Depuis la fin des années 2010, les États africains sont de plus en plus nombreux à opter pour ces emprunts obligataires libellés en monnaies étrangères.
Les autorités congolaises ont procédé à un paiement estimé à 21 millions de dollars pour l’échéance de fin juin 2016 de son emprunt international de 2007. Une « erreur administrative » a empêché la réalisation de ce paiement à temps, entraînant la dégradation de la note du pays.
La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a dévoilé ce mercredi avoir complété avec succès l’émission de son premier emprunt obligataire sur les marchés internationaux. L’opération, qui a permis de mobiliser 750 millions de dollars, a suscité une forte demande des investisseurs : le carnet de commandes a atteint 1,8 milliard de dollars.
Le gouvernement tunisien compte émettre un emprunt obligataire international de 500 millions de dollars avant la mi-juin, après avoir obtenu une garantie américaine. L’émission d’un eurobond de 1 milliard d’euros, prévue ce mois-ci, a été en revanche repoussée au semestre prochain.
La mesure a été approuvée par les députés le 23 décembre. Ces ressources serviront à financer le budget 2016 et rembourser une partie du premier eurobond de l’histoire du pays qui arrive à maturité en 2017.
Des analyses préliminaires à la première émission d’obligations de la RDC sur les marchés internationaux sont en cours, selon le Premier ministre Augustin Matata Ponyo, cité par l’agence « Bloomberg ».
Le Ghana a pu lever 1 milliard de dollars avec cette opération, au taux assez élevé de 10,75 % et pour une maturité plus longue que celles de ces précédents emprunts sur les marchés internationaux.
Après l’Angola, c’est au tour du Ghana de repousser l’émission d’un eurobond en raison des conditions défavorables sur les marchés, rapporte « Reuters ».
La Zambie, qui souhaitait mobiliser jusqu’à 2 milliards de dollars, a dû revoir ses ambitions à la baisse – et payer un taux d’intérêt bien plus élevé que pour ses précédents emprunts obligataires internationaux. Explications.
Lusaka compte émettre ce jeudi un eurobond de 1,5 milliard à 2 milliards de dollars, soit la levée de fonds la plus importante de ce type jamais réalisée par le pays.
Après que deux agences de notation ont, coup sur coup, dégradé la note souveraine du pays, le Gabon a réussi à émettre, mardi, un eurobond de 500 millions de dollars sur les marchés internationaux, mobilisant un carnet de commandes de 2,75 milliard de dollars. Explications.
Pour sa première émission d’eurobond, l’institution financière ouest-africaine Africa Finance Corporation a attiré un carnet de commandes de 4,7 milliards de dollars, soit plus de six fois le montant de l’emprunt, d’une valeur de 750 millions de dollars.
Pour sa deuxième incursion sur les marchés internationaux en à peine un an, le géant marocain des phosphates OCP a émis un eurobond d’un milliard de dollars. L’emprunt, d’une maturité de 10 ans et demi, porte un coupon de 4,5 %, soit un taux bien plus avantageux que celui de la précédente émission du groupe marocain.
Au terme d’un roadshow débuté le 16 février, la Côte d’Ivoire a finalisé le 24 février son eurobond de 1 milliard de dollars. La demande des investisseurs a dépassé les 4 milliards.
Pour financer leurs infrastructures, les États africains se pressent sur les marchés internationaux. Quitte à négliger la préparation de ces grands chantiers…
Cet eurobond de 1,5 milliard de dollars, la première incursion du Cameroun sur les marchés internationaux, sera pilotée par Standard Chartered Bank of Cameroon et Société générale.
La Côte d’Ivoire se prépare à émettre un eurobond en février prochain. Pour cette deuxième incursion en moins d’un an sur les marchés internationaux, le pays devrait solliciter « au moins un milliard de dollars », selon le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
L’Éthiopie a levé un milliard de dollars sur les marchés internationaux. Le premier eurobond de l’histoire du pays, d’une maturité de dix ans, a été émis avec un coupon de 6,625 %. Il a attiré un carnet d’ordres de 2,6 milliards de dollars.
La Côte d’Ivoire compte émettre un eurobond d’au moins 750 millions de dollars en 2015, afin de financer une partie de ses investissements en infrastructures et en projets sociaux. Selon un projet adopté en Conseil des ministres début octobre, le budget de l’État ivoirien devrait atteindre 7,6 milliards d’euros.
Le Ghana a émis le 11 septembre un eurobond de 1 milliard de dollars sur les marchés internationaux. Le carnet d’ordres pour ces obligations émises au taux relativement modéré de 8,125 % a atteint 3 milliards de dollars.
Le Ghana a lancé une tournée de présentation auprès des investisseurs européens et américains de l’eurobond que le pays s’apprête à lancer. Accra a également indiqué que la production de gaz du champ offshore Jubilee devrait démarrer avant la fin de l’année.
Le Sénégal a levé 500 millions de dollars sur les marchés internationaux. L’eurobond, d’une maturité de dix ans, a été émis à un taux de 6,25 % et a attiré un carnet d’ordres de près de 4 milliards de dollars.
La Côte d’Ivoire a émis un eurobond de 750 millions de dollars sur les marchés internationaux, le 16 juillet. C’est 250 millions de dollars de plus que les attentes initiales du gouvernement. Les commandes reçues pour cet emprunt ont atteint 4,75 milliards de dollars, soit plus de six fois le montant requis.
Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan va lancer dès le 7 juillet prochain une tournée auprès des investisseurs anglais et américains pour promouvoir l’eurobond de 500 millions de dollars que prépare la Côte d’Ivoire.
Le Ghana a retenu les banques d’affaires britanniques Barclays et Standard Chartered, ainsi que l’allemand Deutsche Bank en tant que conseillers de transaction pour l’émission de son eurobond 2014. Le montant de cette émission devrait se situer entre 1 milliard et 1,5 milliard de dollars.
La Côte d’Ivoire s’apprête à lever 500 millions de dollars sur les marchés financiers internationaux. Deutsche Bank, BNP Paribas et Citi ont été retenus comme co-arrangeurs de cet emprunt obligataire, prévu en juillet prochain. Les agences Moody’s et Fitch ont été désignées pour assurer la notation du pays.