Présent en Angola depuis les années 1980, le conglomérat privé israélien a récemment décroché un contrat de près de 150 millions d’euros en Côte d’Ivoire. Peu disert sur son business model, il nourrit de fortes ambitions en Afrique de l’Ouest.
Alors que les investissements visant à développer les infrastructures nécessaires à contrer les situations de risques de « stress hydrique » sont aujourd’hui largement insuffisants, le recours à l’eau en bouteille fait figure de solution transitoire pour les classes moyennes des pays émergents.
Très exposé au risque de pénurie d’eau, le Maroc vient de lancer un programme alliant nouvelles infrastructures et mesures d’optimisation des ressources.
Membre de l’un des deux groupements chargé du développement du mégaprojet de barrage hydroélectrique Inga III, en République démocratique du Congo (RDC), Actividades de Construccion y Servicios (ACS) annonce sa sortie du projet. La décision intervient alors que les consortiums chinois et européen n’arrivent pas à s’accorder sur la constitution d’un consortium commun, exigé par l’exécutif congolais pour mener le projet.
Début 2019, Christophe Maquet venait de succéder à Patrice Fonlladosa, remercié après vingt-trois années de services, au poste de directeur Afrique Moyen-Orient. Le numéro un mondial des services à l’environnement traversait alors une période difficile. Un an plus tard, il poursuit sa remise en ordre de marche pour atteindre son objectif : augmenter de 50 % son chiffre d’affaires sur la zone d’ici à 2023.
Les deux pays ont bien du mal à trouver un accord pour la construction du barrage de la Renaissance éthiopienne que défend Addis-Adeba, Le Caire plaidant sa cause à l’aide de traités coloniaux.
« Centré sur la satisfaction des besoins des citoyens » et sur la réduction des inégalités, un projet de nouveau modèle de développement est à l’étude pour le Maroc. Quels sont les principaux domaines concernés ? L’exemple de l’eau.
La Sénégalaise des eaux (SDE) a annoncé, le 17 juin, qu’elle allait saisir la plus haute instance judiciaire du pays. La filiale du français Eranove conteste l’attribution à Suez, en octobre 2018, du marché de la distribution d’eau dans le pays, remis en concurrence l’an dernier.
Un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de la région Est, cet ingénieur des Ponts et Chaussées a été confirmé par l’Assemblée générale des actionnaires DG du spécialiste de l’eau et des déchets. Une consécration pour ce Français entré chez Suez en 1994 et qui occupe des postes de direction depuis près de vingt ans.
Pour réhabiliter le réseau de distribution de la municipalité de Keetmanshoop, en Namibie, la société française Altereo développe des systèmes innovants, en utilisant notamment l’intelligence artificielle.
Les opérateurs se félicitent de la libéralisation progressive du secteur dans plusieurs pays, mais ils entendent se prémunir contre les risques techniques et financiers.
La question du partage des eaux du Nil empoisonne les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, tentent vainement de trouver un terrain d’entente sur le fond.
Le monde arabe est la région la plus touchée par la difficulté de l’accès à l’eau, selon le dernier rapport mondial de l’Unesco sur la mise en valeur des ressources en eau 2019.
Le ministère sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement avait, à la surprise générale et en dépit de l’offre moins-disante de la Sénégalaise des eaux, attribué le marché de la distribution de l’eau potable à Suez. Une décision invalidée le 13 février par le régulateur, qui a publié sa décision le 8 mars.
Pomme de discorde entre Le Caire et Addis-Abeba, le barrage de la Renaissance en construction en Éthiopie constituera certainement l’un des gros dossiers qu’aura à traiter l’Union africaine sous la présidence d’Abdel Fattah al-Sissi. Mustapha El Gendy, député égyptien au Parlement panafricain et spécialiste du sujet, y revient pour Jeune Afrique.
Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, a rejeté le 31 octobre les recours administratifs de la Sénégalaise des eaux (SDE) et de Veolia concernant l’attribution à Suez de la concession du service public de l’eau. La SDE promet un recours en contentieux.
Le 26 octobre, le groupe industriel panafricain a signé, avec le Fonds gabonais d’investissements stratégique (FGIS) et le gouvernement gabonais, une convention de concession pour de la production d’eau potable et deux contrats d’achat d’énergie électrique. Trois jours auparavant, le groupe avait obtenu une convention de concession pour une centrale électrique de 65 MW au Togo.
Le 23 octobre, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a attribué la concession provisoire du service public de l’eau à Suez, mettant fin à un partenariat de vingt-deux ans avec la Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove.
Dans l’attente du résultat de l’appel d’offres du contrat d’approvisionnement des zones urbaines du pays, la société refuse d’envisager son éviction au profit de Suez ou de Veolia.
La société des Eaux minérales d’Oulmès affiche un recul de ses ventes de 17,8 % au cours des six premiers mois de l’année 2018, d’après les chiffres rendus publics le 20 septembre. Une conséquence de la campagne de boycott entamée en avril contre la filiale du groupe de la famille Bensalah.
La police a conclu au suicide dans l’enquête sur la mort de Simegnew Bekele, le directeur de projet controversé du grand barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu.
Des manifestations spontanées éclatent dans tout le pays à cause de coupures répétées d’eau. Au-delà de la question de la gestion et de l’entretien des conduites, il y a, surtout, la réalité du stress hydrique, accentué par la surconsommation de certains secteurs.
Le directeur de projet du barrage de la Renaissance, un important chantier énergétique Éthiopie, a été retrouvé mort jeudi dans sa voiture dans le centre d’Addis Abeba, selon un média proche du pouvoir.
Les trois entreprises se livrent à une bataille acharnée pour remporter la concession du service public de l’eau dans la capitale sénégalaise. A la manœuvre : Bertrand Camus, vice-président de Suez pour le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Asie, l’Inde et le Pacifique ; Patrice Fonlladosa, président Afrique et Moyen-Orient de Veolia et Abdoul Ball, directeur général de la Sénégalaise des eaux.
Persuadé que le pays peut être un modèle en matière d’énergie et d’environnement, ce Franco-Burkinabè de 57 ans multiplie les projets pour alimenter les villages en eau et en électricité.
La start-up sociale AWIS (Africa Water Innovative Solutions) modernise une technique ancestrale pour potabiliser l’eau : le filtre en céramique. Déjà présente au Maroc, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en Mauritanie, sa fondatrice Kaoutar Abbahaddou ambitionne de se développer en Afrique anglophone.
Le premier est directeur général Moyen Orient, Afrique, Asie, Inde, Pacifique de Suez, le second président Afrique et Moyen-Orient de Veolia. Leurs deux sociétés, qui se livrent une concurrence acharnée, présentent de nombreuses similitudes.
Le bassin du fleuve Congo, deuxième réserve forestière humide après le bassin amazonien, est aussi un gigantesque piège à CO2 aujourd’hui en danger. Un sommet se tient fin avril à Brazzaville sur le sujet, dans un assourdissant silence médiatique.
Ce jeudi 22 mars, à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, la start-up toulousaine O’Claire lance le Watercoin, une cryptomonnaie dédiée à l’achat d’eau potable à bas prix. L’entreprise s’apprête à lever une vingtaine de millions d’euros pour développer son système, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Kenya.