Les épidémies de fièvre jaune en Angola et en République démocratique du Congo sont « sous contrôle », a affirmé mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Plus de 15 millions de personnes seront vaccinées à partir du mois d’août en Angola et en RDC pour éradiquer l’épidémie de fièvre jaune, a indiqué l’OMS jeudi. Le coût de cette campagne sans précédent est estimé à 34 millions de dollars.
Le ministère congolais de la Santé a signalé lundi une épidémie de fièvre jaune dans trois provinces de la RD Congo, dont la capitale Kinshasa, après la confirmation de 67 cas suspects dont cinq se sont révélés mortels. « Un millier d’autres cas suspects font actuellement l’objet d’examens », a précisé le ministre Félix Kabange.
Au terme d’une réunion de son comité d’urgence le jeudi 19 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé que l’épidémie de fièvre jaune qui sévit actuellement en Afrique « ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale », comme les virus Ebola ou Zika.
Au moins 250 personnes sont mortes de l’épidémie de fièvre jaune qui sévit en Angola depuis fin décembre et continue à s’étendre, selon des chiffres donnés par plusieurs autorités sanitaires.
Une épidémie de fièvre jaune s’est déclarée dans la région du Kasaï oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo (RDC). Elle nécessite une campagne de vaccination d’urgence a annoncé jeudi 20 juin l’OMS dans un rapport.
Trente-deux personnes sont mortes de la fièvre jaune durant le mois d’octobre dans deux provinces du centre et du sud du Darfour, au Soudan, selon un communiqué du ministère de la Santé dont l’AFP s’est procuré une copie.