En difficulté au Maroc et bloqué au Sénégal, le géant énergétique multiplie les investissements à coup de milliards en Afrique. De point de contrarier le géant émirati-égyptien ?
Avec 60 % de potentiel d’ensoleillement, l’Afrique détient les meilleures ressources solaires mondiales. Pourtant, le continent a attiré moins de 4 % des investissements en énergies propres en 2023. Décryptage en infographies.
Miser sur les énergies renouvelables pour favoriser sa souveraineté énergétique et se positionner dans l’économie décarbonée : tel est le nécessaire pari fait par Rabat. Encore faut-il rendre cette transition énergétique désirable aux yeux de tous les citoyens, selon El Mokhtar Fikri.
Depuis quelques années, le groupe dirigé par Mostafa Terrab investit dans des activités loin de son cœur de métier. Est-ce bien sa vocation ? À quels critères obéit cette stratégie de diversification ?
Le Tchad est l’un des pays les moins électrifiés du monde, un déficit qui pèse lourd dans son développement économique et humain. Mais plusieurs complexes en cours de construction, en particulier dans le solaire, devraient rapidement changer la donne.
Le spécialiste égyptien du renouvelable doit débuter la construction du parc éolien de Ras Ghareb pour approvisionner la Société égyptienne de transport d’électricité. En parallèle, le leader de la production d’énergie renouvelable en Afrique poursuit son expansion sur le continent.
Pour le nouveau PDG Anthony Osijo, l’aggravation de la situation sécuritaire au Sahel, rend plus difficile la levée de fonds pour les projets dans les pays concernés.
De grandes entreprises européennes sont prêtes à financer des projets d’énergies propres dans des pays susceptibles de les mener à bien. Une aubaine pour Nouakchott, qui souhaite développer l’hydrogène vert, avec comme objectif de l’électricité pour tous d’ici à 2030.
Nachtigal, Kikot, upOwa… Le géant français s’est taillé la part du lion dans l’électricité camerounaise. Une stratégie qu’EDF tend à reproduire aux quatre coins du continent.
Sous pression des pouvoirs publics, l’office marocain de l’électricité doit désormais composer avec une nouvelle donne : l’énorme programme de 13 gigawatts d’énergie propre que l’entreprise OCP, dirigée par Mostafa Terrab compte produire à l’horizon 2032. Soit plus du double de la capacité actuelle du réseau de transport électrique du royaume.
L’énergéticien français vient de finaliser un investissement conséquent dans des projets d’hydroélectricité en acquérant une filiale de l’entreprise norvégienne des énergies renouvelables, Scatec.
L’INTERVIEW ÉCO – Ambitions vertes, nouveaux appels d’offres, partenariats en Afrique subsaharienne… Le nouveau directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) nous avait accordé sa dernière interview en tant que patron de la « super agence » Masen.
Seul le développement simultané de l’aviation et de l’autonomie énergétique, combiné à une agriculture repensée, offrirait à l’Afrique une stratégie de développement économique accéléré, soutient Marie Owens Thomsen, économiste en chef de la Iata. Et cela doit passer par la production de carburant d’aviation durable.
Au regard des enjeux sociaux et environnementaux, répondre à une demande mondiale en minerais en forte augmentation de manière pertinente exige la prise en compte de tous les acteurs miniers, y compris les plus petits qui évoluent dans le secteur informel.
Après avoir fait l’acquisition de Lekela Power, la coentreprise entre l’égyptien Infinity et l’émirati Masdar est devenue le plus grand producteur d’énergie renouvelable sur le continent, où elle multiplie les projets dans l’éolien, le solaire et l’hydrogène vert. Son président, le milliardaire égyptien Mohamed Ismail Mansour, dévoile à Jeune Afrique sa stratégie et ses ambitions.
Défaillances des réseaux de distribution et de transport, rôle du secteur privé, place du gaz dans la transition énergétique, crise de l’industrie éolienne, rôle de l’offgrid… Le responsable des infrastructures de la filiale de la Banque mondiale revient pour Jeune Afrique sur les grands enjeux énergétiques du continent.
En visite à Rabat ce vendredi 26 avril, le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé « l’ère d’une nouvelle coopération économique » entre les deux pays.
Le leader français de l’énergie, qui voit certains de ses projets marocains au point mort, a choisi la Tunisie pour la première implantation hors d’Europe de sa filiale spécialisée dans le solaire. Et ce, malgré des retards là aussi accumulés par le pays dans ce secteur.
L’acquisition du producteur d’énergie indépendant pour plus d’un milliard de dollars donne naissance au plus grand producteur privé de renouvelable en Afrique. Cette transaction constitue le « deal de l’année » décerné à l’occasion de notre classement des 500 champions africains.
En vingt-cinq ans, l’ingénieur a réussi à transformer une petite entreprise familiale en un géant africain de l’électrification et de l’énergie. Retour sur une trajectoire peu commune.
Le fonds climatique du gestionnaire d’actifs américain est arrivé à un accord avec le danois Vestas pour la cession de sa participation dans le projet Lake Turkana, le plus grand parc éolien du continent, en fonctionnement depuis 2018.
La coopération internationale n’est plus un choix pour l’Afrique. Dans un monde assiégé par les guerres, le changement climatique et les inégalités croissantes, c’est une obligation.
Dettes, réformes de l’architecture financière internationale, finance climatique… Pour Daouda Sembène, fondateur d’AfriCatalyst Global Development Advisory, et Martin Kessler, directeur exécutif de Finance for Development Lab, les grands mouvements initiés en 2023 dans la finance du développement pourraient se concrétiser l’an prochain. Interview croisée.
Avec un prêt de 100 millions de dollars de l’IFC, Release, filiale de Scatec, va installer de nouvelles centrales solaires hybrides au Cameroun et au Tchad.
À l’heure de l’indispensable transition énergétique, le continent a une richesse sur laquelle capitaliser : le solaire. Quels sont les pays les plus en pointe ? Comment faire fructifier cette ressource décarbonée ? Décryptage en vidéo.
À la COP28, qui se tient à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre, la ministre marocaine du Développement durable porte la vision du roi en matière d’environnement et de stratégie énergétique. Portrait.
Le développement économique du continent passera-t-il par ses revenus pétro-gaziers ou par ses énergies renouvelables ? JA croise les points de vue contraires du conseiller énergie de Macky Sall avec celui du président de la commission transition énergétique du patronat marocain.