Leader mondial dans l’éolien, le groupe Siemens Gamesa, né de la fusion de deux géants européens, l’est aussi en Afrique. Son objectif : aider le continent à réussir sa transition énergétique. Rencontre avec Enrique Padrosa, son PDG onshore pour l’Europe du Sud et l’Afrique.
Comme la croissance économique, le chiffre d’affaires des 500 premières entreprises du classement Jeune Afrique repart nettement de l’avant. La chute des monnaies et la faiblesse des cours des matières premières sont absorbées. Mais les entreprises ne retrouvent pas encore les sommets passés.
La question du partage des eaux du Nil empoisonne les relations entre l’Égypte et l’Éthiopie. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, tentent vainement de trouver un terrain d’entente sur le fond.
Si Rabat demeure un partenaire privilégié pour Madrid, les échanges avec l’Afrique subsaharienne vont croissant, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.
Selon le directeur adjoint des relations internationales de la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales (CEOE), 80 % des membres de l’organisation patronale hispanique travaillent désormais sur le continent.
Nommé en juin 2018, le chef de la diplomatie espagnole, Josep Borrel revient sur la politique développée par Madrid pour renforcer ses liens avec le continent. Entretien.
Grâce à des choix stratégiques avisés et à une conjoncture favorable dans les secteurs clés, le gouvernement sénégalais affiche un bilan positif. Mais la population attend une amélioration plus tangible de ses conditions de vie.
Les résultats de l’appel d’offres portant sur la construction de deux centrales solaires (400 MW chacune) du programme Noor Midelt, au Maroc, se font attendre. En cause, des discussions entre Acwa Power et Masen, l’Agence marocaine pour l’énergie durable, qui cherche à revoir à la baisse la proposition du groupe saoudien.
La construction du plus important champ éolien d’Afrique de l’Ouest a enfin démarré dans la région de Thiès. Retour sur un projet dont le financement aura pris plus de dix ans.
Du barrage de Sanga, à l’ouest, au parc solaire de Manono, à l’est, les opérateurs privés participent à la modernisation des infrastructures de production et de transport d’électricité. Une contribution indispensable et salvatrice pour la RDC.
En créant une Communauté euro-méditerranéenne pour la transition énergétique (Cemer), composée dans un premier temps par l’Espagne, la France, l’Italie, l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, la Méditerranée pourrait devenir une zone d’opportunités.
Pour la première fois, un jury d’experts réuni par Jeune Afrique et Africa CEO Forum a sélectionné les réalisations les plus novatrices et les plus structurantes dans le domaine des transports et de l’électricité.
Doté d’une vraie stratégie en matière de renouvelable, l’État a fait de l’entreprise publique Masen son bras armé. Objectif : couvrir plus de la moitié des besoins électriques du pays en 2030.
Clarification des stratégies publiques, professionnalisation des intervenants, flexibilité dans les processus de sélection… Sept opérateurs livrent leurs recommandations pour résoudre un paradoxe : malgré son potentiel, le secteur n’a pas encore décollé.
Deux ans après sa création, la PME spécialisée dans les cubes solaires prend son envol. Sa technologie et ses offres ont fait mouche. Les abonnements se multiplient.
Depuis qu’il s’est doté d’une division consacrée au continent africain, le géant français, Engie y accélère son développement dans les services et les énergies renouvelables en multipliant les rachats. Au Maroc, en Côte d’Ivoire, en Ouganda… Et il ne compte pas s’arrêter là.
Inexistants il y a deux ans, ces sites, appelés Centrales hybrides, sont appelés à se multiplier, mais les bailleurs de fonds hésitent encore à les financer.
L’entrée en production du barrage de Souapiti, fin 2019, en Guinée permettra-t-elle de couvrir les besoins du pays et d’alimenter en électricité les États riverains du fleuve Gambie ?
Fondée en 2011, la start-up kényane M-Kopa a fourni des panneaux photovoltaïques individuels à 500 000 ménages en Afrique de l’Est. Et mise à présent sur la diversification de ses produits.
Eren Renewable Energy vient d’annoncer la signature d’un accord de crédit de 16,5 millions de dollars avec la Biciab, filiale de BNP Paribas au Burkina, pour le financement de la centrale solaire d’Essakane. Christophe Fleurence, vice-président d’Eren RE en charge du développement commercial en Afrique, explique à Jeune Afrique pourquoi cet accord constitue une première à bien des égards.
Bruno Kapandji, conseiller du président Joseph Kabila, pilote de l’Agence pour la promotion, le développement et la mise en œuvre du projet hydroélectrique Grand Inga et ex-ministre de l’hydraulique et de l’électricité de 2012 à 2014, croit toujours au succès du projet.
Dans une RD Congo en pleine crise politique, le barrage hydroélectrique Inga III semblait s’enliser. Grâce à un consortium unique issu des deux groupements encore en lice, les autorités espèrent le relancer.
La centrale hydroélectrique de Liouesso a été inaugurée lundi au terme de cinq ans de travaux qui avaient été confiés à une entreprise chinoise. La nouvelle infrastructure doit améliorer l’approvisionnement électrique dans le département de la Sangha.
Porté par ses bons résultats financiers et par son expertise sur la centrale à charbon de Jorf Lasfar au Maroc, l’émirati Taqa veut diversifier sa production. Et regarde vers le sud du Sahara.
La société française Sunna Design, qui fête cette année son dix-millième panneau solaire à destination de l’Afrique – ils sont distribués dans 22 pays du continent -, tente la diversification dans la téléphonie mobile avec un kit associant panneau solaire individuel et téléphone portable. Objectif : en écouler 250 000 d’ici 2021.