques : la raréfaction de la ressource naturelle, le changement climatique, les financements et les choix politiques.
L’Algérie connaît depuis plusieurs années de graves pénuries d’eau et des incendies meurtriers, et 2023 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Pour l’hydrologue Malek Abdesselam, c’est toute la gestion de cette ressource qui est à repenser.
Entre déclarations de personnalités et conférences, le forum organisé au Sénégal appelle à passer à l’action, alors que 40 % de la population n’a pas accès à l’eau potable en Afrique subsaharienne.
Focus sur les forces et faiblesses de la gestion de l’or bleu par la capitale sénégalaise, qui accueille du 21 au 28 mars le 9e Forum mondial de l’eau.
Très présents en Afrique, les cabinets de génie-conseil québécois perpétuent l’héritage de l’opérateur historique Hydro-Québec pour mettre en valeur le potentiel « bleu » du continent.
Le ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, s’attelle au problème de la dette d’Énergie du Mali (EDM), dont il estime le modèle obsolète. Et envisage des investissements lourds dans les énergies renouvelables, moins onéreuses.
Les pluies ayant été exceptionnellement rares cette année, l’Algérie voit l’été arriver avec la hantise d’une pénurie d’eau à l’échelle nationale. Explications.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
En dix ans, la mer a arraché du littoral cotonois plusieurs hectares de terre, une dizaine d’hôtels et une centaine de maisons. Mais après une longue lutte et de lourds investissements les pouvoirs publics semblent avoir trouvé la parade.
Les deux poids lourds de l’eau et des déchets pourraient bientôt ne faire qu’un. Mais du Maroc au Sénégal en passant par l’Algérie, la réunion de leurs opérations africaines ne sera pas une sinécure.
L’Égypte et le Soudan ont affiché samedi leur « optimisme » concernant l’issue des négociations avec l’Éthiopie pour aboutir à un accord sur la gestion du mégabarrage controversé construit par Addis Abeba sur le Nil bleu.