Depuis la fin des années 2010, les États africains sont de plus en plus nombreux à opter pour ces emprunts obligataires libellés en monnaies étrangères.
La Zambie a lancé un eurobond d’un milliard de dollars le lundi 7 avril, à un taux de 8,625%, bien plus élevé que lors de sa première incursion sur les marchés financiers internationaux en 2012, rapporte le « Wall Street Journal ». Ceci s’explique en partie par la chute des cours du cuivre dont le pays est l’un des premiers producteurs africains.
La Côte d’Ivoire va émettre 250 milliards de F CFA (375 millions d’euros) d’obligations sur le marché financier régional, à partir du 25 février 2014. L’État ivoirien a mandaté NSIA Finances et Bank of Africa pour mener à bien cette opération.
Les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ont prévu de lever près de 3000 milliards de F CFA (4,5 milliards d’euros) en 2014 via l’émission de titres publics. Une nouvelle institution, l’agence UMOA-Titres a été créée pour coordonner leurs recours aux marchés financiers.
Le Gabon a émis un eurobond de 1,5 milliard de dollars. Les fonds levés vont permettre au pays de réduire ses coûts d’emprunt et de financer une partie des investissements prévus par le « Plan stratégique Gabon émergent ».
BMCE Bank vient de finaliser l’émission d’un Eurobond de 300 millions de dollars sur les marchés internationaux. Cette opération, une première, ouvre la voie aux autres banques marocaines en plein développement.
Le Kenya s’apprête à émettre un eurobond de 1,5 milliard de dollars. Un montant record pour une première émission sur le marché obligataire international pour un pays africain.
Selon un document du Fonds monétaire international, le Sénégal prévoit de lancer d’ici la fin de l’année un nouvel emprunt obligataire international, de type Eurobond, pour 500 millions de dollars. Une opération qui n’est pas sans dangers pour les finances publiques.