Organiser la riposte contre Ebola et la démobilisation des groupes armés dans l’Est, apaiser les tensions entre les pays voisins… Mission délicate, pas impossible.
Alors que la RDC s’apprête à recourir à un second vaccin dans sa riposte à Ebola, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est accusée par l’ONG Médecins sans frontières de « rationner » le vaccin des laboratoires Merck, le seul utilisé à ce jour contre l’épidémie.
L’Organisation mondiale de la santé accuse la Tanzanie de ne pas avoir fourni d’informations sur des suspicions de cas d’Ebola dans ce pays d’Afrique de l’Est au risque d’entraver la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2000 morts dans la région.
Le Dr Oly Ilunga Kalenga, ancien ministre de la Santé, a été placé en garde à vue ce samedi. Visé par une enquête judiciaire concernant l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola, il est soupçonné d’avoir voulu prendre la fuite malgré une interdiction de sortie du territoire.
Le Dr Oly Ilunga visé par une enquête judiciaire concernant l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola a été interdit de sortie du territoire de la République démocratique du Congo. L’ancien ministre de la Santé a dénoncé un acte « illégal».
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres commence samedi une visite longtemps retardée en République démocratique du Congo où il veut accorder la priorité à la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 2 000 personnes dans l’est du pays.
Contrôlée positive au virus Ebola jeudi, une petite fille est décédée vendredi matin dans le sud-ouest de l’Ouganda. En provenance de la RDC voisine, elle était la quatrième malade d’Ebola recensée dans le pays.
Un nouveau cas d’Ebola, une fillette congolaise de 9 ans, qui était arrivée mercredi en provenance de RDC, a été recensé dans le district de Kasese, dans le sud-ouest de l’Ouganda, a annoncé jeudi le ministère ougandais de la Santé.
L’ex-ministre de la Santé, Oly Ilunga, a été entendu mardi par la justice congolaise dans une enquête sur l’utilisation de fonds publics dans la lutte contre Ebola qui a tué près de 2 000 personnes en un an en RDC.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi à Brazzaville les partenaires des Nations unies, principalement les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1930 personnes dans ce pays.
La fièvre hémorragique d’Ebola a tué 1 905 personnes en une année en République démocratique du Congo, où 844 patients ont été déclarés guéris, d’après les chiffres publiés jeudi par les autorités sanitaires congolaises.
Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé mardi la guérison de deux malades d’Ebola après onze jours de traitement à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, une nouvelle preuve de l’efficacité de deux molécules récemment mises en avant par une étude américaine.
Le trafic entre la ville rwandaise de Gisenyi et celle de Goma en RDC, où quatre cas d’Ebola ont été enregistrés, a baissé de manière drastique jeudi et vendredi 9 août.
Un an après le début de l’épidémie qui a déjà fait plus de 1800 morts et deux semaines après sa nomination à la tête du comité d’expert en charge de la coordination de la riposte, Jean-Jacques Muyembe a présenté sa nouvelle stratégie. Des ajustements qui interviennent alors que le nombre de cas à Goma se multiplie entraînant la crainte du Rwanda.
Ce jeudi, cela fait un an que l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola a été déclarée dans l’est de la RDC. Retour sur an de lutte contre la maladie, entre crise sanitaire, risques sécuritaires, jeux politiques et enjeux pharmaceutiques.
Le deuxième cas d’Ebola détecté mardi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, est décédé, ont indiqué mercredi des sources officielles.
La RDC pourrait tester un nouveau vaccin expérimental contre l’épidémie d’Ebola qui continue de se propager dans l’Est. En quoi est-il différent de celui utilisé actuellement ? Décryptage.
L’utilisation d’un second vaccin expérimental, un temps écartée par les autorités, est de nouveau envisagée. La solution, défendue par le Pr. Jean-Jacques Muyembe Tamfum, qui vient d’être nommé à la tête du comité d’experts placé sous l’égide direct de Félix Tshisekedi, avait été bloquée par le ministre de la Santé, le Dr. Oly Ilunga Kalenga. Celui-ci vient de démissionner.
La conduite de la riposte anti-épidémie Ebola en République démocratique du Congo « se fait désormais sous la supervision » du chef de l’État Félix Tshisekedi, a indiqué samedi la présidence, qui « prend acte » de la décision de l’OMS de faire de l’épidémie une urgence sanitaire mondiale.
Un haut responsable de la santé de l’Union africaine a mis en garde vendredi contre d’éventuelles restrictions aux voyages vers la RDC ou en provenance de ce pays, malgré le risque de propagation de l’épidémie d’Ebola.
Le premier cas de fièvre Ebola enregistré à Goma est décédé durant son transfert vers l’agglomération de Butembo. La confirmation de ce premier cas fait craindre une propagation rapide de l’épidémie, malgré les appels au calme.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré vendredi que la maladie ne présente pas de menace pour la santé mondiale, alors que l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo s’est récemment étendue à l’Ouganda voisin.
Un garçon de cinq ans, traité en Ouganda pour Ebola, constitue le premier cas de cette maladie dans le pays depuis l’apparition de l’épidémie en République démocratique du Congo il y a dix mois, a annoncé mardi l’Organisation mondiale de la santé.
Le ministère congolais de la Santé a recensé 132 attaques contre les équipes sanitaires depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo il y a dix mois, avec un bilan humain de quatre morts.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi une importante augmentation de la vaccination contre la maladie d’Ebola en RDC, où l’épidémie a tué plus de mille personnes en neuf mois.
Les autorités congolaises et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont dénoncé des « manipulations politiques » qui attisent l’hostilité contre le personnel médical dans les régions affectées, un facteur qui tend à aggraver l’épidémie.
L’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola a fait 900 morts depuis août dans l’est de la République démocratique du Congo où l’insécurité et les résistances entravent la riposte, selon un dernier décompte des autorités sanitaires.
Un membre de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été tué vendredi lors de l’attaque d’un hôpital à Butembo, actuel épicentre de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo, a indiqué le directeur général de l’OMS.
L’épidémie d’Ebola dans le nord-est de la République démocratique du Congo a fait 100 morts en moins de trois semaines, et plus de 700 depuis qu’elle a été déclarée le 1er août, selon le dernier décompte quotidien du ministère de la Santé vendredi soir.