Dans un ouvrage à la fois dense et synthétique, l’historien tunisien M’hamed Oualdi prend à bras le corps cette question complexe. Et étudie les traumatismes contemporains qui en ont découlé.
Dans ce documentaire en cinq épisodes signé Rachel Kwarteng, douze femmes afro-descendantes se confient sur leur rapport à leurs cheveux, longtemps objet de mépris. Un récit de la résignation à l’émancipation.
L’artiste africaine-américaine dévoilera, le 23 juin, la sculpture qui lui a été commandée par le CIO et par la Ville de Paris à l’occasion des prochains Jeux olympiques.
Arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, le leader de l’IRA-Mauritanie est déterminé à battre le chef de l’État sortant dans les urnes, en juin. Et se pose comme son seul rival sérieux au sein d’une opposition divisée.
Le plan touristique d’envergure que le gouvernement béninois a conçu s’appuie sur le volet culturel et historique de Porto-Novo, Cotonou et Ouidah. Objectif, attirer tous les publics en proposant une offre muséale « occidentalisée ».
L’artiste d’origine martiniquaise représentera la France à la Biennale d’art contemporain de 2024. Il expose actuellement ses créations créoles à Grenoble.
Le film du Ghanéen Blitz Bazawule, inspiré du livre d’Alice Walker, était très attendu. Mais, si les acteurs sont remarquables, le choix d’en faire une comédie musicale nous a laissés dubitatifs.
Le 23 janvier 1846, il y a donc 178 ans, la Tunisie devenait le premier pays arabo-musulman à rejoindre le camp abolitionniste et à interdire officiellement l’esclavage. Une grande avancée qui n’était pourtant pas dépourvue d’arrière-pensées, y compris chez ses promoteurs européens, et qui a mis du temps à entrer véritablement en vigueur.
Le Sahara n’a pas toujours été cette étendue désertique que l’on connaît aujourd’hui. Dès l’Antiquité, il était sillonné par des routes et des relais, destinés à faciliter les échanges humains et commerciaux entre l’Afrique du Nord et le centre du continent.
Promoteur d’une politique culturelle volontariste, le chef de l’État béninois était en visite en Martinique à l’occasion de l’exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin », déjà passée par Cotonou et Rabat.
Si la première ville des Émirats arabes unis s’impose peu à peu comme un hub incontournable du business africain, cette réussite permise aussi par l’opacité financière, le contrôle de la presse et les écarts salariaux ne se fait pas toujours dans la plus grande égalité.
Au Panthéon, à Paris, l’exposition « Oser la liberté, figures des combats contre l’esclavage » célèbre toutes les résistances à la traite d’êtres humains, y compris celles trop souvent ignorées par l’historiographie française.
Popularisée par Steven Spielberg, cette mutinerie qui mena à l’émancipation des captifs est l’une des plus connues du grand public. Mais que sait-on vraiment de cette révolte qui polarisa les États-Unis au point de marquer une étape déterminante dans la lutte abolitionniste ?
Considéré comme une icône de la radicalité noire aux États-Unis, célébré par Hollywood, Nat Turner fut le chef de la révolte d’esclaves la plus importante et la plus meurtrière organisée sur le sol américain.
En août 1791 commencent les grandes révoltes d’esclaves à Saint-Domingue. Victorieuses pour la première fois, elles mèneront l’île vers son indépendance et conduiront la France à adopter ses premiers décrets pour abolir l’esclavage.
Au XVIIIe siècle, la Jamaïque est le théâtre d’une révolte d’esclaves venus majoritairement du continent. Elle dure un an et demi et certains la considèrent comme l’une des plus importantes batailles de la guerre de Sept Ans.
Avant même l’indépendance des États-Unis, des hommes et des femmes déportés d’Afrique cherchèrent à reconquérir leur liberté… et le payèrent de leur vie.
Dans le New York du XVIIIe siècle, à mesure que le nombre de captifs noirs augmentent pour effectuer les travaux les plus durs, les Blancs redoutent – plus ou moins consciemment – que ce système esclavagiste ne se retourne contre eux.
La petite île occupée par les Portugais pour les besoins de la production sucrière et du commerce des esclaves fut le théâtre d’une révolte aussi importante que méconnue, à la fin du XVIe siècle.
L’État fondé en 869 près de Bagdad par les esclaves révoltés est le premier du genre dans l’histoire de l’humanité. Il n’en existe qu’un seul autre : Haïti.
À l’occasion de l’exposition de Raphaël Barontini au Panthéon, Jeune Afrique vous propose une série historique sur les plus importantes révoltes d’esclaves à travers le monde depuis le IXe siècle.
Alors que l’île avait accueilli le roi Béhanzin en exil, entre 1894 et 1906, une grande exposition d’art contemporain béninois se tiendra, à partir du 15 décembre, à la Fondation Clément. Le président Patrice Talon pourrait s’y rendre.
Si le président nigérien Mohamed Bazoum, renversé par un putsch, n’était pas rétabli dans ses fonctions, la Mauritanie deviendrait le seul membre du G5 Sahel à ne pas vivre sous un régime de transition. Une exception de plus pour ce pays, dont on ne salue pas assez les progrès.
Le 18 novembre 1803, la révolution des esclaves, qui dure depuis plus de dix ans, aboutit à la capitulation des troupes françaises colonisatrices à Haïti. Un événement majeur dans l’histoire des résistances à l’oppression coloniale.
L’exposition « Esclavage, mémoires normandes » retrace en trois temps l’implication des villes du Havre, de Honfleur et de Rouen dans la traite atlantique. Un passé peu exposé, à découvrir jusqu’au 10 novembre.
Il avait accompagné les premiers pas de Miriam Makeba aux États-Unis et épousé la cause anti-apartheid. Le chanteur américano-jamaïcain à la voix de velours s’est éteint le 25 avril. Son héritage musical et politique, liant la diaspora africaine-américaine au continent, reste plus vivant que jamais.
La période des indépendances avait été marquée par l’union sacrée entre les pays situés au Nord et au Sud du Sahara. Depuis, certains liens se sont distendus, au point qu’une partie des Marocains, des Algériens ou des Tunisiens se sentent aujourd’hui plus proche du Moyen-Orient que du reste du continent.