«Une grande nation ne se cache pas la vérité. » Le 24 septembre, devant vingt mille personnes réunies sur le National Mall de Washington, Barack Obama a inauguré le Musée national de l’histoire et de la culture africaines-américaines.
L’image est archaïque et semble venue d’une époque révolue. Des hommes appelés à servir d’autres sans avoir le droit de partager le repas de ceux qui se prétendent leurs maîtres.
La prestigieuse université a annoncé la semaine dernière qu’elle faciliterait l’admission des descendants de près de 300 esclaves vendus en 1838 par les Jésuites qui dirigeaient l’établissement.
Les avocats des 13 militants anti-esclavagistes mauritaniens actuellement détenus à Nouakchott ont protesté jeudi contre un projet de transfèrement de leurs clients à Nouadhibou (nord), demandé par le parquet. Ils y voient une tentative pour la justice de leur rendre la tâche difficile lors du procès en appel.
Les avocats de 13 militants de l’ONG anti-esclavagiste mauritanienne IRA, condamnés à des peines de 3 à 15 ans de prison ferme, vont pouvoir interjeter appel, la cour ayant finalement accepté de recevoir leur recours, a affirmé vendredi la défense.
En réaction à la lourde condamnation judiciaire de treize militants de son organisation, le leader anti-esclavagiste, Biram Ould Dah Abeid dénonce un procès politique. Il annonce un vaste lobbying international, y compris en Afrique, contre le régime de Mohamed Ould Abdelaziz.
La justice mauritanienne a condamné jeudi 13 militants de l’ONG anti-esclavagiste mauritanienne IRA, accusés notamment d' »usage de la violence », à des peines allant de trois à quinze ans de prison ferme.
Quelques heures seulement après la reprise lundi du procès de 13 militants anti-esclavagistes accusés notamment d’usage de la violence, le tribunal de Nouakchott a renvoyé l’instruction de l’affaire à mardi, sans se prononcer sur les questions de procédures soumises par la défense.
Le procès de treize militants de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA), inculpés d’usage de la violence et d’attaque contre les pouvoirs publics, a été suspendu mercredi soir et renvoyé au 8 août, a constaté l’AFP à Nouakchott.
Libéré le 17 mai, le leader de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste nourrit désormais l’ambition de devenir le premier président noir du pays. Interview.
Des militants anti-esclavagistes ont été arrêtés cette semaine en Mauritanie après des heurts dans un bidonville de Nouakchott entre manifestants en colère et policiers, a appris l’AFP de sources officielles et auprès de défenseurs des droits de l’Homme.
Après un an et demi de prison, le militant antiesclavagiste mauritanien a été libéré. Assagi ? Que nenni ! Il compte désormais préparer sa candidature à l’élection présidentielle de 2019.
Biram Dah Abeid est un homme libre. Après seize mois de détention dans des conditions qu’il qualifie d' »inhumaines », le célèbre militant anti-esclavagiste mauritanien est physiquement affaibli mais toujours aussi déterminé. Bilan d’Aziz, lutte contre l’esclavagisme et candidature à la prochaine présidentielle : Biram Dah Abeid s’est confié à Jeune Afrique.
La Cour suprême mauritanienne a ordonné mardi la remise en liberté immédiate des militants anti-esclavagistes Biram Dah Abeid et Brahim Ould Ramdane, condamnés à deux ans de prison ferme en janvier 2014.
Le président français François Hollande a annoncé la création, avant la fin de l’année, d’une fondation pour la mémoire de l’esclavage, de la traite et des abolitions. Une déclaration qui survient à l’occasion de la journée commémorative de l’abolition de l’esclavage qui coïncide cette année avec les 15 ans de la loi Taubira.
Le 10 mai, la France commémore l’abolition de l’esclavage. À cette occasion, « Jeune Afrique » revient sur la résistance de ceux à qui l’on avait dénié toute humanité.
Dans « « Fugitif, où cours-tu ? », Dénètem Touam Bona revient sur le marronnage, phénomène majeur qui a contribué à la destruction de l’appareil esclavagiste. mais pas seulement.
Le 10 mai, la France commémore l’abolition de l’esclavage. À cette occasion, « Jeune Afrique » revient sur la résistance de ceux à qui l’on avait dénié toute humanité.
À l’occasion de la commémoration française, le 10 mai, de l’abolition de l’esclavage, « Jeune Afrique » consacre un dossier à la résistance de ceux à qui l’on avait dénié toute humanité.
Aliénés, sans la moindre ressource pour s’en sortir. C’est l’image trop souvent peinte des esclaves dans les Amériques coloniales. Dans Plus jamais esclaves ! Aline Helg délivre un tout autre discours, plus valorisant. Selon l’historienne suisse, une partie importante de la population noire des Amériques s’est libérée toute seule, sans attendre les abolitionnistes, libéraux et blancs.
Plusieurs associations antiracistes ont exhorté lundi François Hollande à créer un « musée de l’esclavage » en France, dans un appel publié la veille de la journée commémorative de l’esclavage, qui marque aussi cette année les quinze ans de la loi Taubira.
Voici venu le « 10 Mai », journée des mémoires de la traite négrière, des esclavages et de leurs abolitions, et aussi anniversaire de la « Loi Taubira ».
Bien moins connue que Rosa Parks, Harriet Tubman est pourtant une icône de la lutte contre l’esclavage. La décision, annoncée par le secrétaire américain au Trésor, de faire figurer son visage sur le nouveau billet de 20 dollars est historique et hautement symbolique.
Invitée d’une émission de radio mercredi matin, la ministre française des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a vivement critiqué l’arrivée de grandes enseignes sur le marché de la mode islamique. Avant de sérieusement comparer certaines femmes voilées aux « nègres américains qui étaient pour l’esclavage ». Pour la journaliste et militante française Rokhaya Diallo, ces propos ne relèvent pas du simple « dérapage ». Interview.
Le tribunal de Pointe-à-Pitre devait examiner ce vendredi l’assignation déposée contre l’État français par plusieurs associations guadeloupéennes. En cause : l’indemnisation des colons, au moment où la France abolissait l’esclavage, au détriment des victimes de ce crime contre l’humanité.
Dans une tribune publiée le 9 octobre dans Libération, les intellectuels Jean-Pierre Chrétien et Pierre Boilley dénoncent le retrait discret des programmes scolaires français de tous les cours portant sur les civilisations de l’Afrique.
Les pères fondateurs ayant souvent été de fieffés esclavagistes, les portraits de certains d’entre eux pourraient bientôt disparaître des timbres et des billets de banque. Qui pour les remplacer ?