L’ancien ministre tunisien donne son point de vue et son expertise sur le placement de la Tunisie sur la liste noire des paradis fiscaux de l’UE, le 5 décembre. Une décision qui a suscité l’émoi des Tunisiens.
Au Togo, l’État a décidé de récupérer ses impôts et par tous les moyens. Depuis deux ans, vidéos, dessins humoristiques et publicités font la promotion de l’impôt.
Malgré l’opposition de nombreux acteurs politiques, qui dénonçaient l’aggravation de la pression fiscale inscrite dans le projet de loi de finances 2018, le texte a été adopté samedi, dans son intégralité et à une large majorité.
Le commissaire aux Affaires économiques de l’UE, Pierre Moscovici, a déclaré que la Tunisie pourrait sortir de la liste des paradis fiscaux dès janvier 2018. Alors que deux points doivent encore être éclaircis en vue d’un réexamen par l’UE, le financier Dominique Nouvellet appelle les investisseurs à « ne pas tenir compte de cette décision inique ».
Les ministres des Finances de l’Union européenne, réunis le 5 décembre, ont décidé d’inscrire la Tunisie sur la liste noire des juridictions non coopératives en matière fiscale. Si certains considèrent que le pays mérite cette classification, en raison d’avantages fiscaux pour le secteur des exportations, d’autres dénoncent une décision arbitraire qui pourrait détourner les investisseurs étrangers du pays.
Le projet de loi de finance 2018, qui a été adopté par l’Assemblée nationale du Niger le 26 novembre, prévoit une hausse de la fiscalité et une baisse de certaines dépenses. Une politique saluée par le FMI, avec pour objectif affiché de dégager des marges de manœuvre pour l’éducation et la santé, mais qui est considérée comme « antisociale » par une frange de la société civile.
Impôt sur les sociétés, déductions, amnistie fiscale pour les étrangers résidant au Maroc, retour de la « flat taxe » et renforcement de la lutte contre la fraude… Voici le cinq principales dispositions fiscales à retenir dans le projet de loi de finances 2018.
À l’occasion de la publication de l’édition 2017 des « Statistiques des recettes publiques en Afrique », co-rédigé par l’OCDE, Federico Bonaglia, Directeur adjoint du Centre de développement de l’OCDE revient pour Jeune Afrique sur les évolutions fiscales sur le continent.
Après avoir fait l’objet d’un contrôle des services fiscaux, l’homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon, arrivé troisième lors de la dernière présidentielle au Bénin, doit désormais s’acquitter de la somme de 167 milliards de francs CFA. Ses partisans parlent de « harcèlement » de la part du régime du président Talon.
Un rapport publié par le think tank l’Afrique des Idées expose les bien faits du mobile money, à même de réduire de moitié le manque à gagner fiscal des pays de l’Afrique de l’Ouest selon le document.
Alors que les transactions de Maurice avec l’Inde diminuent, le patron de la société de conseil Abax Corporate Services se réoriente vers le continent. Avec pour porte d’entrée la capitale ivoirienne.
En Afrique, selon le rapport Paying Taxes 2017, réalisé par le cabinet international PwC en partenariat avec la Banque mondiale, le taux d’imposition global moyen est de 47,1% des bénéfices commerciaux.
Les documents révélés par les « Panama Papers », sur les avoirs domiciliés dans des paradis fiscaux, a mis en cause des responsables politiques et économiques au Maghreb et en Afrique subsaharienne, qui auraient eu recours à de telles domiciliations, parfois pour contourner les restrictions concernant la circulation de capitaux. « Jeune Afrique » fait le point sur la législation entourant les sorties de capitaux dans les pays africains.
Malgré les nombreux projets d’infrastructures en cours, Djibouti n’assure toujours pas son avenir. Il frôle même le surendettement. Seule solution : se diversifier davantage.
Pour contenir le déficit budgétaire et stimuler l’activité économique, le gouvernement égyptien a adopté une série de mesures réduisant l’imposition sur les plus hauts revenus.
L’administration fiscale algérienne se met en ordre de marche pour le démarrage du programme d’amnistie fiscale prévu dans la loi de finances complémentaire 2015.
L’évasion fiscale à laquelle se livrent de nombreuses multinationales sur le continent fait perdre aux États des centaines de millions de dollars. Les chiffres de l’ONG américaine Global Financial Integrity, dévoilés début juin, montrent l’ampleur du phénomène, surtout quand on le compare aux budgets en matière de santé et d’éducation des pays concernés.
Dans un rapport qui interpelle le prochain sommet du G7, la confédération d’ONG Oxfam dénonce les techniques d’évasion fiscale qui permettent aux multinationales de spolier l’Afrique. Des milliards de dollars sont en jeu…
Fin mars, les provinces du Sud étaient au centre d’un nouveau forum de l’investissement à Laayoune. À la clé, soixante projets et 6 milliards de dirhams (550 millions d’euros) pour une région jusque-là oubliée par les entrepreneurs privés.
En se montrant clément, l’État espérait rapatrier une partie du patrimoine détenu illégalement par ses citoyens à l’étranger. Le nombre de déclarants a dépassé toutes ses espérances.
Passé l’euphorie de la victoire, le président élu et son gouvernement devront se mettre rapidement au travail car la tâche s’annonce ardue. Revue de détail des douze grands chantiers que les nouveaux dirigeants devront impérativement mener.
Le gouvernement du Gabon a déclaré que la filiale locale du pétrolier français Total devait encore payer 805 millions de dollars d’impôts pour la période 2008 – 2010, rapporte l’agence de presse « Reuters ».
Quelle est la région du monde où les PME paient le plus de taxes ? Réponse : l’Afrique. Multinationales, acteurs informels et particuliers, eux, contribuent très peu à l’effort collectif. Le système fiscal est à revoir de fond en comble.
Le taux global d’imposition en Afrique pour les entreprises s’élève à 52,9%, selon une étude de PwC publiée le 19 novembre, contre 43,1% au niveau mondial. Toutefois, la tendance est très nettement à la baisse.
Le Panel de haut niveau sur les flux financiers illicites, conduit par Thabo Mbeki, a visité la RDC fin aout 2013. 15% seulement des minerais extraits du pays sont déclarés aux autorités fiscales.
Paul Collier est Professeur d’économie et de politiques publiques à la Blavatnik School of Government de l’Université d’Oxford. Il a collaboré aux travaux préparatoires du G-8 aux côtés du gouvernement britannique.