Les habitants du Soum, qui redoutent plus que jamais le terrorisme islamique, tout comme les chômeurs de Bobo-Dioulasso, qui ne comprennent pas pourquoi ils ne trouvent pas de travail dans la capitale économique du pays, s’impatientent de ne pas voir d’amélioration dans leur quotidien. Et pourtant, le Burkina Faso bouge, et l’année 2017 est appelée à le confirmer.
C’est à Ouagadougou que les deux institutions françaises ont annoncé le fruit de leur rapprochement : 600 millions d’euros, dont la moitié sera consacrée aux infrastructures sur le continent.
Éthiopie, Zambie, Mozambique et Tanzanie apparaissent dans un rapport du Forum économique mondial parmi les pays qui se reposent le plus sur des énergies propres dans leur production d’électricité.
Les travaux de la quatrième phase de ce projet situé à Ouarzazate ont été lancés samedi. Dernière étape du chantier de l’une des plus grandes centrales thermo-solaires au monde.
Après des années de crise, le nouveau président ghanéen est bien décidé à remettre sur pied le secteur de l’énergie, en le libéralisant et en revigorant un programme solaire ambitieux. Les pénuries d’électricité qui frappent régulièrement le petit pays d’Afrique de l’Ouest depuis les années 1980 ont largement empiré ces cinq dernières années.
L’électrification durable de l’Afrique subsaharienne est en marche et le potentiel des énergies renouvelables, notamment de l’énergie solaire, n’est plus à prouver.
Le ministère de l’Énergie algérien lancera un appel d’offres d’ici mi-avril concernant un méga-projet d’énergie solaire photovoltaïque. Ce projet avait été évoquée en marge du sommet Powering Africa le 10 mars dernier à Washington.
Bruxelles et Alger ont signé une série de projets qui visent notamment à moderniser les finances publiques et développer les énergies renouvelables algériennes.
Algérie, Maroc, Libye : jusqu’à récemment, le dessalement d’eau de mer était réservé sur le continent aux pays du Nord, très arides et capables de payer pour cette coûteuse technologie, souvent présentée comme le dernier recours pour l’approvisionnement en eau.
Destiné à faire le point sur les soutiens financiers rassemblés depuis son lancement en 2015, le deuxième conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), réuni le 4 mars à Conakry, a également été l’occasion de mettre en avant 19 projets.
Le président guinéen et la ministre française de l’Environnement ont présidé à Conakry le 2e conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), essentiellement consacré à la levée des fonds nécessaires aux projets.
Évariste Akamian, auto-entrepreneur ivoirien de 35 ans, a constaté que faute d’électricité, il était difficile pour les enfants des zones rurales d’étudier après le coucher du soleil. Alors il a trouvé une solution : le solarpack.
L’électricien public a su consolider sa production conventionnelle, mais reste peu innovant dans sa stratégie et peine à prendre le virage du renouvelable.
Après deux parcs solaires au Sénégal, Meridiam va boucler le financement des aéroports de Madagascar. La méthode de son patron : démarrer les projets très en amont pour mieux les façonner.
Face à l’enthousiasme provoqué par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA), sa conférence sur les énergies renouvelables a dû être annulée.
En 2035, même si la part en énergies fossiles diminuera, elle sera toujours prépondérante dans la consommation africaine, représentant 82% de l’approvisionnement en énergie, ressort-il du rapport annuel prospectif de BP, référence en la matière.
La baisse des prix et le développement des technologies permettent un essor de la production de cette électricité renouvelable. Mais il reste encore des obstacles à franchir pour accélérer la tendance.
Présentée comme la plus grande de ce type en Afrique de l’Est, la centrale solaire de Soroti, implantée dans l’est de l’Ouganda, a été inaugurée ce lundi. D’une capacité de 10 MW, cette collaboration entre le français Eren et le dubaïote Access Power doit approvisionner en électricité 40 000 foyers.
Le saoudien Acwa Power a décroché mi-novembre le contrat de développement et d’exploitation de Noor PV (photovoltaïque) 1, un ensemble de trois centrales solaires d’une puissance total de 170 mégawatts (MW).
La banque allemande de développement KfW a annoncé, en marge de la conférence internationale sur le climat de Marrakech, l’octroi de 60 millions d’euros supplémentaires pour la construction de la quatrième des centrales solaires du complexe géant de Noor à Ouarzazate — auquel la coopération allemande participe déjà à hauteur d’environ 800 millions d’euros.
Après la signature de l’accord de Paris, les Parties doivent désormais en définir les modalités concrètes pour que le continent Africain puisse amorcer son « siècle des Lumières » par l’accès à la lumière sur l’ensemble de son territoire au bénéfice du plus grand nombre. Cette tribune a été co-écrite avec OIivier Mélédo, avocat associé chez Mayer Brown.
Le groupe pétrolier a annoncé mardi qu’une partie de ses stations-service seront équipées de panneaux solaires produits par sa filiale californienne SunPower d’ici 5 ans.
Dans un rapport rendu public ce mardi à l’occasion de la COP22, la Société financière internationale estime à 783 milliards de dollars d’ici 2030 les opportunités d’investissement dans les énergies propres en Afrique subsaharienne. C’est dans ce contexte que l’Initiative africaine pour les énergies vertes (Arei), lancée l’an dernier à Paris, se met en ordre de bataille.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
L’opération de charme que mène depuis près d’un an Abdelkader Amara, le ministre marocain de l’Énergie, auprès de l’Agence internationale de l’énergie (AEI) a porté ses fruits.
À la mi-octobre sortiront des usines construites au sud du Tchad près de Moundou, des briquettes de charbon fabriquées à base de coques de graines de coton mélangé à de l’amidon de manioc.
Jusqu’ici l’un des premiers clients de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), les Industries chimiques du Sénégal (ICS), fleuron de l’industrie lourde du pays dirigé par Alassane Diallo, viennent de mettre en service une centrale électrique de 20 MW.
Les investisseurs internationaux considèrent le secteur de l’énergie renouvelable comme le plus prometteur en Afrique à l’horizon 2020 et sont prêts à y renforcer leurs participations, selon une enquête diffusée mardi par Havas Horizons.