Après la fin de la rébellion du M23, les rebelles des FDLR sont la prochaine cible de la brigade d’intervention des Nations unies, dans sa mission de neutralisation des groupes armés de la partie est de la RDC. Quelle menace les FDLR représentent-elles dans le Kivu ? Décryptage.
Après la défaite du Mouvement du 23-Mars (M23) dans l’est de la RDC, le Rwanda appelle l’armée congolaise et la Monusco à s’attaquer « en priorité » aux éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR). Un « groupe armé pas comme les autres », selon Olivier Nduhungirehe, représentant permanent adjoint de Kigali au Conseil de sécurité de l’ONU. Interview.
Après la défaite militaire du Mouvement du 23-Mars (M23), Martin Kobler, le chef de la mission onusienne en RDC, a annoncé, mercredi, que les Casques bleus allaient aider à renforcer le contrôle des frontières du pays pour empêcher des rebelles hutus des FDLR, qui seront bientôt traqués, de retourner au Rwanda avec leurs armes.
Après avoir mis en déroute le Mouvement du 23-Mars, l’armée congolaise devrait s’attaquer aux rebelles hutus rwandais des FDLR. « Il n’y a plus de place dans notre pays pour quelque groupe irrégulier que ce soit », a déclaré mardi le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende.
Épuisés par deux décennies de guerre, traqués au fin fond des forêts congolaises, près de 10 000 anciens rebelles des FDLR sont rentrés dans leur pays, le Rwanda, depuis 2001. Reportage.
Kinshasa a annoncé, samedi, que son armée avait repris quatre villages de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) aux rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Selon un rapport provisoire du groupe d’experts de l’ONU sur la RDC, le Mouvement du 23-Mars (M23) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), deux rébellions rwandophones antagoniques qui opèrent dans l’Est du pays, ont été très affaiblies par de récentes tensions internes et des désertions.
Trois hommes, membres présumés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été mis en accusation en Allemagne. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir assuré des fonction de commandement au sein de leur mouvement.
Les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) ont déclaré qu’aucune alliance n’était possible avec le général mutin Bosco Ntaganda, dont les hommes affrontent l’armée congolaise dans la province instable du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.