Les initiatives pour l’abandon de l’excision se multiplient dans les communautés villageoises, à la frontière sénégalo-malienne. En 2010, au Sénégal, 28 % des femmes déclaraient avoir été excisées. Au Mali, il n’existe toujours pas de loi interdisant cette pratique. Et la lutte y est désormais entre les mains d’ONG locales.
Des parlementaires de 27 pays africains ont appelé l’ONU, mardi, à instaurer en 2010 une « interdiction universelle » des « mutilations génitales féminines », au terme d’une conférence consacrée à l’excision à Dakar.
Pour faire reculer l’excision, de plus en plus d’Etats africains répriment pénalement cette pratique traditionnelle, parfois mortelle. Seulement, les adeptes des mutilations génitales féminines trouvent des stratagèmes pour contourner la loi. Eclairage à l’occasion de la Journée mondiale contre ces mutilations, le 6 février.
Cette jeune Belge d’origine bissau-guinéenne a fait de sa colère contre l’excision une pièce de théâtre unanimement saluée par la critique et le public.
À l’origine d’une pièce sur l’excision, qu’elle interprète avec brio, Babetida Sadjo rend hommage aux femmes victimes de mutilations au nom de la tradition.
Dans un entretien exclusif à Jeuneafrique.com, le chirurgien Français Pierre Foldes dénonce la récupération médiatique exercée par le mouvement raëlien sur la technique opératoire qu’il a inventée. Celle-ci permet aux femmes excisées de retrouver en partie leur intégrité physique.