Le patron de l’institution britannique de développement British International Investment (ex-CDC Group), analyse les perturbations des marchés financiers et la crise macroéconomique en Afrique. Et revient sur les vraies priorités du développement, dans un contexte géopolitique instable.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
En trois ans, le royaume, sous l’impulsion de Mohammed VI, a lancé plusieurs projets ambitieux pour se positionner comme un hub incontournable dans la région. Tour d’horizon des plus emblématiques.
Sans négliger ses relations avec ses partenaires économiques traditionnels, le Maroc a amplifié depuis quelques années ses échanges commerciaux avec d’autres pays. Parmi eux, Israël, l’Inde, la Chine.
Problèmes sécuritaires au Mozambique et au Nigeria, transition énergétique, réponse à l’appel d’offres en RDC, part de l’Afrique dans les profits du groupe… Le nouveau directeur Afrique subsaharienne de la multinationale n’élude aucun sujet.
D’un côté, le PDG de TotalEnergies. De l’autre, la « Greta Thunberg africaine ». Le premier a vu avec satisfaction la justice française rejeter la plainte de six ONG contre son projet gazier EACOP en Ouganda. La seconde est devenue le héraut de tout un continent.
Quelle stratégie le continent doit-il adopter pour préserver l’environnement sans pour autant entraver son développement ? C’est l’une des questions abordées au One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Libreville.
Outre l’entreprise indienne et son compatriote, le géant Adani Group, les projets d’énergies renouvelables du Maroc intéressent une vingtaine de consortiums, « dont une quinzaine très sérieux », qui ont exprimé leur intérêt ou déposé leurs dossiers auprès des autorités du royaume.
L’administration américaine est à la tête d’une initiative occidentale visant à sécuriser les approvisionnements en métaux clés de la transition énergétique. Mais le retard pris sur les entreprises publiques chinoises, déjà très présentes sur le continent, s’annonce difficile à combler.
Après une année 2022 catastrophique marquée par plus de 200 jours de délestages, les coupures de courant se poursuivent et fragilisent le chef de l’État. Au point qu’il a dû annuler son voyage à Davos.
Le nucléaire connaît une évolution prometteuse avec, notamment, les nanoréacteurs. La solution la moins onéreuse et la moins polluante pour un continent dont la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité et qui peine à s’industrialiser…
Alger a profité d’une visite du président cubain Miguel Diaz-Canel pour annoncer diverses mesures d’aide et de coopération entre les deux pays, évoquant leur « convergence de vues sur les questions internationales ».
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
Très vulnérable au changement climatique, l’Afrique a besoin du soutien financier des pays riches, c’est un fait. Mais elle dispose aussi de nombreux atouts, qui lui permettent de se présenter comme une région riche en opportunités.
Alors que la communauté internationale peut soutenir les investissements sur le continent, priorité absolue doit être donnée aux infrastructures énergétiques africaines afin de soutenir la demande intérieure.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.
Le groupe français se sépare de 17 sociétés de services énergétiques sur le continent, qui sont reprises par le groupe libanais Butec. Il demeure toutefois présent dans le renouvelable.
Dans un pays où les énergies renouvelables restent peu développées, le groupe Condor fait figure de pionnier et multiplie les projets. Lancée en partenariat avec l’égyptien Elsewedy, la première ferme photovoltaïque privée, située dans la wilaya de Biskra, devrait être opérationnelle en 2023.
L’essor des véhicules électriques offre de nouvelles opportunités aux pays producteurs de matériaux nécessaires à la fabrication des batteries. Le moment est venu pour ces pays, RDC en tête, de prendre l’initiative.
Ces ressources vont encourager la production d’énergie verte, a indiqué la présidente de la Commission européenne lors d’un voyage au Maroc. Le royaume chérifien veut réduire de 45,5 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Il s’est fixé pour objectif de porter à plus de 52 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2025.
Malgré les ambitions affichées de réduire leurs émissions de CO2, les majors n’ont pas lancé en Afrique autant de projets dans le solaire, l’éolien ou l’hydrogène que sur les autres continents. ENI et TotalEnergies se mettent toutefois en ordre de marche.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Doté de ressources considérables en énergies renouvelables, le royaume parie sur ce « carburant du futur » à travers plusieurs projets à visée industrielle, mais s’interroge sur l’opportunité de tout miser sur l’export.
Situation au Mozambique et en Ouganda, projets d’exploration, ambitions dans les énergies renouvelables… Le patron Afrique subsaharienne de TotalEnergies, Nicolas Terraz, a répondu à nos questions
En pleine pandémie de Covid, le ministre tchadien de l’Économie défend les réformes engagées par le gouvernement et annonce un bond prochain du PIB du pays, suite à la mise à jour des statistiques nationales.
Le pays de la Teranga a réussi à augmenter sa production électrique et à développer le renouvelable. Mais le Sénégal doit encore résoudre certaines faiblesses pour véritablement s’imposer comme un modèle régional.
Le producteur d’électricité émirati et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable ont reconduit le contrat portant sur la production de la centrale thermique de Jorf Lasfar, qui fournit 40 % de l’électricité au Maroc.
En dix ans, l’agence pour l’énergie durable a fait du Maroc un pays clé des énergies renouvelables, qui représentent 35 % de sa production électrique. Leur part – solaire et éolien en tête – continue de croître au Maroc.