Les enseignants camerounais et leur collectif On a trop supporté ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève entamé en février 2022. Au point de déstabiliser la République, comme l’affirme le gouvernement ?
Depuis l’indépendance, l’École nationale d’administration et de magistrature forme des élèves triés sur le volet, appelés à exercer les plus hautes fonctions du pays. Mais dans le Cameroun de Paul Biya, elle est aussi devenue le symbole d’un privilège de classe.
Organisée en mai dernier à Ottawa, la deuxième édition du « Concours U7+ des universités » a une nouvelle fois mis en évidence les difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes du continent qui aspirent à poursuivre leurs cursus de formation en Occident. Au nombre de ces écueils persistants, l’obtention des visas.
Certains parents d’élèves commençaient à désespérer, mais cette fois, ça y est, la date de la rentrée a été annoncée. Ce sera le 19 septembre, dans un contexte de hausse du prix des fournitures scolaires qui angoisse déjà de nombreuses familles.
Depuis 2021, l’établissement d’enseignement supérieur est traversé par une fronde menée par des professeurs contre le puissant recteur de l’université, Maurice Aurélien Sosso. Un conflit plus politique qu’il n’y paraît ?
Publié ce 26 juillet, le dernier rapport de l’Unesco sur l’éducation met en lumière les avantages et les risques liés à l’utilisation d’internet et des nouvelles technologies dans le domaine de l’enseignement.
Avec l’autofiction « La Prophétie de Dali », le journaliste du quotidien Libération romance son histoire. Où comment grandir en tant que Malien en France.
Si les autorités marocaines se défendent de vouloir tourner le dos au français, la généralisation de l’enseignement de l’anglais traduit un changement de paradigme dans la pensée des citoyens du royaume, que le modèle français ne fait plus rêver.
À Yaoundé, les enfants des hauts dignitaires étudient dans de prestigieuses écoles. Au fil des ans, celles-ci sont devenues le vivier de la future élite politico-administrative.
Au Niger, analphabètes ou déscolarisés, les moins de 25 ans des zones rurales représentent la part silencieuse de la population, celle que l’on entend pas, celle dont on ne parle pas. Si rien n’est fait, ils continueront à n’avoir pour seul horizon que la précarité, le chômage, la migration ou la violence terroriste.
Le marché mondial des étudiants internationaux représentera 433 milliards de dollars en 2030. Quelle est la face cachée de cette économie pour les Africains ? Comment peuvent-ils redéfinir les règles du jeu et se garantir un passeport pour la réussite académique de leurs jeunes ?
Sur le continent, l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 passe par une amélioration rapide de la qualité de l’enseignement de base. ONG, pouvoirs publics et chercheurs doivent développer ensemble des solutions adaptées, à la hauteur des enjeux. Langues locales, pédagogie différenciée, rattrapage scolaire sont autant d’outils à tester d’urgence.
Présente sur le continent depuis des décennies, la Fondation Paul Gérin-Lajoie est l’un des principaux outils de coopération de la province à l’étranger. Ses deux missions : dispenser une éducation de qualité et promouvoir la langue française.
Pour lutter contre le chômage, l’Afrique doit revoir en profondeur sa manière de former sa jeunesse. Cela passe, entre autres, par l’utilisation des langues locales et la prise en compte des réalités socioculturelles des différents pays du continent.
L’Éducation nationale du Royaume a lancé une vaste réforme interne. Cette refonte, qui figurait déjà dans la feuille de route du nouveau ministre, intervient dans un moment de tension entre son administration et les syndicats.
Les universités étrangères mettent tout en œuvre pour attirer les « cerveaux », dont de nombreux Africains. Pour éviter l’hémorragie, deux solutions : développer les infrastructures scolaires sur le continent et miser sur les cours en ligne.
Quatre ans après l’arrivée de l’agrément panafricain AABS, les écoles de commerce du continent, longtemps en marge des systèmes de reconnaissance internationale, sont lancées dans une quête active de labels adaptés à leurs caractéristiques.
Affiliée à l’université internationale de Rabat, l’école de commerce marocaine vient de faire son entrée dans le prestigieux classement du « Financial Times ».
Accusés d’être maudits, des milliers de très jeunes enfants sont rejetés par leur famille et mis à la rue, essentiellement dans les quartiers les plus défavorisés des villes. Pour le sociologue Casimir Mpetshi Etshindo, la société est un peu plus lucide, mais ce phénomène fait encore des ravages.
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Cette semaine, l’auteure de la célèbre BD « Aya de Yopougon » s’exprime sur la politique ivoirienne, et notamment sur le rôle de l’éducation.
« Diversité : une hypocrisie française » (5/7). Accusées de reproduire les inégalités sociales, les grandes écoles françaises tentent depuis des années de s’ouvrir à la diversité. Mais beaucoup reste à faire pour briser le plafond de verre.
Confronté à une grogne sociale depuis sa nomination en octobre 2021, le ministre de l’Éducation nationale a signé, le 18 janvier, un accord avec les cinq principaux syndicats de l’enseignement, préalable à l’ouverture d’un round de négociations.
Privés de visas depuis mars 2020 au nom de la politique « zéro Covid » du gouvernement de Xi Jinping, des milliers de jeunes Africains n’ont pu reprendre leurs cours en présentiel. Certains espèrent toujours un retour quand d’autres abandonnent leurs études.
Les réputées Rabat Business School et Iscae de Casablanca, très sélectives, restent en tête, tandis que la Mediterranean School of Business de Tunis, qui les talonne, soutient bien la comparaison avec ses rivales chérifiennes.
Accélération de la digitalisation, relance des échanges et des partenariats internationaux, amélioration de l’accompagnement des étudiants, telles sont les trois grandes priorités post-Covid des écoles de commerce du continent classées par Jeune Afrique.
Réunis dimanche 5 décembre à Nouakchott, les dirigeants sahéliens, accompagnés de la Banque mondiale, promettent « une action concertée et courageuse » sur le front de l’éducation.
Violences envers les professeurs, revendications sociales, réformes pédagogiques mal digérées, conflits avec les parents d’élèves… En Tunisie, c’est tout le secteur de l’enseignement qui est en crise.
Avec la nomination d’un nouveau gouvernement, la grogne des enseignants contractuels repart de plus belle, avec la même revendication : obtenir le statut de fonctionnaires. Mais si le ministère de l’Éducation nationale semble ouvert au dialogue, sa marge de manœuvre pourrait bien être limitée.