Si le président Joe Biden n’a, pour l’instant, promis aucun tête-à-tête, la seconde édition de cette rencontre, lancée en 2014 par Barack Obama, promet déjà de faire l’objet d’intenses campagnes de lobbying.
Ancienne conseillère sur les questions liées à l’Afrique de plusieurs présidents américains, Gayle Smith est aujourd’hui la présidente de l’ONG ONE. Pour Jeune Afrique, elle revient sur plusieurs grands défis auquel est confronté le continent.
Après deux décennies de sanctions, lesquelles n’ont pas toutes été levées, Washington tente une nouvelle approche et a invité le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères à participer au prochain sommet entre la première puissance mondiale et le continent.
Jamais les résidents américains nés en Afrique n’ont été aussi nombreux. Financièrement à l’aise et plus éduqués que la moyenne, ils sont particulièrement convoités par Washington, qui voit en eux un relai idéal.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était prévisible, pourtant rien n’a réellement été fait pour l’éviter. Un signe inquiétant alors que les tensions s’avivent entre grandes puissances, en particulier autour du sort de Taïwan.
Depuis l’élection de Joe Biden, aucun représentant américain pour la région des Grands Lacs n’a été désigné. Désintérêt des États-Unis ou manque de compétences ? Face aux violences dans l’Est de la RDC et à l’approche de l’élection présidentielle, de nombreuses voix réclament un plus grand engagement de Washington.
Un projet de loi américain vise à contenir certaines activités de la Russie en Afrique. Sur le continent, des voix s’élèvent pour protester contre cette tentative d’ingérence.
Après les années Trump, marquées par un désintérêt pour l’Afrique, Joe Biden veut y regagner en influence, comme l’illustrent la récente visite d’Antony Blinken et le sommet qui aura lieu dans quelques mois. Décryptage de la stratégie de la Maison Blanche.
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Au lendemain de la tournée du secrétaire d’État américain en Afrique, le Camerounais Christopher Fomunyoh, du think tank américain National Democratic Institute, livre son analyse sur les ambitions de Washington sur le continent.
Après s’être rendu à Pretoria et Kinshasa, le secrétaire d’État américain Antony Blinken était en visite au Rwanda. Avec le président Paul Kagame, il a notamment discuté des allégations de soutien que le Rwanda apporterait au M23 et de celui que la RDC apporterait aux FDLR.
Avant de se confronter aux dossiers sensibles qui l’attendent en République Démocratique du Congo, dès ce mardi 9 août, et au Rwanda, le secrétaire d’État américain a commencé sa tournée en terrain ami pour renouer des relations avec Pretoria et le continent.
La concentration croissante des pouvoirs entre les mains de Kaïs Saïed provoque bien des remous avec Washington. Décryptage avec Youssef Cherif, directeur du centre régional de l’université Columbia à Tunis.
Depuis l’invasion russe en Ukraine, la diplomatie américaine semble redécouvrir l’Afrique. Un intérêt grandissant que Derek Chollet, conseiller spécial du secrétaire d’État Antony Blinken, explique à Jeune Afrique.
Joe Biden vient d’annoncer un sommet entre les États-Unis et plusieurs dizaines de pays africains pour le mois de décembre à Washington. Des « milliards de dollars » seraient en jeu…
Alors qu’un nouveau partenariat entre Kinshasa et l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi) se met en place, un autre accord fait l’objet de difficiles négociations entre le ministère congolais de l’Environnement et l’américain dClimate. Explications.
Pilier de la stratégie américaine à Kinshasa, le diplomate, qui entretenait par ailleurs des relations conflictuelles avec Joseph Kabila et François Beya, s’apprête à quitter le pays.
L’administration Biden n’expulsera plus les demandeurs d’asile camerounais victimes de violence, de tortures et de traitements dégradants dans leur pays. À Yaoundé, l’opposition y voit un revers pour le régime de Paul Biya.
La récente décision espagnole de reconnaître le plan d’autonomie marocain pour le Sahara comme la base la plus solide au règlement du conflit indique une tendance longue, mais qui s’est accélérée. Comment la position des États a-t-elle évolué depuis 1991 sur cette crise sans fin ? Décryptage en infographies.
Le gouvernement angolais dépense environ 4 millions de dollars par an auprès d’un cabinet de lobbying chargé d’obtenir le soutien des États-Unis à ses réformes financières.
La communauté internationale, Washington en tête, envisage d’adopter une ligne plus dure à l’égard des militaires soudanais maintenant que le Premier ministre, Abdallah Hamdok, a démissionné. Certains plaident même pour un soutien ouvert aux manifestants.
Le continent est au cœur de la lutte qui se joue au niveau mondial entre Pékin et Washington. Implantations militaires, vente d’armes ou encore aide au développement… Décryptage des forces et des faiblesses des deux puissances.
Le président américain devrait programmer bientôt un sommet destiné à renforcer les liens entre son pays et l’Afrique. Technique dérisoire ? Ses homologues restent pourtant friands de ces rencontres…
La suspension de Bamako et Conakry de l’Agoa – le cadre législatif régissant les échanges entre les États-Unis et le continent – n’aura pas les répercussions économiques que d’aucun prédisent. Explications.
Officiellement investi président des États-Unis mercredi 20 janvier, Joe Biden est déjà revenu sur certaines des mesures phares de Donald Trump. Il a aussi nommé un Africain en tant que dirigeant intérimaire de la Millennium Challenge Corporation.
Première femme noire à être désignée colistière par l’un des deux principaux partis lors d’une présidentielle aux États-Unis, Kamala Harris pourrait-elle faire basculer l’élection ?
Les États-Unis ont vivement dénoncé samedi la « xénophobie des autorités chinoises à l’égard des Africains », victimes de discriminations dans la ville de Canton après plusieurs cas positifs au Covid-19 dans la communauté nigériane.
« Connerie », « État voyou » : le compte Twitter officiel de la présidence malienne s’en est pris trivialement à Donald Trump, après l’assassinat du général Qassem Soleimani. Piratage ? Pire…
Le chercheur américain, qui était jusque-là directeur d’Africa Center au sein de l’Atlantic Council – un think tank prorébulicain -, a été nommé envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs par le Département d’État américain, vendredi 9 novembre.