Entrée en production du premier parc éolien du pays en septembre, d’une ferme solaire et d’une centrale biomasse prévues en 2024, des projets bien avancés en géothermie… Djibouti met les bouchées doubles pour devenir le premier pays africain à produire une énergie 100 % verte d’ici à 2035.
À l’heure où la transition énergétique est sur toutes les lèvres en Europe, l’Afrique prend conscience de l’importance d’une énergie abondante et bon marché pour son développement. De nombreuses initiatives sont en cours pour atteindre cet objectif. L’exemple de la Côte d’Ivoire devrait inspirer d’autres pays.
Après trois jours de coupure d’électricité intempestives dans le pays, la ministre de l’Énergie, Bintou Camara, est apparue à la télévision nationale où elle a dénoncé de nombreuses malversations au sein d’Énergie du Mali, le fournisseur public d’électricité.
Pour Mounir Houari, le directeur général du Centre régional d’investissement, la priorité accordée au développement de Dakhla et de ses environs est en train de porter ses fruits, même si des efforts restent à faire pour attirer des talents et densifier les liaisons aériennes.
Depuis une dizaine d’années, le Maroc a nettement accéléré le développement socio-économique de ses régions du Sud, lançant plusieurs chantiers de grande envergure. Le royaume entend tirer profit au maximum des spécificités qu’offre le Sahara.
Pour l’ex-président du Nigeria, une exploitation raisonnée des ressources naturelles du continent permettrait d’accélérer son développement économique sans freiner ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.
Secteurs prioritaires, santé des bailleurs de fonds, perception des risques… Nommé en février 2021, le directeur exécutif et directeur des investissements d’Africa Finance Corporation répond aux questions de JA.
Alors que le premier Sommet africain sur le climat se conclut sur une promesse de 23 milliards de dollars d’investissements verts sur le continent, focus sur les bons élèves en matière d’énergies renouvelables.
Décarbonation, usines de batteries électriques, énergies renouvelables… Le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce détaille la stratégie de son pays pour renforcer son tissu industriel et attirer les investisseurs.
De l’exploration à l’exploitation, l’archipel a signé une série de contrats avec trois pays africains pour sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques.
Réseaux vieillissant, régions privées d’électricité, scandales à répétition dans les entreprises publiques… L’électrification du continent, objet de tant de promesses, est à la peine. Pour pallier ce déficit, les Africains s’équipent eux même. Décryptage en infographies.
Malgré des ressources immenses, l’Afrique connaît un taux d’électrification très faible. Une situation paradoxale dont elle pourrait sortir en misant sur l’énergie renouvelable, mais pas seulement.
Le financement de 8 milliards de dollars obtenu par l’Afrique du Sud pour son secteur électrique compte moins de 5 % de dons. Les autres pays africains, Maroc, Égypte, Côte d’Ivoire et Sénégal, notamment, n’en attendent pas moins.
Le patron de l’institution britannique de développement British International Investment (ex-CDC Group), analyse les perturbations des marchés financiers et la crise macroéconomique en Afrique. Et revient sur les vraies priorités du développement, dans un contexte géopolitique instable.
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
En trois ans, le royaume, sous l’impulsion de Mohammed VI, a lancé plusieurs projets ambitieux pour se positionner comme un hub incontournable dans la région. Tour d’horizon des plus emblématiques.
Sans négliger ses relations avec ses partenaires économiques traditionnels, le Maroc a amplifié depuis quelques années ses échanges commerciaux avec d’autres pays. Parmi eux, Israël, l’Inde, la Chine.
Problèmes sécuritaires au Mozambique et au Nigeria, transition énergétique, réponse à l’appel d’offres en RDC, part de l’Afrique dans les profits du groupe… Le nouveau directeur Afrique subsaharienne de la multinationale n’élude aucun sujet.
D’un côté, le PDG de TotalEnergies. De l’autre, la « Greta Thunberg africaine ». Le premier a vu avec satisfaction la justice française rejeter la plainte de six ONG contre son projet gazier EACOP en Ouganda. La seconde est devenue le héraut de tout un continent.
Quelle stratégie le continent doit-il adopter pour préserver l’environnement sans pour autant entraver son développement ? C’est l’une des questions abordées au One Forest Summit, qui s’est tenu les 1er et 2 mars à Libreville.
Outre l’entreprise indienne et son compatriote, le géant Adani Group, les projets d’énergies renouvelables du Maroc intéressent une vingtaine de consortiums, « dont une quinzaine très sérieux », qui ont exprimé leur intérêt ou déposé leurs dossiers auprès des autorités du royaume.
L’administration américaine est à la tête d’une initiative occidentale visant à sécuriser les approvisionnements en métaux clés de la transition énergétique. Mais le retard pris sur les entreprises publiques chinoises, déjà très présentes sur le continent, s’annonce difficile à combler.
Après une année 2022 catastrophique marquée par plus de 200 jours de délestages, les coupures de courant se poursuivent et fragilisent le chef de l’État. Au point qu’il a dû annuler son voyage à Davos.
Le nucléaire connaît une évolution prometteuse avec, notamment, les nanoréacteurs. La solution la moins onéreuse et la moins polluante pour un continent dont la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité et qui peine à s’industrialiser…
Alger a profité d’une visite du président cubain Miguel Diaz-Canel pour annoncer diverses mesures d’aide et de coopération entre les deux pays, évoquant leur « convergence de vues sur les questions internationales ».
Las d’attendre des promesses financières qui ne viennent pas de la part des pays industrialisés et alors qu’ils subissent de plein fouet les conséquences du dérèglement climatique, les Africains sont décidés à se faire entendre.
À l’instar d’autres sociétés pétro-gazières, au Maroc notamment, l’entreprise annonce sa diversification, notamment dans les renouvelables. Et s’est lancée en quête d’un partenaire.
Très vulnérable au changement climatique, l’Afrique a besoin du soutien financier des pays riches, c’est un fait. Mais elle dispose aussi de nombreux atouts, qui lui permettent de se présenter comme une région riche en opportunités.
Alors que la communauté internationale peut soutenir les investissements sur le continent, priorité absolue doit être donnée aux infrastructures énergétiques africaines afin de soutenir la demande intérieure.
Alors que les pays développés font peu d’efforts pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique, continent le moins pollueur de la planète doit continuer à produire et à utiliser des hydrocarbures. D’autant plus qu’aucune économie au monde ne s’est industrialisée sans ces énergies fossiles.