La justice allemande rendra lundi 28 septembre son verdict contre deux chefs de la rébellion hutue rwandaise, accusés d’avoir orchestré à 6000 kilomètres de distance des crimes contre l’humanité et de guerre dans l’est de la RDC. Un verdict qui survient après quatre ans d’un procès épineux
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Au Rwanda, Emmanuel Karenzi Karake est à la tête des renseignements militaires.
Cantonnés à Kisangani, des dizaines d’ex-combattants des FDLR, la rébellion hutue rwandaise, et leurs familles ont accusé la RDC de les affamer et de les priver de soins afin de les « forcer » à retourner au Rwanda voisin.
Neuf soldats congolais, dont trois officiers, ont été tués dans une embuscade tendue par des FDLR dans l’est de la RDC, alors que l’armée congolaise est engagée dans une offensive censée éradiquer ces miliciens.
En froid avec Kinshasa, les Nations unies souhaitent relancer la coopération « le plus vite possible » avec l’armée afin de neutraliser les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) actifs dans l’est de la RDC.
« Une guerre sans combattants? » L’armée congolaise progresse au Sud-Kivu face à des rebelles rwandais des FDLR qui préfèrent fuir, faisant craindre que les problèmes causés par leur présence depuis plus de 20 ans ne soient en rien réglés.
La Mission onusienne en RDC (Monusco) a suspendu son appui à l’armée congolaise dans les opérations contre les FDLR. En réponse, Kinshasa a décidé de traquer seul ces rebelles rwandais. De passage à Paris, Raymond Tshibanda, le chef de la diplomatie congolaise, a expliqué à « Jeune Afrique » les raisons de cette décision. Interview exclusive.
L’armée congolaise a lancé une offensive contre des rebelles hutus rwandais dans la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris vendredi d’un officierparticipantnaux opérations.
Attendue depuis fin janvier, l’opération de l’armée congolaise contre les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) semble s’amorcer ce mardi avec le lancement d’une offensive au Sud-Kivu.
Le gouvernement congolais a annoncé dimanche qu’il renonçait à l’aide des Nations unies dans son offensive annoncée contre les rebelles hutus rwandais actifs dans l’est de la République démocratique du Congo. Explications.
L’ONU « a mis fin » à son soutien à l’armée congolaise en vue d’une offensive contre des rebelles hutu rwandais dans l’est de la République démocratique du Congo après que Kinshasa a dépassé la date limite pour remplacer deux généraux controversés, a indiqué samedi un haut responsable de l’ONU.
La Monusco a annoncé mercredi soir faire « une pause » dans son soutien à l’armée congolaise en vue de l’offensive contre les FDLR dans l’est du pays, confirmant les tensions entre New-York et Kinshasa au sujet de la nomination de deux généraux controversés appelés à diriger les opérations.
L’armée de la République démocratique du Congo (RDC) a « engagé » une offensive contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui sévissent depuis 20 ans dans l’est du pays, a assuré samedi le ministre congolais des Affaires étrangères.
L’état-major de l’armée congolaise a annoncé jeudi le début des opérations militaires contre les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Une traque qui survient quatre semaines après l’ultimatum lancé par les pays de la région contre les rebelles rwandais actifs dans l’est de la RDC.
Au cours d’un échange téléphonique avec le président Joseph Kabila, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a appelé mercredi à une « action décisive » contre les rebelles rwandais des FDLR, actifs dans l’est de la RDC.
Les présidents des pays d’Afrique australe se rencontreront à la mi-janvier pour décider des suites à donner au non-respect par les rebelles rwandais dans l’est de la République démocratique du Congo de l’ultimatum fixé pour leur reddition.
L’ultimatum de six mois adressé aux FDLR pour déposer les armes expire ce vendredi. Mais la majorité d’entre eux ne sont pas rendus et Kinshasa refuse catégoriquement que ce délai soit prolongé.
À quelques jours de l’ultimatum du 2 janvier posé par la communauté internationale pour une complète démobilisation des combattants, 155 rebelles FDLR se sont rendus dimanche dans l’est de la RDC.
Quatre-vingt trois rebelles hutu rwandais se sont rendus dimanche au Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, à une semaine de l’expiration d’un ultimatum de la communauté internationale intimant à tous ces combattants de remettre leurs armes, a-t-on appris auprès de source officielle.
Un centre de regroupement pour les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), disséminés dans les provinces de l’Est, a été aménagé à Kisangani. Après avoir longtemps tergiversé, les intéressés ont enfin pris le chemin de leur nouveau campement.
Trois Allemands d’origine rwandaise ont été condamnés vendredi à des peines de 4 à 2 ans de prison ferme pour appartenance ou soutien aux rebelles hutu rwandais des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), a annoncé un tribunal allemand.
Après plusieurs mois de tergiversations, les premiers combattants FDLR ayant déposé les armes sont arrivés jeudi à Kisangani. Au total, 217 personnes, ex-combattants, leurs femmes et enfants, ont rejoint le camp de cantonnement.
Dans une correspondance datant du 3 novembre, dont « Jeune Afrique » a pu se procurer la copie, les rebelles rwandais des FDLR informent Kinshasa et la Monusco de leur « disponibilité » à effectuer une visite de reconnaissance sur le site prévu pour leur cantonnement à Kisangani, dans le nord-est de la RDC.
Après la neutralisation du M23, la brigade d’intervention des Nations unies devait s’attaquer aux autres groupes armés notamment les rebelles rwandais FDLR. Mais les pays de la région ont décidé d’accorder six mois à ces derniers pour qu’ils se rendent. Trois mois plus tard, zéro reddition…
Lambert Mende, ministre de la Communication de RDC et porte-parole du gouvernement, est à Kisangani depuis matin. Objectif : calmer les inquiétudes de la population du chef-lieu de la Province orientale qui devrait accueillir la semaine prochaine un premier groupe d’ex-rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont commencé fin mai à se rendre. Une reddition jusqu’ici timide mais suffisante pour obtenir la suspension des opérations militaires engagées contre eux. Des questions persistent cependant sur leur cantonnement en RDC, en attendant leur retour hypothétique au Rwanda.
Ils sont à peine 200 à avoir déposé les armes, mais, en RDC, la question de l’avenir des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) se pose déjà.
La mission des Nations unies en RDC s’est défendue mercredi de soutenir les rebelles hutus rwandais présents dans l’est du pays. Fin juin, elle avait été accusée par le Rwanda d’avoir transporté Gaston Rumuli Iyamuremye, l’un des dirigeants de cette milice.
Plus de 80 combattants des FDLR se sont rendus lundi à Kigogo, dans la province du Sud-Kivu, poursuivant le processus de démobilisation de la rébellion hutu rwandaise entamé fin mai.