Le président de l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM), propriétaire du groupe Al Raja, est impliqué dans tous les secteurs névralgiques de l’économie. Avec l’entrée en production des champs de gaz offshore, il s’est particulièrement intéressé à l’énergie.
Le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) était à Dakar le 30 janvier, où il a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, ainsi que la ministre de l’Économie, Oulimata Sarr. Entretien.
La croissance des produits bancaires conformes à la charia est bloquée faute d’évolution de la législation, juge Wahida Mohamed, fondatrice du Hub Fintech islamique d’Afrique subsaharienne.
Dans les tuyaux depuis 2017, le Takaful, produit d’assurance conforme aux préceptes de l’islam, tarde à voir le jour, malgré l’adoption de la loi y afférant et sa publication au Journal officiel, le 22 août 2019.
S’il nécessite un temps d’adaptation pour la majorité des États africains, le secteur de la finance islamique dispose d’un fort potentiel sur le continent, où les pays cherchent à diversifier leurs sources de financement.
Nouveaux venus (relatifs) sur le marché de la dette, les États du Golfe jaugent la santé de leur économie à l’aune de la demande internationale pour leurs obligations.
Dans la dernière édition du Journal officiel algérien, le gouverneur de la banque centrale double les exigences de l’État quant au capital minimum des banques et établissements financiers du pays et ouvre la voie à la finance islamique.
Opérationnelles depuis 2017, les premières banques participatives commencent à voir leurs activités décoller, même s’il leur reste encore de nombreux produits « charia-compatibles » à lancer.
L’État va émettre un milliard de dirhams de sukuks pour permettre aux banques participatives de s’endetter et de se refinancer. L’État se porte garant à hauteur de 1,1 milliard de dirhams.
Bank Al Maghrib, la banque centrale marocaine, vient de publier son rapport annuel sur la supervision bancaire, qui constitue une véritable cartographie du secteur. Décryptage en 7 points.
Le royaume émettra ses premiers sukuks au mois de juillet prochain. Ces obligations islamiques viennent compléter l’écosystème de finance participative que le Maroc a lancé en janvier 2017.
Membre du comité de direction de la Banque centrale de Libye, Abdurrahman Habil propose d’avoir recours aux obligations islamiques « sukuk » pour réintroduire de la liquidité dans le système bancaire libyen.
Depuis 2006, Djibouti est à la pointe de la finance islamique sur le continent. C’est à ce titre qu’Ismaël Omar Guelleh (IOG), le président de la petite république a reçu, le 6 septembre, à Astana, capitale du Kazakhstan, le Global Islamic Finance Award (GIFA), pour l’année 2017.
Deux mois après avoir hébergé la tenue de la conférence internationale sur l’investissement, la Tunisie a fait savoir lundi, par la voix de sa ministre des Finances, que 2,8 milliards de dollars lui seraient nécessaires sur les marchés internationaux pour financer son déficit budgétaire.
Le Comité des Établissements de Crédit, réuni le 29 novembre 2016, a émis un avis favorable sur cinq demandes d’agrément pour la création de banques participatives au Maroc, indique un communiqué de la Banque centrale. Cette décision permet de renforcer l’offre du secteur bancaire et l’attractivité de Casablanca en tant que plateforme financière africaine.
Ces trois pays membres de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) ont admis à la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM) les obligations islamiques qu’ils ont émis depuis 2014. Au total, ces sukuks totalisent 766 milliards de francs CFA (1,2 milliard d’euros).
Le Sénégal a levé 200 milliards de F CFA (305 millions d’euros) sur son sukuk (obligation islamique) émis le 20 juin, alors qu’il cherchait initialement à récolter 150 milliards de F CFA sur le marché financier de l’UEMOA et que la demande de souscription atteignait les 233 milliards de F CFA.
La Côte d’Ivoire va émettre son premier emprunt sous forme de sukuks (obligations islamiques). Cette opération se déroulera en novembre prochain avec l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID).
Un peu plus d’un an après la crise qui l’a ébranlé, le groupe panafricain renoue avec les performances. Mais il doit encore régler plusieurs problèmes pour se développer sereinement, notamment celui de sa gouvernance.
Moody’s a confirmé la note de crédit de la Tunisie (« Ba3 ») et relevé ses perspectives de « négatives » à « stables ». Une amélioration que l’agence de notation explique par le redressement de la situation politique et économique du pays.
L’Afrique du Sud et le Sénégal ont émis leur première obligation islamique. La Côte d’Ivoire, le Niger et le Nigeria pourraient les suivre. Mais l’opération reste complexe.
La souscription aux actions d’UADH, la branche automobile du groupe tunisien Loukil, a suscité une forte demande du marché. L’Offre à prix ferme a été sursouscrite plus de cinq fois, selon les résultats provisoires publiés le 25 mai.
Le gouvernement marocain a adopté un projet de loi pour réguler l’assurance islamique. Le texte sera soumis au vote du parlement plus tard dans l’année.
La Côte d’Ivoire s’allie à la Société islamique pour le développement du secteur privé pour l’émission d’obligations islamiques (sukuk). Le programme, d’un montant de 300 milliards de F CFA (455 millions d’euros), couvre la période 2015-2020.
Le groupe bancaire camerounais vient d’ouvrir à Yaoundé sa première agence spécialisée dans la finance islamique et envisage une extension du réseau au reste du pays. Une première au Cameroun et en Afrique centrale.
Il y aura un parti musulman aux élections départementales de mars prochain en France. L’Union des démocrates musulmans de France (UDMF) entend présenter plusieurs candidats, notamment à Bobigny, en région parisienne.
Dès avril, Coris Bank lancera une « offre islamique », une première au Burkina Faso. Elle devrait etre etendue par la suite aux filiales de la banque dans la sous-région.
La banque d’investissement islamique Ibdar Bank a mobilisé un financement de 100 millions de dollars pour la location par Ethiopian Airlines de quatre Bombardier Q400 NextGen. C’est la première transaction conforme aux règles de la finance islamique réalisée dans le secteur aérien en Afrique.
Les députés marocains ont finalement adopté le projet de loi autorisant la création de banques islamiques et l’émission par les entreprises privées d’obligations conformes à la charia.