Le groupe français se sépare de 17 sociétés de services énergétiques sur le continent, qui sont reprises par le groupe libanais Butec. Il demeure toutefois présent dans le renouvelable.
Dans un pays où les énergies renouvelables restent peu développées, le groupe Condor fait figure de pionnier et multiplie les projets. Lancée en partenariat avec l’égyptien Elsewedy, la première ferme photovoltaïque privée, située dans la wilaya de Biskra, devrait être opérationnelle en 2023.
L’essor des véhicules électriques offre de nouvelles opportunités aux pays producteurs de matériaux nécessaires à la fabrication des batteries. Le moment est venu pour ces pays, RDC en tête, de prendre l’initiative.
Ces ressources vont encourager la production d’énergie verte, a indiqué la présidente de la Commission européenne lors d’un voyage au Maroc. Le royaume chérifien veut réduire de 45,5 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Il s’est fixé pour objectif de porter à plus de 52 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2025.
Malgré les ambitions affichées de réduire leurs émissions de CO2, les majors n’ont pas lancé en Afrique autant de projets dans le solaire, l’éolien ou l’hydrogène que sur les autres continents. ENI et TotalEnergies se mettent toutefois en ordre de marche.
Les États africains, dont la Côte d’Ivoire et le Sénégal, ainsi que les compagnies ont promu les ressources gazières pour l’électricité et discuté de la compensation carbone. De grands absents ont été toutefois remarqués. Récit.
Doté de ressources considérables en énergies renouvelables, le royaume parie sur ce « carburant du futur » à travers plusieurs projets à visée industrielle, mais s’interroge sur l’opportunité de tout miser sur l’export.
Situation au Mozambique et en Ouganda, projets d’exploration, ambitions dans les énergies renouvelables… Le patron Afrique subsaharienne de TotalEnergies, Nicolas Terraz, a répondu à nos questions
En pleine pandémie de Covid, le ministre tchadien de l’Économie défend les réformes engagées par le gouvernement et annonce un bond prochain du PIB du pays, suite à la mise à jour des statistiques nationales.
Le pays de la Teranga a réussi à augmenter sa production électrique et à développer le renouvelable. Mais le Sénégal doit encore résoudre certaines faiblesses pour véritablement s’imposer comme un modèle régional.
Le producteur d’électricité émirati et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable ont reconduit le contrat portant sur la production de la centrale thermique de Jorf Lasfar, qui fournit 40 % de l’électricité au Maroc.
En dix ans, l’agence pour l’énergie durable a fait du Maroc un pays clé des énergies renouvelables, qui représentent 35 % de sa production électrique. Leur part – solaire et éolien en tête – continue de croître au Maroc.
Plusieurs institutions ont renoncé à soutenir des projets polluants sur le continent. Pour préserver l’environnement, mais aussi par attrait pour les énergies renouvelables.
Bien qu’en perte de vitesse face aux solutions renouvelables, le charbon, le fioul lourd et le gaz n’ont pas dit leur dernier mot sur le continent africain.
Les deux pays ont bien du mal à trouver un accord pour la construction du barrage de la Renaissance éthiopienne que défend Addis-Adeba, Le Caire plaidant sa cause à l’aide de traités coloniaux.
Les Comores cherchent à résoudre le problème énergétique chronique de l’archipel, avec de nouvelles unités de production bientôt en service, et un début de diversification vers les énergies renouvelables.
L’Égypte appelle à une médiation, sous l’égide des États-Unis, pour trouver une issue à la querelle qui l’oppose depuis maintenant une décennie au Soudan et à l’Éthiopie à propos des eaux du Nil, notamment concernant le projet du super barrage de la Renaissance.
L’annonce, en avril, de la liquidation de Mobisol avait rendu nerveux les investisseurs concernant l’avenir du marché de l’off-grid solaire en Afrique.
De nouveaux bailleurs de fonds appuient le secteur, de quoi permettre au Sénégal d’atteindre son objectif : porter à 20 % la part du renouvelable dans le mix énergétique à l’horizon 2020.
Énergies renouvelables et technologies disruptives, Rolake Akinkugbe-Filani, responsable de l’énergie et des ressources naturelles chez FBNQuest Merchant Bank (Nigeria), propose avec optimisme des solutions pour rendre l’Afrique plus résiliente sur le plan énergétique, en dépit de forts contrastes sur le plan des infrastructures.
Entre accompagnement de start-up, prise de participation, potentiel hydraulique et mix énergétique, la directrice Afrique de l’électricien français détaille pour JA la stratégie d’EDF en matière d’innovation sur le continent.
À 15 km à peine au sud de Ouagadougou, la ville nouvelle de Yennenga est en train de sortir de terre sur une superficie de 678 ha, et les premiers habitants sont déjà installés.
Peu de régions dans le monde se prêtent, du fait de la nature de leur sous-sol et des mouvements des plaques tectoniques, au développement de la géothermie à une échelle industrielle. L’Islande est dans ce cas, une partie de l’Afrique aussi.
Égypte, Éthiopie, RD Congo, Afrique du Sud, Angola… La liste des champions africains de l’hydroélectricité correspond, logiquement, à celle des pays traversés par les cours d’eau les plus puissants.
Les véhicules électriques sont encore une rareté sur le continent. L’Afrique de l’Ouest est, à ce jour, la moins mal lotie, avec quelques réseaux de bus électriques.
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Le pays c’est imposé comme un pionnier africain, et même mondial, en matière de développement durable. Ce qui lui a valu, notamment, d’accueillir la COP22 en 2016.
Alors que le marché commun de l’électricité s’organise, la Côte d’Ivoire, qui aura doublé sa puissance installée d’ici à 2020, entend accroître ses exportations dans la sous-région.
La procédure d’insolvabilité annoncée en avril par Mobisol, l’un des leaders du marché du solaire domestique, souligne la fragilité du modèle économique du secteur. Après dix années d’investissements massifs, cette industrie voit ses revenus décroître.
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) estime, dans une étude, que l’objectif d’une part de 31 % de renouvelable dans le total de la production de la Cedeao sera atteint dès 2025. Cette proportion pourrait même atteindre 38 % d’ici à 2030.