La tension est montée d’un cran entre le Zimbabwe et la Zambie depuis qu’Emmerson Mnangagwa a brandi la carte russe contre la protection américaine dont jouit, selon lui, Lusaka.
La commission des finances du Sénat américain a entamé des auditions sur l’avenir des échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique, alors qu’elle élabore son propre projet de loi de renouvellement. Mais la montée du protectionnisme pourrait faire échouer le projet.
Le département du Commerce des États-Unis veut relever les droits de douane sur les engrais marocains de 2,12 % à 14,21 %. Cette mesure, si elle est confirmée, pourrait affecter directement le groupe marocain OCP, susceptible de faire appel, et pourrait augmenter les coûts pour les agriculteurs américains.
Le sommet annuel d’affaires US-Africa Business Summit fait son retour à Dallas cette année, après des éditions successives au Maroc et au Botswana. Les points d’intérêt à ne pas manquer.
Le ministère nigérien de l’Intérieur a affirmé, le 27 mars, que les États-Unis allaient proposer un « projet » sur les « modalités de désengagement » de leurs soldats du Niger, après la dénonciation par Niamey d’un accord de coopération entre les deux pays.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
Niamey a dénoncé ce 16 mars l’accord de coopération qui liait le Niger aux États-Unis. Une décision souverainiste, populiste… Et logique au regard de l’évolution des rapports diplomatiques ces derniers mois.
À Niamey, la junte du général Abdourahamane Tiani a dénoncé « avec effet immédiat » un accord de coopération militaire signé avec les États-Unis en juillet 2012.
En visite au Niger, Molly Phee, la secrétaire d’État américaine, a prolongé son séjour d’une journée pour rencontrer, comme prévu, le président de la transition. En vain.
L’avenir du partenariat avec Washington était au menu des discussions. La délégation américaine, emmenée par Molly Phee, la « Madame Afrique » de Joe Biden, doit également rencontrer le général Tiani.
Cette année encore, les gouvernements du monde entier joutent lors du plus grand raout minier d’Afrique pour se présenter comme des partenaires privilégiés des pays du continent. Et ainsi se positionner sur leurs très stratégiques ressources en minerais critiques.
Depuis plusieurs mois, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, négocie avec Moscou l’avenir du partenariat entre la RCA et la Russie. Tout en gardant ouvert un étrange dossier, celui de l’implantation d’une société de sécurité américaine, Bancroft, à Bangui. Enquête.
Relations avec les juntes militaires au pouvoir au Sahel, mercenaires russes de Wagner, partenariats économiques entre les États-Unis et le continent… Le secrétaire d’État américain, en tournée sur le continent, a accordé un entretien en vidéo à Jeune Afrique et The Africa Report.
En visite au Nigeria, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, s’est prononcé le 23 janvier sur le recul démocratique en Afrique de l’Ouest et a appelé à lutter contre l’extrémisme au-delà d’une approche militaire.
Le secrétaire d’État américain est arrivé en Côte d’Ivoire, poursuivant sa tournée sur un continent où la Chine et la Russie livrent une âpre concurrence aux États-Unis.
Renseignement, avion de surveillance… La coopération sécuritaire entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire s’est renforcée ces derniers mois. Explications.
Le secrétaire d’État américain débute ce 22 janvier une tournée d’une semaine en Afrique de l’Ouest afin de maintenir l’influence de Washington face à celles, grandissantes, de Pékin et Moscou.
La « Madame Afrique » du président américain s’est entourée de nouveaux responsables pour l’Afrique centrale et australe, tandis que son actuel bras droit vient également d’être fraîchement nommé.
Les quatre pays ont été exclus début janvier de l’Agoa, un dispositif qui ouvre le droit à des exemptions douanières pour les exportations à destination des États-Unis. Décryptage en infographies.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Riche en minerais critiques et stratégiquement située, l’Afrique dispose en théorie de tout pour jouer un rôle clé dans la transition énergétique en cours. Mais la réalité s’avère cependant plus complexe.
Développement durable, dette, intégration régionale, éducation, santé, technologies et innovation… L’économiste américain pose un regard acéré sur l’état du continent et explore ses perspectives.
La Chambre de commerce des États-Unis a une nouvelle responsable pour l’Afrique. Kendra Gaither ambitionne d’approfondir des relations commerciales qui sont loin d’avoir atteint tout leur potentiel. Rencontre.
La mémoire de l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger a été presque unanimement saluée à sa mort, le 29 novembre. Pourtant, s’agissant de l’Afrique, ses choix diplomatiques et stratégiques continuent, des décennies plus tard, de susciter stupeur et indignation.
Très attendue par le président angolais, João Lourenço, la rencontre avec son homologue américain, Joe Biden, acte le renforcement des relations entre les deux pays. Sans résoudre tous les challenges de la coopération bilatérale.
Il a été assassiné il y a tout juste soixante ans. « JFK », premier président des États-Unis à saisir l’importance de l’Afrique, a séduit Nyerere, Nkrumah, Houphouët, Sékou Touré, Ben Bella, Hassan II, Bourguiba… Et été impuissant à retirer Lumumba des griffes de la CIA.
Le département d’État américain veut un partenariat public-privé pour contrer la domination de Pékin dans ce secteur stratégique. Et tenter de garder la main sur la révolution de l’énergie verte en cours.
Les contours et l’avenir de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique sont au cœur des discussions entre les ministres du Commerce américain et africains qui se tiendront à Johannesburg du 2 au 4 novembre.
Le président de l’une des factions séparatistes de la République fédérale autoproclamée d’Ambazonie manœuvre pour que les États-Unis et les Nations unies fassent pression sur le président Paul Biya. Et ce, en faveur de l’indépendance du Cameroun anglophone.