Depuis la fin des années 2010, les États africains sont de plus en plus nombreux à opter pour ces emprunts obligataires libellés en monnaies étrangères.
L’État du Sénégal a réalisé avec succès une émission d’eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars. Après la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Kenya, c’est le quatrième pays d’Afrique subsaharienne à recourir au marché cette année.
Alors que les assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se déroulent du 27 au 31 mai à Nairobi, mettent l’accent sur la réforme de l’architecture financière internationale, Akinwumi Adesina a lancé une nouvelle charge contre les agences de notation.
Après une première levée en 2019 pour 500 millions d’euros, et une émission record en 2021, à 1 milliard, le Bénin retourne avec succès sur le marché des eurobonds. Explications.
D’abord prévue pour le 9 juillet, puis pour la semaine dernière, la troisième émission d’eurobond ivoirien en douze mois, destinée à financer le déficit budgétaire, ne sera finalement pas programmée avant septembre. Explications.
Pour la sixième fois, le Sénégal a mobilisé les investisseurs internationaux. De l’argent frais qui lui permettra de gérer ses projets et sa dette, en attendant la manne gazière.
Avec une maturité supérieure à trente ans, cette levée « inédite » s’inscrit dans la « stratégie proactive de gestion de la dette publique » engagée depuis 2018 par le Bénin.
Alors que les dettes africaines sont plus que jamais au centre du débat, la Côte d’Ivoire a levé un milliard d’euros d’eurobonds fin novembre. Décryptage.
Malgré la crise, la Côte d’Ivoire a adopté pour 2021 un budget en hausse de près de 7 % par rapport à l’exercice précédent. Le tout sans recourir aux eurobonds.
Le Gabon a annoncé le 3 février avoir levé 1,750 milliard de dollars sur les marchés internationaux. Il s’agissait notamment pour Libreville de faire racheter partiellement une précédente obligation, émise en 2013, et dont une première échéance tombait en décembre 2022.
Des taux d’intérêt en baisse, des échéances plus lointaines, des émetteurs toujours plus nombreux… Le marché international de la dette obligataire séduit les États africains.
La Tunisie a émis un eurobond le 10 juillet dernier. Elle a obtenu 700 millions d’euros à rembourser sur sept ans à un taux de 6,375 %. Que disent ces chiffres de la situation financière du pays ? Décryptage.
Selon le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le gouvernement ivoirien a décidé de ne pas recourir à un eurobond pour financer son budget 2019. Il privilégiera cette année les prêts directs et le marché sous-régional.
Il n’y a pas encore d’annonce officielle mais plusieurs sources du ministère des Finances confirment, sous couvert d’anonymat, l’imminence d’une émission d’obligations sur le marché international. Une première incursion du Bénin sur les marchés obligataires en dehors de la zone Franc.
Une lueur d’espoir pour l’économie mozambicaine : deux ans après que le pays a fait défaut sur son obligation internationale, le gouvernement vient de conclure un accord de principe avec une partie de ses créanciers sur la renégociations des termes de cet emprunt.
Le gouvernement tunisien vient de lever 500 millions sur les marchés internationaux. Une entrée de devise qui arrive à point nommé, dans un contexte où les réserves de change se sont considérablement réduites en un an.
La BAD a accordé au Sénégal une garantie partielle de crédit au pays, lui permettant de se prémunir contre le risque de change associé à ses emprunts en devise, dans un contexte d’endettement croissant.
Les eurobonds émis par le gouvernement ivoirien ont été très largement sursouscrits, permettant aux caisses de l’État de récolter 1,7 milliard d’euros en deux tranches, pour des maturités respectives de 12 et 30 ans.
Le Sénégal a émis ce mardi des obligations souveraines (eurobonds) pour un montant de 2,2 milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à des taux « très favorables », a annoncé le gouvernement. C’est le cinquième emprunt international du pays après 2009, 2011, 2014 et 2017.
Le gouvernement ivoirien confirme l’émission d’un quatrième eurobond au mois de mars 2018, dans un contexte marqué par le resserrement des conditions de financement au niveau régional et d’un endettement public limité à 46 % du PIB.
Devant la frilosité du marché sous-régional, Abidjan a décidé de se tourner vers les marchés internationaux. Objectif : réaliser une partie des 1 310 milliards de FCFA d’obligations qui lui sont nécessaires pour financer les dépenses de fonctionnement de l’État.
L’opération vise à apurer des dettes anciennes, dans un contexte de stress macroéconomique pour le Gabon qui a récemment dû consentir un plan de sauvetage du FMI.
La troisième émission d’euro-obligations de la Côte d’Ivoire, finalisée en fin de semaine dernière, va permettre au pays de financer son budget, mis à mal, entre autre, par la chute des cours du cacao.
Le Sénégal a émis, mardi 16 mai, 1,1 milliard de dollars d’obligations souveraines (eurobonds) vendues sur les marchés financiers internationaux. La dette sénégalaise a été achetée à bas coût par les investisseurs, au taux d’intérêt de 6,25%, en deçà des prévisions.
Pris à la gorge par la baisse des cours du cacao, le premier producteur mondial de fèves envisagerait de recourir aux marchés financiers internationaux où il émettrait sa troisième obligation financière en juillet, selon une information de Bloomberg publiée ce mercredi.
Le Sénégal s’apprête à émettre ce mois-ci un eurobond − un emprunt obligataire international − afin de financer une série de projets d’infrastructures qui doivent tirer la croissance du pays à 7% à partir de l’an prochain, rapporte l’agence Reuters.
Pour son emprunt obligataire international de 750 millions de dollars, émis jeudi, le Ghana a récolté jusqu’à 4 milliards de dollars de souscriptions. L’eurobond a été émis à un taux de 9,25 %, inférieur au taux d’intérêt exigé à Accra par les marchés internationaux, il y a un an.
Son ardoise est déjà bien chargée, mais le Ghana veut faire un nouvel emprunt sous forme d’eurobond. À quelques mois des élections, cette décision est au mieux risquée, au pire irresponsable…