Plusieurs institutions ont renoncé à soutenir des projets polluants sur le continent. Pour préserver l’environnement, mais aussi par attrait pour les énergies renouvelables.
Bien qu’en perte de vitesse face aux solutions renouvelables, le charbon, le fioul lourd et le gaz n’ont pas dit leur dernier mot sur le continent africain.
Les deux pays ont bien du mal à trouver un accord pour la construction du barrage de la Renaissance éthiopienne que défend Addis-Adeba, Le Caire plaidant sa cause à l’aide de traités coloniaux.
Les Comores cherchent à résoudre le problème énergétique chronique de l’archipel, avec de nouvelles unités de production bientôt en service, et un début de diversification vers les énergies renouvelables.
L’Égypte appelle à une médiation, sous l’égide des États-Unis, pour trouver une issue à la querelle qui l’oppose depuis maintenant une décennie au Soudan et à l’Éthiopie à propos des eaux du Nil, notamment concernant le projet du super barrage de la Renaissance.
L’annonce, en avril, de la liquidation de Mobisol avait rendu nerveux les investisseurs concernant l’avenir du marché de l’off-grid solaire en Afrique.
De nouveaux bailleurs de fonds appuient le secteur, de quoi permettre au Sénégal d’atteindre son objectif : porter à 20 % la part du renouvelable dans le mix énergétique à l’horizon 2020.
Énergies renouvelables et technologies disruptives, Rolake Akinkugbe-Filani, responsable de l’énergie et des ressources naturelles chez FBNQuest Merchant Bank (Nigeria), propose avec optimisme des solutions pour rendre l’Afrique plus résiliente sur le plan énergétique, en dépit de forts contrastes sur le plan des infrastructures.
Entre accompagnement de start-up, prise de participation, potentiel hydraulique et mix énergétique, la directrice Afrique de l’électricien français détaille pour JA la stratégie d’EDF en matière d’innovation sur le continent.
À 15 km à peine au sud de Ouagadougou, la ville nouvelle de Yennenga est en train de sortir de terre sur une superficie de 678 ha, et les premiers habitants sont déjà installés.
Peu de régions dans le monde se prêtent, du fait de la nature de leur sous-sol et des mouvements des plaques tectoniques, au développement de la géothermie à une échelle industrielle. L’Islande est dans ce cas, une partie de l’Afrique aussi.
Égypte, Éthiopie, RD Congo, Afrique du Sud, Angola… La liste des champions africains de l’hydroélectricité correspond, logiquement, à celle des pays traversés par les cours d’eau les plus puissants.
Les véhicules électriques sont encore une rareté sur le continent. L’Afrique de l’Ouest est, à ce jour, la moins mal lotie, avec quelques réseaux de bus électriques.
Les changements sont tangibles dans de nombreux domaines depuis l’accession au trône de Mohammed VI, en juillet 1999. Le pays c’est imposé comme un pionnier africain, et même mondial, en matière de développement durable. Ce qui lui a valu, notamment, d’accueillir la COP22 en 2016.
Alors que le marché commun de l’électricité s’organise, la Côte d’Ivoire, qui aura doublé sa puissance installée d’ici à 2020, entend accroître ses exportations dans la sous-région.
La procédure d’insolvabilité annoncée en avril par Mobisol, l’un des leaders du marché du solaire domestique, souligne la fragilité du modèle économique du secteur. Après dix années d’investissements massifs, cette industrie voit ses revenus décroître.
L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) estime, dans une étude, que l’objectif d’une part de 31 % de renouvelable dans le total de la production de la Cedeao sera atteint dès 2025. Cette proportion pourrait même atteindre 38 % d’ici à 2030.
Leader mondial dans l’éolien, le groupe Siemens Gamesa, né de la fusion de deux géants européens, l’est aussi en Afrique. Son objectif : aider le continent à réussir sa transition énergétique. Rencontre avec Enrique Padrosa, son PDG onshore pour l’Europe du Sud et l’Afrique.
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
La question du partage des eaux du Nil empoisonne les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, tentent vainement de trouver un terrain d’entente sur le fond.
Si Rabat demeure un partenaire privilégié pour Madrid, les échanges avec l’Afrique subsaharienne vont croissant, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Selon le directeur adjoint des relations internationales de la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales (CEOE), 80 % des membres de l’organisation patronale hispanique travaillent désormais sur le continent.
Nommé en juin 2018, le chef de la diplomatie espagnole, Josep Borrel revient sur la politique développée par Madrid pour renforcer ses liens avec le continent. Entretien.
Grâce à des choix stratégiques avisés et à une conjoncture favorable dans les secteurs clés, le gouvernement sénégalais affiche un bilan positif. Mais la population attend une amélioration plus tangible de ses conditions de vie.
Les résultats de l’appel d’offres portant sur la construction de deux centrales solaires (400 MW chacune) du programme Noor Midelt, au Maroc, se font attendre. En cause, des discussions entre Acwa Power et Masen, l’Agence marocaine pour l’énergie durable, qui cherche à revoir à la baisse la proposition du groupe saoudien.
La construction du plus important champ éolien d’Afrique de l’Ouest a enfin démarré dans la région de Thiès. Retour sur un projet dont le financement aura pris plus de dix ans.
Du barrage de Sanga, à l’ouest, au parc solaire de Manono, à l’est, les opérateurs privés participent à la modernisation des infrastructures de production et de transport d’électricité. Une contribution indispensable et salvatrice pour la RDC.
En créant une Communauté euro-méditerranéenne pour la transition énergétique (Cemer), composée dans un premier temps par l’Espagne, la France, l’Italie, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, la Méditerranée pourrait devenir une zone d’opportunités.
Pour la première fois, un jury d’experts réuni par Jeune Afrique et Africa CEO Forum a sélectionné les réalisations les plus novatrices et les plus structurantes dans le domaine des transports et de l’électricité.
Doté d’une vraie stratégie en matière de renouvelable, l’État a fait de l’entreprise publique Masen son bras armé. Objectif : couvrir plus de la moitié des besoins électriques du pays en 2030.