Alors que le Parlement gambien est saisi d’une proposition de loi visant à lever l’interdiction des mutilations génitales féminines, les députés ont approuvé un rapport suggérant son maintien. Un vote final reste à venir.
Les parlementaires gambiens s’apprêtent à débattre d’une proposition de loi remettant en cause l’interdiction des mutilations génitales sexuelles, promulguée en 2015. Atteinte aux droits humains, l’excision n’est pas seulement une pratique rétrograde : elle a aussi un coût social, et financier. Décryptage en infographies.
Face au tollé soulevé par une proposition de loi autorisant l’excision, le Parlement gambien a décidé de suspendre les discussions. Une victoire en trompe-l’œil, qui illustre l’impuissance des dispositifs législatifs et politiques à contrer certains conservatismes.
L’ancienne ministre a ouvert la voie à la jeune génération de féministes ivoiriennes et africaines. Lutte contre les mariages forcés, contre l’excision, pour la parité… Elle a été et reste de tous les combats pour les droits des femmes.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Fatimata Sy se penche sur les mutilations sexuelles dans la société sénégalaise, où la pratique demeure un fléau.
Depuis leur interdiction il y a vingt ans, les mutilations génitales féminines ont fortement reculé. Au point que le plus petit pays francophone ouest-africain fait figure de modèle sur le continent.
Le collectif Guinéenne du 21e siècle a lancé en ce mois d’octobre une campagne visuelle intitulée #NosFillesAvecLeurClito. Objectif : déconstruire les préjugés « positifs » autour de l’excision.
Vous ne pouvez pas rester de glace ! Tel est le message de l’organisation onusienne qui surfe sur le mannequin challenge, un phénomène web à la mode, pour sensibiliser sur le mal de l’excision qui ronge plusieurs pays africains.
Une loi durcissant jusqu’à 15 ans les peines de prison contre les personnes pratiquant l’excision est entrée en vigueur en Égypte, où cette mutilation sexuelle reste pratiquée malgré son interdiction, ont annoncé les autorités dimanche.
Le gouvernement égyptien a annoncé dimanche vouloir durcir la législation en matière de lutte contre l’excision : son projet de loi prévoit jusqu’à sept ans de réclusion pour toute personne pratiquant cette mutilation des organes génitaux externes féminins. Car bien que déjà interdite, l’excision a encore cours en Égypte.
Des sources concordantes ont indiqué jeudi qu’une adolescente est décédée en Sierra Leone lors d’une excision pendant une cérémonie d’initiation à une société secrète. La même pratique a également causé la mort d’une fillette de 10 ans en Guinée voisine.
Samedi 6 février 2016, aura lieu la journée internationale « tolérance zéro contre les mutilations génitales féminines ». Beaucoup d’efforts ont été réalisés en matière de lutte contre les mutilations génitales féminines mais le chemin à parcourir est encore long.
Le Parlement gambien a adopté une nouvelle loi réprimant pénalement l’excision, passible de peines de prison pouvant aller jusqu’à trois ans, un mois après une déclaration du président Yahya Jammeh prohibant une pratique très répandue.
Privés des burlesques Idi Amin Dada et Jean-Bedel Bokassa, consolons-nous avec l’ubuesque satrape de Gambie. Au titre de l’année 2015, voici le « top five » des saillies les plus tragicomiques de Yahya Jammeh…
Plus le sexe est tabou, plus il émoustille sur le net. C’est pourtant sérieusement que la chaîne YouTube Afham TV, animée par l’Égyptienne Aliaa Gad, évoque le thème de l’intimité. Buzz garanti…
Dans le cadre d’une campagne mondiale contre l’excision lancée avec le quotidien britannique « The Guardian », Ban Ki-moon a appelé jeudi à Nairobi à mettre fin à la mutilation génitales des filles et des femmes dans le monde.
La communauté internationale se mobilise de plus en plus contre les mariages précoces et forcés. Mais le pourcentage de jeunes filles mariées avant leur majorité ne recule pas suffisamment vite par rapport à la croissance démographique. Et elles sont encore 14 millions à subir ce sort chaque année dans le monde, dont environ 15 % en Afrique.
A la veille de la célébration du 8-mars, l’association Clitoraid, parrainé par Raël, entend démarrer, à Bobo-Dioulasso, ses activités de restauration gratuite des clitoris excisés. Dans l’Hôpital Kamkaso ou ailleurs.
La tâche semblait quasiment insurmontable il y a trente ans, mais pourtant, grâce à la détermination des pouvoirs publics à l’implication de l’ensemble de la société civile, le Burkina Faso est parvenu à marginaliser la pratique des mutilations génitales féminines. Mariam Lamizana, première présidente du Comité national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE), présidente du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant un effet sur la santé des femmes (CIAF) et ancienne ministre burkinabè de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, explique les actions menées dans son pays et en Afrique de l’Ouest pour combattre le fléau.
Le 6 février 2014 a lieu, comme chaque année depuis 2003, la Journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines. Après 12 ans d’actions concertées dans les 29 pays africains où cette pratique persiste, les résultats sur le terrain sont très disparates.
Face aux positions rétrogrades qui s’expriment de plus en plus ouvertement, les Tunisiennes entendent défendre leurs acquis et demander plus de droits pour les femmes.
S’exprimant à l’occasion du Congrès international sur la violence contre les femmes à Casablanca, au Maroc, la chercheuse mauritanienne Aïcha Bah Bah s’est notamment attardée sur le drame de l’excision qui touche les femmes de son pays.
Neuf femmes ivoiriennes âgées de 46 à 91 ans ont été reconnues coupables, à Katiola, ville située à 400 km d’Abidjan, de mutilation génitale féminine et de complicité d’excision. Elles avaient, en février, excisé une trentaine de fillettes lors d’une cérémonie rituelle. Elles ont été condamnées, à l’issue de ce premier procès pour excision, à un an de prison et à une amende de 50 000 FCFA, soit 75 euros. Ces femmes ne purgeront toutefois pas leur peine de prison en raison de leur âge, selon le Fond des Nations Unies pour la population (UNFPA).
La visite du prédicateur égyptien radical Wajdi Ghanim en Tunisie a déclenché un tollé dans la société civile. En cause : ses propos appelant à l’instauration de la charia et sa justification de l’excision des femmes.
Tous les ans depuis 2003, chaque 6 février, les Nations unies célèbrent la journée mondiale de lutte contre les mutilations génitales féminines. Une initiative lancée par Stella Obasanjo, alors première dame du Nigeria. Alors que cette lutte internationale contre l’excision entre dans sa 10e année, où en sont les pays africains ? Qui sont les bons et les mauvais élèves ? Décryptage et cartographie.
Le 6 juin dernier, l’Assemblée nationale de Guinée-Bissau a voté une loi interdisant l’excision. Cette pratique vieille de plusieurs siècles, est largement répandue dans le pays et sera défendue bec et ongles par les exciseuses qui en tirent des revenus.