Dans un contexte de vide politique et de discrédit des médias traditionnels, le réseau social est devenu la boussole de nombreux Tunisiens, au risque de faire peser une menace sur le débat public. Entretien avec le communicant Kerim Bouzouita.
« Je l’ai vu sur Facebook ! » La formule est récurrente dans les conversations entre Tunisiens, toutes origines sociales confondues. Une confiance aveugle qui biaise le débat public et menace rien de moins que la démocratie.
Face à la multiplication des fake news et des théories du complot, les autorités ivoiriennes veulent modifier le cadre juridique de la presse et de la communication audiovisuelle. Influenceurs, blogueurs et cyber-activistes craignent pour leur liberté d’expression.
Les milliards de dollars engagés par les grandes plateformes américaines suffisent-ils à développer un écosystème numérique sain et profitable à tous les Africains ? La question se pose davantage à mesure que le voile se lève sur l’influence qu’elles exercent au sein du continent.
À la faveur de la relative stabilité politique établie à Kinshasa, des opérateurs continentaux, comme Benya Capital, ou internationaux, tel Facebook, se lancent dans la course au câblage du deuxième plus grand pays d’Afrique.
La dénonciation des nouvelles conditions imposées par l’application de messagerie est venue d’Afrique du Sud, l’économie la plus industrialisée du continent.
À l’approche d’une présidentielle ougandaise sous tension, Facebook a fermé les comptes de proches du pouvoir. Dans la foulée, l’État a suspendu l’accès à tous les réseaux sociaux…
Le réseau social américain a supprimé plusieurs dizaines de faux comptes dédiés à la promotion de la politique étrangère française et à la critique de celle de la Russie. La campagne, visant le Mali et la Centrafrique, aurait été menée par « des individus associés à l’armée française ».
Microsoft, Facebook et Google ont fait leur choix : dans le secteur des nouvelles technologies, les patrons sont le plus souvent… des patronnes. Portraits.
Si nombre de dirigeantes africaines sont à la tête de groupes familiaux, les multinationales n’hésitent plus à recruter des femmes, dont la « compétitivité » est reconnue. Portraits.
Les Gafam sont maintenant considérés comme des alliés par le groupe français, qui mise sur le développement de la data et de la fintech sur le continent.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire touche à sa fin, la guerre de l’information s’intensifie sur les réseaux sociaux entre le pouvoir et l’opposition.
Les coulisses du projet de câble 2Africa détaillés, en exclusivité, par Ibrahima Ba, chargé des investissements dans les infrastructures de réseaux pour les pays émergents chez Facebook.
Le 12 mars, Facebook et Twitter ont annoncé avoir supprimé un réseau de comptes lié à la Russie et qui opérait notamment depuis le Ghana. Celui-ci aurait eu pour mission d’influencer l’opinion publique américaine en vue de la présidentielle aux États-Unis.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Le géant de la Silicon Valley a identifié en particulier trois campagnes de manipulation de l’opinion publique menées à partir de 2015 sur Facebook et Instagram, depuis des comptes situés en Russie. Les opérations auraient visé les utilisateurs de huit pays africains, dont la RDC, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Centrafrique et Madagascar.
Face à la haine en ligne, certaines plateformes semblent, enfin, sortir de l’immobilisme. Mais les efforts consentis demeurent insuffisants et manquent souvent de constance.
Le réseau social américain a annoncé, le 18 juin, le lancement d’une cryptomonnaie baptisée Libra. Mise en circulation en 2020, elle pourrait notamment bousculer les acteurs traditionnels du transfert d’argent.
À travers ses différentes plateformes (Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp), le géant américain des réseaux sociaux couvre 48 pays d’Afrique subsaharienne. Sa responsable Afrique, Nunu Ntshingila, explique ses grands axes stratégiques.
265 comptes et pages, soupçonnés par Facebook d’être gérés par une entreprise israélienne et de diffuser de fausses informations politiques principalement sur des pays africains, ont été bloqués, a annoncé jeudi la firme américaine.
Le président sénégalais a signé à Paris l’appel de Christchurch contre la diffusion des contenus terroristes en ligne. Le pays souhaite devenir l’un des leaders de la lutte contre la cybercriminalité, qui n’est pas sans risques de dérives.
S’il y a bien un domaine dans lequel le Maghreb peut se targuer d’être uni, c’est dans sa volonté – disons-le d’emblée, vouée à l’échec – de combattre la liberté sur les réseaux sociaux avec une approche calquée sur celle du maintien de l’ordre dans la rue.
C’est à un Africain que l’opérateur français a confié, en mai, la direction de sa zone Afrique et Moyen-Orient. Et c’est à Jeune Afrique que le Sénégalais a choisi de donner sa première interview.
Depuis ce mercredi 19 septembre, le gouvernement béninois applique une taxe sur les réseaux sociaux, qui fait flamber les prix de l’accès à internet. Une décision mal vécue à Cotonou et interprétée par la plupart des internautes comme une mesure de représailles contre les critiques du pouvoir.
Protection des données personnelles, souveraineté numérique, fiscalité, lutte contre les fake news… Quelles stratégies le continent doit-il mettre en place pour encadrer l’offensive des Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, etc. ?