Les rebelles du M23, soutenus par Kigali, poursuivent leur progression vers l’ouest, tandis qu’une nouvelle réunion entre représentants de la RDC et du Rwanda doit en principe se tenir ce 30 octobre, en Angola.
LE DÉCRYPTAGE DE JA – Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a relancé une investigation lancée en 2004 sur de possibles crimes commis dans l’est du pays durant plus de vingt ans.
Les ministres des Affaires étrangères de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi se sont de nouveau rencontrés via la médiation angolaise, et ont mandaté cette dernière pour mettre au point un « concept d’opération » qui sera étudié fin octobre.
Réunis pendant deux jours en Angola, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ne sont pas parvenus à un compromis. Plusieurs points de blocage subsistent et, sur le terrain, les combats ont repris entre le M23 et des groupes armés liés à l’armée congolaise.
Une nouvelle rencontre des ministres des Affaires étrangères congolais et rwandais doit se tenir les 20 et 21 août à Luanda. L’Angola tente d’obtenir un accord de paix entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame.
DÉCRYPTAGE – Les médiations se poursuivent, les sanctions tombent, les condamnations aussi. Mais plus de deux ans et demi après la résurgence de la rébellion du M23, le conflit semble sans issue. Analyse.
Trois options ont été présentées à l’ONU dans un rapport que Jeune Afrique a consulté. Kigali, qui soutient le M23 dans l’est de la RDC, accuse cette force régionale de collaborer avec des groupes armés qui lui sont hostiles.
Alors que la situation militaire continue de se dégrader dans le Nord-Kivu, les présidents congolais et français ont longuement échangé sur les ressorts diplomatiques à même de faciliter une sortie de crise. Coulisses.
Mobilisés en appui à l’armée congolaise dans le Nord-Kivu, les miliciens wazalendo sont en première ligne face aux rebelles du M23. Mais gérer ces alliés de circonstance est une gageure. Reportage.
À l’issue de sa rencontre avec son homologue congolais le 30 avril, le président français a pour la première fois appelé Paul Kagame à retirer ses troupes de RDC, où Kigali est accusé de soutenir les rebelles M23. Il a aussi encouragé Félix Tshisekedi à agir contre les FDLR.
Le président sud-africain, qui a déployé des troupes dans l’est de la RDC face aux rebelles du M23, prendra part aux commémorations organisées à Kigali. Il pourrait aussi s’entretenir avec Paul Kagame.
En 1998, l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo a participé à « Rwanda : écrire par devoir de mémoire ». Près de trente ans plus tard, elle revient sur cette expérience et sur l’écriture de son livre « L’Ombre d’Imana », alertant du devoir moral de participer au processus de paix entre Kigali et Kinshasa.
La médiation angolaise tente toujours d’organiser un tête-à-tête entre les deux chefs d’État ennemis, mais les conditions posées par Kinshasa en matière de retrait des troupes rwandaises et de cantonnement des rebelles du M23 demeurent un point d’achoppement.
RDC, Burundi, Afrique du Sud, France, Belgique, Kwibuka 30, quatrième mandat… Dans l’entretien qu’il a accordé à Jeune Afrique à Kigali, le président rwandais livre ses confidences sans filtre.
Le président congolais s’est rendu à Luanda, le 27 février, pour échanger avec son pair angolais, Joao Lourenço. Objectif : évoquer les conditions d’un dialogue bilatéral avec le président rwandais Paul Kagame. Il est temps : le conflit se régionalise.
Le président français a choisi de se faire représenter par une délégation ministérielle pour les cérémonies du 7 avril prochain, qui marqueront les trente ans depuis le génocide. Explications.
Nommé le 16 septembre, le général-major Peter Cirimwami a pris ses fonctions dans un contexte délicat. Entre le choc du massacre de Goma et la reprise des combats avec le M23, le gouverneur militaire du Nord-Kivu a fort à faire.
Des affrontements entre groupes armés ont repris autour de la capitale du Nord-Kivu depuis le 1er octobre. Le mouvement rebelle accuse l’armée congolaise d’être passée à l’offensive, ce que les autorités démentent.
La suspension de l’aide militaire américaine au Rwanda, décidée en raison du soutien qu’il apporte – selon l’ONU et même s’il dément – aux rebelles du M23 dans l’est du Congo, a pris effet le 1er octobre.
Les relations entre Kigali et Kinshasa, la recrudescence des coups d’État en Afrique, l’élection présidentielle de 2024, l’Union africaine et le G20… Le président rwandais répond en exclusivité aux questions de Jeune Afrique.
À la tête de la Commission de l’UA depuis 2017, l’ancien ministre tchadien des Affaires étrangères s’est plusieurs fois vu reprocher ses – supposées – ambitions présidentielles. Lui défend son bilan et affiche sa fermeté à l’égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.
L’ancien président kényan et médiateur des pourparlers de paix dans l’est de la RDC a appelé le 12 juillet, depuis Goma, à un dialogue entre la rébellion et les autorités congolaises.
Le Rwanda salue le fait que le rapport du groupe d’experts de l’ONU confirme la collaboration entre les FDLR et l’armée congolaise, mais continue de nier son soutien à la rébellion qui sévit dans l’est de la RDC.
Le groupe d’experts de l’ONU affirme que le Rwanda a continué à apporter un soutien actif aux rebelles du M23 ces derniers mois. Kigali nie depuis le début toute implication, accusant en retour Kinshasa de collaborer avec des groupes armés – une collaboration également épinglée par le rapport.
« Fortunat Biselele : les secrets d’une disgrâce » (2/2). L’ancien puissant conseiller privé de Félix Tshisekedi fut, au début du mandat du président, un intermédiaire incontournable entre Kigali et Kinshasa. L’ANR l’a questionné sur ses relations avec certains des principaux sécurocrates rwandais.
Rébellion du M23, bras de fer avec Félix Tshisekedi, critiques de la communauté internationale, accueil de migrants, mais aussi longévité au pouvoir et présidentielle rwandaise de 2024… Entretien exclusif avec le chef de l’État.
Le président du Rwanda s’exprimait devant le Sénat. Les combats entre les forces congolaises et les rebelles du M23 dans l’est de la RDC ont poussé plus de 70 000 personnes à trouver refuge dans le pays voisin.
Le groupe d’experts évoque l’existence de « preuves substantielles » sur « l’intervention directe des forces de défense rwandaises » en RDC aux côtés des rebelles du M23, ou pour combattre les FDLR accusées de collaborer avec l’armée congolaise.
Face au groupe armé et au Rwanda, qu’il accuse de soutenir les rebelles, le chef de l’État congolais oscille entre la manière forte et le dialogue. L’issue de cette crise pourrait se révéler déterminante pour la présidentielle de 2023.